LOS ANGELES (Reuters) - La commercialisation prochaine d'une version compatible Windows du lecteur MP3 iPod d'Apple Computer relance le débat autour de la cohabitation de deux nouvelles interfaces, aussi rapides et aussi polyvalentes l'une que l'autre, mais incompatibles.
L'interface FireWire (fil de feu), une dénomination plus simple que son appellation technique IEEE 1394, est issue du monde Macintosh, tandis que la norme USB (pour Universal Serial Bus, bus série universel), maintenant dans sa version 2.0, vient de l'univers PC et a été créée par le géant Intel.
Après avoir conquis ses propres adeptes, Apple Computer a décidé de lancer une version pour PC de l'iPod, mais en conservant son interface FireWire, ce qui obligera les acheteurs à acquérir une carte additionnelle pour pouvoir utiliser le lecteur MP3 sur leurs machines sous Windows, dont très peu sont aujourd'hui équipées de connecteurs FireWire.
Ajouté au prix de base du lecteur (de 299 à 499 dollars aux Etats-Unis, à partir de 399 euros en France, pour une capacité variant de 5 à 20 giga-octets), le coût de cette carte FireWire (environ 50 dollars) constitue un désavantage commercial conséquent par rapport aux matériels équivalents équipés de connecteur USB, une interface présente sur tous les PC depuis trois ans.
La nouvelle norme USB 2.0 offre un autre avantage: la rétro-compatibilité, qui permet de brancher un périphérique équipé d'une prise USB 1 (scanneur, imprimante, appareil photo numérique, etc.) sur un connecteur USB 2.0. Le périphérique ne fonctionnera pas plus vite, mais au moins le consommateur n'a pas besoin de changer tout son équipement lorsqu'il achète une nouvelle unité centrale.
L'industrie informatique espère que les deux interfaces, FireWire et USB, en finiront par cohabiter, tant sur les machines Apple que PC.
Les deux connecteurs proposent le même taux de transfert, environ 50 méga-octets par seconde (taux maximal théorique), et permettent de connecter les périphériques "à chaud", sans avoir à redémarrer le système pour pouvoir s'en servir.
Un CD-Rom complet, soit 650 méga-octets, peut être intégralement copié en moins de dix secondes et un DVD standard de 4,7 giga-octets sera transféré en à peine plus d'une minute et demi. Les taux de transfert réels sont toujours inférieurs aux maximums théoriques présentés par les constructeurs.
Ces performances font des deux interfaces le meilleur support actuellement disponible pour une utilisation optimale des périphériques demandant un haut débit, comme les disques durs externes, les caméras numériques, les appareils photo numériques ou les lecteurs audio MP3.
UNE COHABITATION ATTENDUE, ESPEREE MAIS COUTEUSE
L'interface FireWire est la plus ancienne des deux normes. Lancée par Apple, reprise par le groupe japonais Sony sur PC sous la dénomination "i.Link", elle commence à s'implanter sur le marché PC grâce à sa domination sur le créneau des caméras numériques et de l'édition vidéo.
La nouvelle norme USB 2.0 n'est apparue que début 2002, quand Intel a commencé à commercialiser des chipsets (jeux de composants) permettant aux cartes-mères de supporter un débit 30 fois supérieur à la première version de l'USB et quand Microsoft a diffusé le correctif logiciel correspondant pour son système d'exploitation Windows.
Selon les prévisions d'Intel, 80% des PC dotés de ses chipsets seront compatibles avec l'USB 2.0 d'ici la fin de l'année 2002.
Et la plupart des constructeurs envisagent de faire cohabiter les deux interfaces sur leurs ordinateurs.
"Personne ne veut vraiment dresser ces deux normes l'une contre l'autre", souligne Dick Davies, porte-parole de la 1394 Trade Association, un groupement de constructeurs qui promeut l'interface FireWire. "Leur coexistence est très clairement dans l'intérêt des consommateurs."
"Je pense qu'elles coexisteront, elles le font aujourd'hui et l'ont fait", partage Jason Ziller, président de l'USB Implementer's Forum, qui regroupe les constructeurs de périphériques compatibles USB.
De fait, les deux interfaces sont souvent toutes deux proposées sur les périphériques comme les caméras numériques ou les disques durs externes, même si la grande majorité des appareils ne comportent qu'une seule prise USB 1.1.
L'interface FireWire (fil de feu), une dénomination plus simple que son appellation technique IEEE 1394, est issue du monde Macintosh, tandis que la norme USB (pour Universal Serial Bus, bus série universel), maintenant dans sa version 2.0, vient de l'univers PC et a été créée par le géant Intel.
Après avoir conquis ses propres adeptes, Apple Computer a décidé de lancer une version pour PC de l'iPod, mais en conservant son interface FireWire, ce qui obligera les acheteurs à acquérir une carte additionnelle pour pouvoir utiliser le lecteur MP3 sur leurs machines sous Windows, dont très peu sont aujourd'hui équipées de connecteurs FireWire.
Ajouté au prix de base du lecteur (de 299 à 499 dollars aux Etats-Unis, à partir de 399 euros en France, pour une capacité variant de 5 à 20 giga-octets), le coût de cette carte FireWire (environ 50 dollars) constitue un désavantage commercial conséquent par rapport aux matériels équivalents équipés de connecteur USB, une interface présente sur tous les PC depuis trois ans.
La nouvelle norme USB 2.0 offre un autre avantage: la rétro-compatibilité, qui permet de brancher un périphérique équipé d'une prise USB 1 (scanneur, imprimante, appareil photo numérique, etc.) sur un connecteur USB 2.0. Le périphérique ne fonctionnera pas plus vite, mais au moins le consommateur n'a pas besoin de changer tout son équipement lorsqu'il achète une nouvelle unité centrale.
L'industrie informatique espère que les deux interfaces, FireWire et USB, en finiront par cohabiter, tant sur les machines Apple que PC.
Les deux connecteurs proposent le même taux de transfert, environ 50 méga-octets par seconde (taux maximal théorique), et permettent de connecter les périphériques "à chaud", sans avoir à redémarrer le système pour pouvoir s'en servir.
Un CD-Rom complet, soit 650 méga-octets, peut être intégralement copié en moins de dix secondes et un DVD standard de 4,7 giga-octets sera transféré en à peine plus d'une minute et demi. Les taux de transfert réels sont toujours inférieurs aux maximums théoriques présentés par les constructeurs.
Ces performances font des deux interfaces le meilleur support actuellement disponible pour une utilisation optimale des périphériques demandant un haut débit, comme les disques durs externes, les caméras numériques, les appareils photo numériques ou les lecteurs audio MP3.
UNE COHABITATION ATTENDUE, ESPEREE MAIS COUTEUSE
L'interface FireWire est la plus ancienne des deux normes. Lancée par Apple, reprise par le groupe japonais Sony sur PC sous la dénomination "i.Link", elle commence à s'implanter sur le marché PC grâce à sa domination sur le créneau des caméras numériques et de l'édition vidéo.
La nouvelle norme USB 2.0 n'est apparue que début 2002, quand Intel a commencé à commercialiser des chipsets (jeux de composants) permettant aux cartes-mères de supporter un débit 30 fois supérieur à la première version de l'USB et quand Microsoft a diffusé le correctif logiciel correspondant pour son système d'exploitation Windows.
Selon les prévisions d'Intel, 80% des PC dotés de ses chipsets seront compatibles avec l'USB 2.0 d'ici la fin de l'année 2002.
Et la plupart des constructeurs envisagent de faire cohabiter les deux interfaces sur leurs ordinateurs.
"Personne ne veut vraiment dresser ces deux normes l'une contre l'autre", souligne Dick Davies, porte-parole de la 1394 Trade Association, un groupement de constructeurs qui promeut l'interface FireWire. "Leur coexistence est très clairement dans l'intérêt des consommateurs."
"Je pense qu'elles coexisteront, elles le font aujourd'hui et l'ont fait", partage Jason Ziller, président de l'USB Implementer's Forum, qui regroupe les constructeurs de périphériques compatibles USB.
De fait, les deux interfaces sont souvent toutes deux proposées sur les périphériques comme les caméras numériques ou les disques durs externes, même si la grande majorité des appareils ne comportent qu'une seule prise USB 1.1.