Voilà, sur le sujet de la rédaction:
http://www.macg.co/news/voir/235992/aapl-sur-les-traces-de-microsoft
j'ai réagi en commençant mon commentaire par "@la redan de macgé" puis j'ai donné mon avis sur l'actualité en Bourse, sans m'intéresser aux commentaires précédents, plus axés sur la politique et apparemment plus sujets à la "baston" entre intervenants qu'à la discussion.
Dans mon cas l'objectif était de faire partager mon sentiment d'un déjà-vu sur les marchés financiers, quand la machine est lancée à plein gaz avec de la création monétaire dont la seule justification est soit-disant une aide pour éviter le crédit-crunch, alors que de toute façon ce genre d'action de la part des banques centrales ne fait qu'enrichir virtuellement les intervenants financiers, banques commerciales au premier niveau, puis des hedges funds au second niveau, leur permettant de s'accaparer des richesses sans trop d'effort, gonflant le prix des actions et matières premières sur les marchés alors que la demande va dans l'autre sens depuis 2008.
On décapite ce qui reste de l'économie réelle, j'intervenais là-dessus. Or on m'a effacé mon commentaire. Que je ne peux rééditer ici. En tout les cas je souhaite savoir au moins ce qui a été la cause de son effacement.
Aurais-je été considéré comme offensant vis-à-vis de la rédaction? Pouvez-vous poster mon commentaire et me montrer où? Est-ce pour autre chose? Laquelle? C'est possible de m'expliquer au moins ce qui n'allait pas.
Sinon, pour "yyyes" je te cite :
"@h4l3 :
toi qui est un puits de science boursière, peux tu nous siter une entreprise de cette taille et avec des résultats équivalent qui n'ai pas versé le moindre dividende depuis 15 ans ?"
Sache que mon objectif n'était pas du tout de me passer de la paumade sur mon orgueil, il ne faut pas lire cela mais plutôt de partager un avis. Jusqu'ici mon sentiment était que l'action allait se casser plus tôt, mais entre temps il y a eu de l'argent gratuit créé à partir de rien qui est entré dans ces marchés, et permet de faire monter les enchères.
Il faut savoir que l'action AAPL n'est pas corrélée à l'entreprise, mais c'est le cas de toute chose qui entre dans le monde merveilleux des marchés financiers. Quand la différence est faible ce n'est pas trop gênant, et quand les dirigeants de l'entreprise mène la politique au dessus des souhaits des actionnaires, c'est encore mieux. D'où un bon point à apporter sur le jugement de Jobs, c'est parmi ses plus fortes réussites au sein de l'entreprise, que d'avoir su imposer sa vision de la gestion financière. Si Cook le suit ça limitera la casse.
Car de la casse il y aura, je ne prédis rien je lis juste les chiffres. Jusqu'à 2008 il y a eu 900 milliards de $ créé et effectivement existants, le reste était de la dette. En 4 ans, Bernanke en a créé 2000 milliards de plus, et la dette a giclée. Il existe au total plus de 50 000 milliards de $ sous forme d'actifs dits "réels" et dette (qui n'est que du vent car soi-disant c'est une richesse anticipée... la blague là quand même)
Donc je te prie de comparer les 900 milliards réellement créé par l'économie depuis plus d'un siècle et demi avec les 500 de capitalisation. Tu t'interroge? A la Bourse, on joue sur la valeur future, alors quand on parie sur un an ça va, mais quand on en est à valoriser une entreprise sur 10 fois sa valeur réelle au titre qu'elle continuera de prospérer on joue gros. Et comparer Apple au reste des valeurs déjà bien atteinte en disant "Apple est sous-estimée par rapport à d'autres" c'est voir à l'envers. En réalité Apple est surestimée, mais ce sont les autres qui sont encore plus surestimées.
Ce qui se passe dans le monde financier ne vous fait pas réagir? Que la BCE créée 489 puis hier 530 milliards, histoire de maintenir le château de carte encore un peu plus, non vraiment ça ne vous choque pas?
Dans le monde il y avait environ 9 800 milliards d'actifs libellés en euros. En deux mois on en a créé 1 000 à partir de rien, et vous vous étonnez de voir des valeurs boursières monter? Mais c'est normal, quand on place autant d'argent dans cette cour des miracles il faut bien choisir son cheval, et Apple fait rêver mais c'est tout.
Ce que je veux dire, c'est que les actionnaires voient la valeur de leur titre augmenter à une vitesse qui ne correspond pas à ce que possède Apple. Si en plus ils finissent par avoir droit aux dividendes, ces derniers seront calculés en fonction de la valeur de l'action, mais l'argent qui les alimenteront seront pris depuis les bénéfices réels.
Exemple: l'entreprise gagne cette année 1000. Sa valeur boursière est de 2000, et elle avait promis 1% de la valeur de l'action en dividende. A la fin de l'année, elle doit donner 20 qu'elle prend des 1000 gagnés. Les années passent, la valeur boursière est de 10 000 et le bénéfice toujours de 1000, là elle doit ponctionner 100 (1% de 10 000) mais pas sur les 10 000 car ça ne lui appartient pas, mais sur les 1000 gagnés.
Au revoir les bénéfices réinjectés dans la R&D, au revoir les primes aux salariés, au revoir les réserves de cash. Tout le problème des entreprises surévaluées. Et vu les soucis financiers des banquiers, qui luttent à cacher leur pertes colossales, Apple est dans le viseur, j'en suis persuadé.
Après je me suis déjà trompé sur l'heure fatidique de l'écroulement de notre système financiers, en 2005 quand je lisais des articles sur les chiffres américains de l'immobilier, je croyais naïvement que cela se verrait dès 2006 mais en fait il a fallu 2008 pour que ça transpire bien comme il faut aux yeux des peuples et qu'ils s'en prennent une grosse claque.
Aujourd'hui, j'ai cru qu'en mars 2012 tout se précipiterait mais les financiers n'ont pas encore épuisé leur astuces comptables. Si je me trompe sur l'heure comme tout le monde, car finalement personne ne peut rien prédire, je sais qu'on ne peut jouer autant avec le fictif, et là c'est l'Histoire qui le montre. A force de créer de la monnaie à partir d'aucune valeur de compensation, on finit par tout faire péricliter, le rapport avec AAPL c'est qu'elle est libellée avec l'une des pires monnaies de l'histoire, le dollar. Qui plus que jamais a été créé en trop grosse quantités. Passer de 900 milliards à 3 000 en actif réel en l'espace de 4 ans (2008-2012) ça aura des conséquences. Atteindre plus de 50 000 milliards d'actifs, dettes comprises, c'est juste violent.
Il n'y a pas assez d'arbres sur terre pour les imprimer, même si on ne faisait que des 100 $. Si vous ne comprenez toujours pas ce qui se passe là je ne peux rien. Une dernière chose:
10 personnes représentent l'économie, deux d'entre eux prêtent aux autres qui travaillent et remboursent. Ils prêtent sur ce qu'ils ont. Puis une personne vient dire à ses créanciers "désolé je suis ruiné". Ils se disent "c'est pas grave, on peut encaisser le choc".
Notre situation est comparable mais avec les 2 créanciers qui ont prêté ce qu'ils n'ont pas, et les 8 autres qui ne peuvent pas rembourser. Les 2 créanciers sont mieux armés que les 8 autres, même si les 8 font l'économie réelle et pourraient s'en rendre compte.
Sur ce...
http://www.macg.co/news/voir/235992/aapl-sur-les-traces-de-microsoft
j'ai réagi en commençant mon commentaire par "@la redan de macgé" puis j'ai donné mon avis sur l'actualité en Bourse, sans m'intéresser aux commentaires précédents, plus axés sur la politique et apparemment plus sujets à la "baston" entre intervenants qu'à la discussion.
Dans mon cas l'objectif était de faire partager mon sentiment d'un déjà-vu sur les marchés financiers, quand la machine est lancée à plein gaz avec de la création monétaire dont la seule justification est soit-disant une aide pour éviter le crédit-crunch, alors que de toute façon ce genre d'action de la part des banques centrales ne fait qu'enrichir virtuellement les intervenants financiers, banques commerciales au premier niveau, puis des hedges funds au second niveau, leur permettant de s'accaparer des richesses sans trop d'effort, gonflant le prix des actions et matières premières sur les marchés alors que la demande va dans l'autre sens depuis 2008.
On décapite ce qui reste de l'économie réelle, j'intervenais là-dessus. Or on m'a effacé mon commentaire. Que je ne peux rééditer ici. En tout les cas je souhaite savoir au moins ce qui a été la cause de son effacement.
Aurais-je été considéré comme offensant vis-à-vis de la rédaction? Pouvez-vous poster mon commentaire et me montrer où? Est-ce pour autre chose? Laquelle? C'est possible de m'expliquer au moins ce qui n'allait pas.
Sinon, pour "yyyes" je te cite :
"@h4l3 :
toi qui est un puits de science boursière, peux tu nous siter une entreprise de cette taille et avec des résultats équivalent qui n'ai pas versé le moindre dividende depuis 15 ans ?"
Sache que mon objectif n'était pas du tout de me passer de la paumade sur mon orgueil, il ne faut pas lire cela mais plutôt de partager un avis. Jusqu'ici mon sentiment était que l'action allait se casser plus tôt, mais entre temps il y a eu de l'argent gratuit créé à partir de rien qui est entré dans ces marchés, et permet de faire monter les enchères.
Il faut savoir que l'action AAPL n'est pas corrélée à l'entreprise, mais c'est le cas de toute chose qui entre dans le monde merveilleux des marchés financiers. Quand la différence est faible ce n'est pas trop gênant, et quand les dirigeants de l'entreprise mène la politique au dessus des souhaits des actionnaires, c'est encore mieux. D'où un bon point à apporter sur le jugement de Jobs, c'est parmi ses plus fortes réussites au sein de l'entreprise, que d'avoir su imposer sa vision de la gestion financière. Si Cook le suit ça limitera la casse.
Car de la casse il y aura, je ne prédis rien je lis juste les chiffres. Jusqu'à 2008 il y a eu 900 milliards de $ créé et effectivement existants, le reste était de la dette. En 4 ans, Bernanke en a créé 2000 milliards de plus, et la dette a giclée. Il existe au total plus de 50 000 milliards de $ sous forme d'actifs dits "réels" et dette (qui n'est que du vent car soi-disant c'est une richesse anticipée... la blague là quand même)
Donc je te prie de comparer les 900 milliards réellement créé par l'économie depuis plus d'un siècle et demi avec les 500 de capitalisation. Tu t'interroge? A la Bourse, on joue sur la valeur future, alors quand on parie sur un an ça va, mais quand on en est à valoriser une entreprise sur 10 fois sa valeur réelle au titre qu'elle continuera de prospérer on joue gros. Et comparer Apple au reste des valeurs déjà bien atteinte en disant "Apple est sous-estimée par rapport à d'autres" c'est voir à l'envers. En réalité Apple est surestimée, mais ce sont les autres qui sont encore plus surestimées.
Ce qui se passe dans le monde financier ne vous fait pas réagir? Que la BCE créée 489 puis hier 530 milliards, histoire de maintenir le château de carte encore un peu plus, non vraiment ça ne vous choque pas?
Dans le monde il y avait environ 9 800 milliards d'actifs libellés en euros. En deux mois on en a créé 1 000 à partir de rien, et vous vous étonnez de voir des valeurs boursières monter? Mais c'est normal, quand on place autant d'argent dans cette cour des miracles il faut bien choisir son cheval, et Apple fait rêver mais c'est tout.
Ce que je veux dire, c'est que les actionnaires voient la valeur de leur titre augmenter à une vitesse qui ne correspond pas à ce que possède Apple. Si en plus ils finissent par avoir droit aux dividendes, ces derniers seront calculés en fonction de la valeur de l'action, mais l'argent qui les alimenteront seront pris depuis les bénéfices réels.
Exemple: l'entreprise gagne cette année 1000. Sa valeur boursière est de 2000, et elle avait promis 1% de la valeur de l'action en dividende. A la fin de l'année, elle doit donner 20 qu'elle prend des 1000 gagnés. Les années passent, la valeur boursière est de 10 000 et le bénéfice toujours de 1000, là elle doit ponctionner 100 (1% de 10 000) mais pas sur les 10 000 car ça ne lui appartient pas, mais sur les 1000 gagnés.
Au revoir les bénéfices réinjectés dans la R&D, au revoir les primes aux salariés, au revoir les réserves de cash. Tout le problème des entreprises surévaluées. Et vu les soucis financiers des banquiers, qui luttent à cacher leur pertes colossales, Apple est dans le viseur, j'en suis persuadé.
Après je me suis déjà trompé sur l'heure fatidique de l'écroulement de notre système financiers, en 2005 quand je lisais des articles sur les chiffres américains de l'immobilier, je croyais naïvement que cela se verrait dès 2006 mais en fait il a fallu 2008 pour que ça transpire bien comme il faut aux yeux des peuples et qu'ils s'en prennent une grosse claque.
Aujourd'hui, j'ai cru qu'en mars 2012 tout se précipiterait mais les financiers n'ont pas encore épuisé leur astuces comptables. Si je me trompe sur l'heure comme tout le monde, car finalement personne ne peut rien prédire, je sais qu'on ne peut jouer autant avec le fictif, et là c'est l'Histoire qui le montre. A force de créer de la monnaie à partir d'aucune valeur de compensation, on finit par tout faire péricliter, le rapport avec AAPL c'est qu'elle est libellée avec l'une des pires monnaies de l'histoire, le dollar. Qui plus que jamais a été créé en trop grosse quantités. Passer de 900 milliards à 3 000 en actif réel en l'espace de 4 ans (2008-2012) ça aura des conséquences. Atteindre plus de 50 000 milliards d'actifs, dettes comprises, c'est juste violent.
Il n'y a pas assez d'arbres sur terre pour les imprimer, même si on ne faisait que des 100 $. Si vous ne comprenez toujours pas ce qui se passe là je ne peux rien. Une dernière chose:
10 personnes représentent l'économie, deux d'entre eux prêtent aux autres qui travaillent et remboursent. Ils prêtent sur ce qu'ils ont. Puis une personne vient dire à ses créanciers "désolé je suis ruiné". Ils se disent "c'est pas grave, on peut encaisser le choc".
Notre situation est comparable mais avec les 2 créanciers qui ont prêté ce qu'ils n'ont pas, et les 8 autres qui ne peuvent pas rembourser. Les 2 créanciers sont mieux armés que les 8 autres, même si les 8 font l'économie réelle et pourraient s'en rendre compte.
Sur ce...