Expirer. Inspirer. Tenter de s'inspirer. Se préparer encore une fois à affronter l'ancienne amitié.
Se demander encore une fois où nous en sommes arrivés.
Saisir une dosette bleue. Pour les cafés doubles. Appuyer sur le bon bouton. Serrer la tasse contre sa main. Tenter de rattraper les phrases qui tournent dans ma tête. Même si c'est un peu tôt, allumer une cigarette.
Se dire que ça aidera à concilier les contraires.
Prendre le temps, mais sans le gâcher. Prendre le vent, sans le lâcher.
Finir l'histoire ou la redémarrer autrement.
Mettre un peu plus de son, pendant qu'on est tout seul. Découvrir cet album des Rapture, qui n'est pas si mauvais. Laisser l'énergie s'engouffrer dans mes veines.
Tourner, retourner encore, mettre de côtés les rancurs.
Se dire que c'est la vie. Que depuis des années, on tente une aventure difficile, concilier amitié et volonté d'entreprendre. Liberté intellectuelle et pragmatisme du cur. Ne pas se résigner à accepter une fin si idiote.
Ou bien se résigner, justement. Et en tirer une force pour continuer. Repartir à trois là où nous étions quatre. En assumer les conséquences, en faire un pion d'avance.
Mettre en suspens. Laisser pendant, encore un moment.
Admirer les branches des arbres qui bruissent. Réaliser qu'il faut nettoyer les carreaux.
Mordre dans une bouchée de viennoiserie. Penser à soi, avant tout. Sentir que, dans ce cadre qu'est le travail, on a si longtemps négligé de le faire vraiment. Savoir que, plus que jamais, les deux autres ont besoin de moi. Et que de là viendra le choix. Pour lui comme pour nous.
Changer la musique. Hésiter un court instant, opter pour Statkind. Pousser le son. Laisser Ellen Allien m'envahir.
Regarder au loin. Epouser le mouvement de l'air. Savoir que ce n'est que le vent qui s'agite.
Se demander encore une fois où nous en sommes arrivés.
Saisir une dosette bleue. Pour les cafés doubles. Appuyer sur le bon bouton. Serrer la tasse contre sa main. Tenter de rattraper les phrases qui tournent dans ma tête. Même si c'est un peu tôt, allumer une cigarette.
Se dire que ça aidera à concilier les contraires.
Prendre le temps, mais sans le gâcher. Prendre le vent, sans le lâcher.
Finir l'histoire ou la redémarrer autrement.
Mettre un peu plus de son, pendant qu'on est tout seul. Découvrir cet album des Rapture, qui n'est pas si mauvais. Laisser l'énergie s'engouffrer dans mes veines.
Tourner, retourner encore, mettre de côtés les rancurs.
Se dire que c'est la vie. Que depuis des années, on tente une aventure difficile, concilier amitié et volonté d'entreprendre. Liberté intellectuelle et pragmatisme du cur. Ne pas se résigner à accepter une fin si idiote.
Ou bien se résigner, justement. Et en tirer une force pour continuer. Repartir à trois là où nous étions quatre. En assumer les conséquences, en faire un pion d'avance.
Mettre en suspens. Laisser pendant, encore un moment.
Admirer les branches des arbres qui bruissent. Réaliser qu'il faut nettoyer les carreaux.
Mordre dans une bouchée de viennoiserie. Penser à soi, avant tout. Sentir que, dans ce cadre qu'est le travail, on a si longtemps négligé de le faire vraiment. Savoir que, plus que jamais, les deux autres ont besoin de moi. Et que de là viendra le choix. Pour lui comme pour nous.
Changer la musique. Hésiter un court instant, opter pour Statkind. Pousser le son. Laisser Ellen Allien m'envahir.
Regarder au loin. Epouser le mouvement de l'air. Savoir que ce n'est que le vent qui s'agite.