A
Anonyme
Invité
Voilà, Macha Beranger sarrête, mais il y a encore de la lumière sur Macgé
Je vous propose ici de raconter vos plus grosses galères de graphiste amateur ou professionnel.
Javais donc décidé dimanche dernier pour les noces de ma cadette de réaliser un journal de mariage, avec photo, texte, etc. dune trentaine de pages. Javais tout cadré au millimètre, bossé 14 heures par jour pendant trois semaines.
Mais la dernière semaine de tels préparatifs nous fait toujours arriver dans la quatrième dimension : fournisseur de toner lasers qui ne reçoivent pas la commande, articles en retard et jamais livrés, à réaliser donc par prise de notes en direct
Pas de véhicule perso, obligé de courir 500 mètres en courant le matin des épousailles, pour récupérer le dernier Toner de la ville, (alors quune aire de livraison était en face du magasin). Arrivée sur place, impossible de mettre mon matos à la salle des fêtes. Les beaux parents habitent à quelques mètres, chacun a trois voitures avec soi, une demi-douzaine de remorques vides à proximité Mais cest à moi daller minstaller à 3 kilomètres, et dy aller à pieds car tout le monde est très occupé
Dans mes pré-rédactions, rien ne se passe comme prévu. Tous les horaires sont décalés, il faut réécrire et réécrire Jai réussi à imposer mon mac-mini dans le placard à chaises. Passons sur le fait quos X plante (la première fois de ma vie), toute les prefs sont perdues, le dock est vide, je nai pas la force de réactiver le clic droit bien utile. Bref, à 22 heures, ma deuxième partie (la première était pré-imprimée) est bonne à tirer. Juste avant le plat principal.
Commence la nuit de langoisse. Chouette, à lissue de mon voyage pedibus avec mon mini sous le bras, je suis dans une entreprise. Mais aucun coin de bureau ne mest dégagé. Chouette, il y a une photocopieuse. Mais le rendu est horrible, et en éclaircissant, la trame de mes photos est perdue.
Choix : tout laisser tomber et regretter toute ma vie. Ou affronter ladversité et mériter dêtre le frêre de ma sur.
Décision : tout à la laser. Je reste jusquà 5 heures du mat à lancer page par page les impressions, retourner manuellement les feuilles pour le recto verso, alimenter en papier, dégager les bourrages, charger les toner Jarrive juste pour la sortie des mariés, bourrage de gueule express indicible. Je cherche avec les autres les mariés dans tout le village (alors que je savais quils dormaient dans la pièce juste à coté de mon bureau), et fait comme si de rien nétait. Je reviens, chancelant, après le petit déjeuner. 4 grammes. Tirage encore dune page ou deux, toners vides, tri, agrafage manuel. Je mécroule sur ma paillasse et me réveille juste à temps pour le repas du lendemain, jarrive frais et dispo, de bonne humeur, à la salle avec mes 80 exemplaires sous le bras.
Résultat excellent, évidemment, gens ravis (déjà la veille), fête paraît-il anthologique (on me racontera), mariage 100 % réussi. Ma fierté, ma joie, mon plus beau bébé. Jai une dizaine de pages à encore écrire, mais je dors depuis lundi soir.
La prochaine fois, je loue quand même une imprimante pro et/ou un camion avec groupe électrogène !
Javais dans mes fiches la liste des invitées célibataires et je comptais bien men servir (tout en faisant le mec important qui sattachait à vérifier sa laser toutes les demi-heures). Je vais quand même tout faire pour être le prochain à me marier, histoire de me reposer, je vais me débrouiller autrement ! (Dailleurs sil y a des admiratrices )
Je vous propose ici de raconter vos plus grosses galères de graphiste amateur ou professionnel.
Javais donc décidé dimanche dernier pour les noces de ma cadette de réaliser un journal de mariage, avec photo, texte, etc. dune trentaine de pages. Javais tout cadré au millimètre, bossé 14 heures par jour pendant trois semaines.
Mais la dernière semaine de tels préparatifs nous fait toujours arriver dans la quatrième dimension : fournisseur de toner lasers qui ne reçoivent pas la commande, articles en retard et jamais livrés, à réaliser donc par prise de notes en direct
Pas de véhicule perso, obligé de courir 500 mètres en courant le matin des épousailles, pour récupérer le dernier Toner de la ville, (alors quune aire de livraison était en face du magasin). Arrivée sur place, impossible de mettre mon matos à la salle des fêtes. Les beaux parents habitent à quelques mètres, chacun a trois voitures avec soi, une demi-douzaine de remorques vides à proximité Mais cest à moi daller minstaller à 3 kilomètres, et dy aller à pieds car tout le monde est très occupé
Dans mes pré-rédactions, rien ne se passe comme prévu. Tous les horaires sont décalés, il faut réécrire et réécrire Jai réussi à imposer mon mac-mini dans le placard à chaises. Passons sur le fait quos X plante (la première fois de ma vie), toute les prefs sont perdues, le dock est vide, je nai pas la force de réactiver le clic droit bien utile. Bref, à 22 heures, ma deuxième partie (la première était pré-imprimée) est bonne à tirer. Juste avant le plat principal.
Commence la nuit de langoisse. Chouette, à lissue de mon voyage pedibus avec mon mini sous le bras, je suis dans une entreprise. Mais aucun coin de bureau ne mest dégagé. Chouette, il y a une photocopieuse. Mais le rendu est horrible, et en éclaircissant, la trame de mes photos est perdue.
Choix : tout laisser tomber et regretter toute ma vie. Ou affronter ladversité et mériter dêtre le frêre de ma sur.
Décision : tout à la laser. Je reste jusquà 5 heures du mat à lancer page par page les impressions, retourner manuellement les feuilles pour le recto verso, alimenter en papier, dégager les bourrages, charger les toner Jarrive juste pour la sortie des mariés, bourrage de gueule express indicible. Je cherche avec les autres les mariés dans tout le village (alors que je savais quils dormaient dans la pièce juste à coté de mon bureau), et fait comme si de rien nétait. Je reviens, chancelant, après le petit déjeuner. 4 grammes. Tirage encore dune page ou deux, toners vides, tri, agrafage manuel. Je mécroule sur ma paillasse et me réveille juste à temps pour le repas du lendemain, jarrive frais et dispo, de bonne humeur, à la salle avec mes 80 exemplaires sous le bras.
Résultat excellent, évidemment, gens ravis (déjà la veille), fête paraît-il anthologique (on me racontera), mariage 100 % réussi. Ma fierté, ma joie, mon plus beau bébé. Jai une dizaine de pages à encore écrire, mais je dors depuis lundi soir.
La prochaine fois, je loue quand même une imprimante pro et/ou un camion avec groupe électrogène !
Javais dans mes fiches la liste des invitées célibataires et je comptais bien men servir (tout en faisant le mec important qui sattachait à vérifier sa laser toutes les demi-heures). Je vais quand même tout faire pour être le prochain à me marier, histoire de me reposer, je vais me débrouiller autrement ! (Dailleurs sil y a des admiratrices )