De la vie des macgéens

Si l'auxiliaire est "être", le participe passé s'accorde toujours avec le sujet du verbe
Pas sur, il y a le problème des verbes pronominaux. Je ne sais jamais si ma nièce s'est fait ou faite prendre les doigts dans le pot de confiture. Par contre mon ex s'est fait, et pas faite, la malle, ça s'est sur.
 
PS : tout ça pour dire que si tu as un truc imparable, je prends.
ou remplacer le participe passé par un verbe du 3e groupe :

Exemple :

Je l'aurais cogné, le rustre
je l'aurais mordu le rustre

un truc imparable pour pas se trompé
un truc imparable pour pas se mordre donc er
 
  • J’aime
Réactions: Louisjoudig
Pas sur, il y a le problème des verbes pronominaux. Je ne sais jamais si ma nièce s'est fait ou faite prendre les doigts dans le pot de confiture. Par contre mon ex s'est fait, et pas faite, la malle, ça s'est sur.
Oui, j'oubliais : si le verbe pronominal est suivi d'un infinitif, on ne fait pas l'accord du participe passé. Dans ton exemple, on dit donc "Elle s'est fait prendre les doigts dans le pot de confiture", le modèle est exactement le même que celui de l'ex qui s'est fait la malle.
 
...
Un collègue me dit : "Pour les participes passés, mon oncle m'avait donné un truc imparable pour pas se tromper"
"C'est quoi ?", lui dis-je.
"Je ne sais plus, j'ai oublié"
Je l'aurais cogné, le rustre.

PS : tout ça pour dire que si tu as un truc imparable, je prends.
Ceci a déjà été discuté ici dans Actualités amusantes... ou pas
 
  • J’aime
Réactions: peyret
Je ne savais pas qu'elle ne la présentait plus. De toute façon, cette émission ne m'a jamais intéressé, je ne jure que par Top Gear, apostrophes et des chiffres et des lettres (en ce qui concerne les émissions de divertissement bien sûr).

J'ai ! Si l'auxiliaire est "être", le participe passé s'accorde toujours avec le sujet du verbe. Si l'auxiliaire est "avoir", ça se complique, il y a deux cas :
  • Si le COD du verbe d'action se situe avant celui-ci, le participe passé s'accorde avec ledit COD ;
  • Sinon, le participe passé ne s'accorde avec rien du tout.
Je ne sais pas si c'est clair, mais lorsque j'ai un doute, je me réfère toujours à cette règle.
c'est une règle issue des copistes du Moyen-Âge

Les écoliers maudissent les moines copistes

Petit retour en arrière, à l’époque où les enfants n’allaient pas à l’école et où seuls les moines copistes* maîtrisaient l’écriture.

Quand un moine écrit Les disciples que Jésus a vus. Au moment où il écrit vus, il sait qu’il s’agit des disciples et donc il ajoute un S au participe passé. Mais s’il écrit, Jésus a vu les disciples, quand il écrit vu, il ne peut pas faire l’accord, car il ne sait pas ce que Jésus a vu.

Alors certes, vous pouvez argumenter et dire, ces moines étaient vraiment paresseux, car il suffisait de revenir en arrière et rajouter le S. Sauf qu’à l’époque, on écrit sans séparer les mots. Donc rajouter le S est compliqué.



Si l’on doit cette règle aux moines copistes, on doit sa diffusion au poète Clément Marot qui, voyant l’application de cette règle d’accord en Italie, la rapporta en France. Ce qui inspira à Voltaire une célèbre phrase, qui ne manque pas d’humour : « Clément Marot a ramené deux choses d’Italie : la vérole et l’accord du participe passé. Je pense que c’est le deuxième qui a fait le plus de ravages ! »
 
En fait, ça vient plutôt du latin, langue dans laquelle les participes passés s'accordent en genre, en nombre et au cas du nom auquel ils se réfèrent ; mais il est vrai que c'est Marot qui avait proposé de fixer cette règle. Je l'avais oublié, mais ça me revient en mémoire maintenant que tu le dis. Je crois que c'est mon prof de grec de khâgne qui me l'avait appris...
 
La "règle" d'accord du participe passé avec le verbe avoir n'est que de la logique pure et simple.

Une phrase se déroule mot après mot du début jusqu'à la fin.
Si, en arrivant au participe passé, on a déjà rencontré le mot avec lequel l'accord se fait, alors l'accord est possible...
Dans le cas contraire, l'accord est impossible.

J'ai mangé...
J'ai mangé des fraises.
Les fraises que j'ai mangées étaient délicieuses.
 
  • J’aime
Réactions: peyret