gabian fadoli a dit:
Nonnnn, tu vas pas me dire que tu t'en souviens toi aussi ! déjà, Éric, puis toi !???!!!
Si ça continue 2B va finir par me rechanter LA Bohème comme à l'époque...
Faut pas me chercher!
Où qu'elle est ma gratte?... Ah! Là!
"Je vous parle d'un temps
Que les moins de vingt ans
Ne peuvent pas connaître
Montmartre en ce temps-là
Accrochait ces lilas
Jusque sous nos fenêtres
Et si l'humble garni
Qui nous servait de nid
Ne payait pas de mine
C'est là qu'on s'est connu
Moi qui criait famine
Et toi qui posait nuuuuue
La bohèèèmeuh, la bohèèèèèmeuh
Ça voulait dire on est heureux
La bohèèèmeuh, la bohèèèèèmeuh
Nous ne mangions qu'un jour sur deux
Dans les cafés voisins
Nous étions quelques uns
Qui attendions la gloire
Et bien que miséreux
Avec le ventre creux
Nous ne cessions d'y croire
Et quand quelque bistro
Contre un bon repas chaud
Nous prenait une toile
Nous récitions des vers
Groupés autour du poêle
En oubliant l'hiver
La bohèèèmeuh, la bohèèèèèmeuh
Ça voulait dire tu es jolie
La bohèèèmeuh, la bohèèèèèmeuh
Et nous avions tous du génie
Souvent il m'arrivait
Devant mon chevalet
De passer des nuits blanches
Retouchant le dessin
De la ligne d'un sein
Du galbe d'une hanche
Et ce n'est qu'au matin
Qu'on s'assayait enfin
Devant un café-crême
Épuisés mais ravis
Fallait-il que l'on s'aime
Et qu'on aime la vie
La bohèèèmeuh, la bohèèèèèmeuh
Ça voulait dire on a vingt ans
La bohèèèmeuh, la bohèèèèèmeuh
Et nous vivions de l'air du temps
Quand au hasard des jours
Je m'en vais faire un tour
A mon ancienne adresse
Je ne reconnais plus
Ni les murs, ni les rues
Qui ont vu ma jeunesse
En haut d'un escalier
Je cherche l'atelier
Dont plus rien ne subsiste
Dans son nouveau décor
Montmartre semble triste
Et les lilas sont morts
La bohèèèmeuh, la bohèèèèèmeuh
On était jeunes, on était fous
La bohèèèmeuh, la bohèèèèèmeuh
Ça ne veut plus rien dire du touuuuuuuut"
Éric, bon, on va peut-être arrêter de pourrir le topic, non?
