Et avec la tête ? [V.4]

Disqualifié pour le coup ? (qui aime bien, châtie bien). ;)

Par période, je me sens pégueuse, collante mais sucrée, comme le miel, entourée de votre affection mes amis, mes abeilles !! Et puis des abeilles dans un potager, quoi de plus naturel !
et d'autre j'ai besoin d'Ecrire, j'adore çà.
L'inspiration est là mais, hors de question de continuer mon livre, où le couteau ne cesse de remuer ma plaie, je ne fais que de la réveiller
Rose Kennedy disait :
On dit souvent que le temps guérit toutes les blessures. Je ne suis pas d'accord. Les blessures demeures intacts. Avec le temps, notre esprit afin de mieux se protéger, recouvre ses blessures de bandages, et la douleur diminue... mais elle ne disparaît jamais.


Les temps sont dures, mes temps précisément, plus de voyages, plus de bouffées d'oxygène...mais j'ai un forum d'expression !! :eek:
 
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Réactions: Human-Fly
Être angélique devant la mourante bouteille c'est pas rationnel. Sans se déboucher une autre boutanche on est heureux venir forumer en vie.

(C'est pas pour les sourdingues)
 
Dernière édition:
Les délais ne sont pas mathématiquement indiqués dans mon coeur littéraire alors je viens doucement mais sûrement! A priori, j'attends un peu de participants;)
Bon allez je vous dis tout cela vendredi au plus tard.
J'aime bien la venue de Sly dans le délai en pointillés.
Ne soyons pas à cheval sur telle ou telle règle. On essaie de créer, de partager, d'imaginer.
 
Dernière édition:
Allez zouh, j'aime profondément la mélancolie du petit dragon; le coup du cordon de Nelly est réussi. Et finalement, l'humour de Sly m'étonne et se trouve bien logé et j'aimerais bien découvrir quel sujet cet esprit va nous inventer. Alors Vive Sly!
 
J'y réfléchis et je viens vers vous, probablement pas avant la fin du WE ;)
Mais c'est que je serais presque en avance ! :)



Thème : vacances bien méritées à la mer…

Les cinq mots :
Biberon
Chaise-longue
Chevalier
Porte
Saturne



Deadline : dimanche 6 septembre, 23:00

Longueur du texte : liberté totale :up:



La parole est à vous :up:
 
Je suis trop terre à terre, la science-fiction je n'arriverai jamais à pondre quelque chose
 
Fin 2020, un virus ayant absorbé tout l’oxygène de la planète. La Terre fut décimée et vidé de toute vie humaine.

Depuis son hublot, on aperçoit une vaste étendue d’eau salée bordait par une plage.
Chevalier Laspalès, qui avait quitté la planète, à bord de son vaisseau spatial, avait pu rejoindre Saturne, en empruntant la porte de la voie lactée.
Aujourd’hui seul et mélancolique, se remémorant ses dernières vacances, prises quelques années auparavant.
Il fut pris d’hallucinations en imaginant l’appel frénétique de la chaise longue !
Besoin de vacance pour cet astronaute de renom, terrassé d’un coup de blues.

Pour revenir à sa triste réalité, reprendre ses esprits et ne pas tomber dans la paranoïa, il bu un coup de son breuvage, toujours pendu autour de son cou : un collier assorti d’un biberon de whisky.
 
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Réactions: Human-Fly
départ tôt de Périgueux et arrivée dans la soirée en Bretagne.

un lustre après être sorti du biberon le dabe m'emmena en famille chez l'oncle et la tante Glon de Vannes, première escapade en Bretagne dont je me souvienne.

nous surnommions la grand-tante "tante madeleine" car c'était une de ses spécialités culinaires*.

le propre du grand-oncle étant les trois boutanches (à minima) de Gros Plant liquidées quotidiennement avec, au grand dam de papa et à notre grande frayeur, une balade régionale dans la Dauphine noire bien remplie d'êtres humains sous les hurlements répétés des rapports de la boite de vitesse passés à l'arrache, les anecdotes sont multiples.

deux exceptions cependant à son cépage favori, l'œil pétillant il sortait avec mon père par la porte de sa cave, pour la famille seulement, un Saturne rouge pour accompagner le rosbif et un Domaine Chevalier blanc pour le dessert, nectars offerts par un Compagnon de la Libération.

visite à la presqu'île de Quiberon et après la baignade, avec masques et tubas pour reluquer les crustacés et les monokinis et bikinis, le grattage obligatoire des dessous de petons dépassant de la chaise-longue afin d'ôter aux autres baigneurs le "goudron" de grande qualité récolté auprès des excellentes galettes bretonnes disséminées deci delà au fond de cette eau salée au demeurant parfaitement cristalline.

retour en une longue journée, les routes en 1960 étaient parsemées d'agglomérations et d'arbres, le temps passait vite quand même en papotant sur les tout récents et pas encore déformés ou enjolivés souvenirs de ces quinze derniers jours et par le jeu favori : quelle est la couleur, la marque ou le numéro de département de la prochaine automobile croisée ?

aujourd'hui "nous croisons" donc en Peugeot vert tilleul, avec en sus un petit 71 à droite de la plaque minéralogique.



* la voici ma madeleine cher Sly54, mais pas de Proust. ;)
 
Je suis trop terre à terre, la science-fiction je n'arriverai jamais à pondre quelque chose
Je ne crois quand même pas avoir orienté le thème vers la SF ! OK, j'ai juste mis Saturne… ;)



Fin 2020, un virus ayant absorbé tout l’oxygène de la planète. La Terre fut décimée et vidé de toute vie humaine.
[…]
Pour revenir à sa triste réalité, reprendre ses esprits et ne pas tomber dans la paranoïa, il bu un coup de son breuvage, toujours pendu autour de son cou : un collier assorti d’un biberon de whisky.
Ah oui, tu es vraiment partie sur la SF !
Bien joué :up:
 
sûrement du 54 :coucou:, en fait n'ayant ni lu ni parcouru même en zigzag Proust je pensais à une nenette qu'il avait connu, et en sus je n'avais pas vraiment compris ton aparté citant "la madeleine de Proust de litobar71" dans une autre conversation, bref...
je crois me souvenir que les madeleines de la grand-tante avait une taille fortement respectable, genre pour une dizaine de personnes à vue de mémoire, un gros gâteau en somme et non pas des miettes comme ailleurs !
 
Je reposte le thème et la dead line, sait-on jamais, dès fois que cela attire d'autres posteurs…


Thème : vacances bien méritées à la mer…

Les cinq mots :
Biberon
Chaise-longue
Chevalier
Porte
Saturne



Deadline : dimanche 6 septembre, 23:00

Longueur du texte : liberté totale :up:
 
Mais c'est que je serais presque en avance ! :)



Thème : vacances bien méritées à la mer…

Les cinq mots :
Biberon
Chaise-longue
Chevalier
Porte
Saturne



Deadline : dimanche 6 septembre, 23:00

Longueur du texte : liberté totale :up:



La parole est à vous :up:

Des vacances à la mer, enfin!...
En amoureux, qui plus est...
Bien méritées, ces vacances?...
Bien désirées, sans l'ombre d'un doute...

Pour la plupart des gens, rien de plus normal.
Pour moi, une exception.
Une fille de rêve... Plus jeune que moi, sans qu'on puisse toutefois me reprocher de l'avoir prise au biberon. Et enfin les vacances idéales...
Juste partager du temps, juste le plaisir de sa présence dans ce cadre idyllique...

Chaque instant avec elle faisait l'objet d'une délectation sans pareil.
Ne serait-ce qu'en rapprochant ma chaise longue de la sienne, sans forcément d'intention coquine. Parfois sans autre but que la tendresse.
Ou même seulement la regarder un peu, l'entendre, la savoir auprès de moi...

Je m'étais toujours perçu comme son serviteur, son chevalier servant. Je n'avais pas d'autre but que lui faire plaisir. Juste essayer de la rendre heureuse.
Parfois, ne rien espérer d'elle qu'un simple sourire...
Parfois, aussi, regarder vers l'avenir et espérer que cela durerait toujours.
Rêver aussi à des clichés idiots... Comme approcher de la chambre conjugale... Et la porter dans mes bras pour franchir avec elle le seuil de la porte...

Cette bague à son doigt, j'aurais voulu qu'elle la portât pour toujours... Pour qu'il furent liés à jamais, comme Saturne et son anneau.
Mais parfois, Saturne pas rond...
Et me voici seul face à la mer, par cette belle nuit d'été que j'aurais tant voulu partager avec elle...
Peu importe qui a rompu, qui le premier a réalisé que nos rêves et nos vies n'avaient pas si bien coïncidé que ça.
Me voici à nouveau seul après une belle histoire qui n'aura pas la fin que j'espérais.

Et toi, l'étoile filante qui vient d'apparaître, et déjà, de disparaître, que racontes-tu?...
Surgie de nulle part, et si pressée de filer vers tout et n'importe quoi...
Un peu perdue, ma belle?...
Un peu comme moi...