Franswa a dit:Une cagoule, ça se repasse pas :siffle:
La mienne est en tergal...
En même temps je sais meme pas ce que c'est le tergal, ni repasser d'ailleur, mais bon...
Franswa a dit:Une cagoule, ça se repasse pas :siffle:
sonnyboy a dit:La mienne est en tergal...
En même temps je sais meme pas ce que c'est le tergal, ni repasser d'ailleur, mais bon...
Qui a drogué ce nioube ???B00 a dit:Tout doit disparaître
Cette pensée, où s'exprime une haine historique de la negativité, conduit à terme à s'en défaire.En fait, la négavité est tout ce qui résiste, et notamment la matérialisation des choses.Le capitalisme vise, dans son fonctionnement idéal, à se délester de cette machine à ralentir les échanges qui serait la réalité - un peu comme une énergie se trouve ralentie par les canaux qui la distribuent.
Toute chose court vers son abstraction : les processus, les pratiques, l'art, la vie, la reproduction voient leur évolution conduite par un frénétique désir d'échapper à leur matérialité.Au delà d'un certain niveau de complexité,tout dispositif-politique, social,économique,culturel, symbolique...-entre dans la spirale autoréférencielle: le référent de l'art devient l'art celui de la science, la science, etc.Tout devellopement produit nécessairement une inflation du rapport à soi et une coupure progressive avec l'altérité.Le progrès se fait contre l'autre, sur le dos de son expulsion.L'autophagie est la pratique terminale de cette trajectoire : le stade ou l'Autre a disparu, et où l'on peut plus se nourrir, avec une délectation mêlé d'effroi et de dégoût, que de soi-même.
Le capitalisme mondialisé est la occurrence historique de ce mouvement, son achévement autant que l'application systématique de l'autophagie à tous les étages de l'Etre.
Même s'il progresse par dévoration des petits par les gros, même s'il est animé par une mythologie du prédateur et par une mystique de la prédation comme un acte où s'accomplirait pleinement son essence, le capitalisme ne suit aucunement la loi de la jungle, car celle-ci est formulée pour maintenir en place un ordre écologique. Alors que cette loi du capitalisme n'est pas de manger l'autre - celui-ci a disparu, même son idée à disparu -, mais de se manger soi-même.
L'une des occurrences les plus spectaculaires de l'autophagie du capitalisme est l'entre dévoration des entreprises.Que se soit sous la forme d'OPA, de fusion-acquisition ou de joint-venture, les modes de propagation du capital se passe par assimilation du même.
Qu'elle qu'en soit la forme, le mode de progression est l'absorption : pour grossir, il faut manger.On se dévore entre soi.On dévore en incluant.On grossit en se mangeant soi-même.On grossit en allant jusqu'à faire disparaître le support matériel qui nous fait vivre.On se mange par haine de soi, paradoxe d'une dévoration, non par désir ou appétit, mais par volonté d'extermination de la diversité, par désir "unitaire".
Le capitalisme a tout incorporé, tout ingéré, tout assimilé, est en passe de tout digérer.Ayant rejeté toute altérité, ayant réussi à dissoudre l'idée même d'extériorité, tout étant désormais interne à lui, tout relevant désormais de lui et sa dogmatique de la dérégulation, le capitalisme ne peut-être que fondamentalent autophagique.Il est dès lors logiquement voué à se dévorer lui-même, puisqu'il doit nécessairement détruire une matière pour que la production de plus-value ait lieu.
L'ensemble du fonctionnement du système capitalisme représente une chaine alimentaire autophage dont le but - ou la fin - est sa propre disparition par auto-assimiaion.
Ainsi le capitalisme est certainement ce qu'il y a de plus révolutionnaire pour renverser le capitalisme.Depuis longtemps, l'utopie de le remplacer par son antonyme symétrique a été anéantie par la vaporisation du bloc communiste. C'est même l'idée d'altérité à ce système qui a disparu, puisque c'est l'idée d'altérité elle-même qui a disparu.Plus d'espoir de remplacer le capitalisme par "autre chose".Ce système "altericide" est même parvenu à résorber l'extériorité de la réalité au système : il est devenu la réalité.
Disparaissant, le capitalisme fera disparaître la réalité en même temps que lui.Ayant pris la forme de la réalité, en disparaissant par autodévoration, il aura fait disparaître la réalité.Travaillant à faire place nette de sa propre existence, oeuvrant vaillamment, avec acharnement même, à sa propre disparition, lorsque le capitalisme se sera dévoré lui-même, lorsqu'il aura tout absorbé, il n'aura pas seulement disparu, il aura fait disparaître la totalité de la réalité qui le soutenait et à à laquelle il donnait forme, engloutie dans la disparition de la consommation irrémédiable de tout.
Jamais il n'y aura à ce point rien eu.Jamais nous n'aurons connu de temps où nous aurons à nous tenir "dans" rien.Nous avons l'habitude culturelle d'exister "dans" quelque chose ou "sur " quelque chose.Sur quoi repose l'humain lorsqu'il ne repose plus sur rien, qu'est-ce qui soutient l'humain lorsque tous les piliers qui le soutenaient et lui donnaient sa forme ont disparu?En qui et qui et sur quoi sommes-nous, en tant qu'êtres humains, lorsque tout ce en quoi et sur quoi nous reposions (catégories, matériaux, logiques, valeurs, etc.)a disparu?Quelle nouvauté(et pourquoi pas quelle évolution ou quel progrès?) est apportée par cemouvement qui affecte tout le monde sans discrimination et qui touche tous les humains, les discours, les sociétés, l'écosystème planétaire lui-même?Là forcés d'inventre une nouvelle réalité, nous aurons à apprendre à exister dans rien, et même sur rien.Vraisemblablement appuyés par la biologie et les biotechnologies, et la prise en main du devenir qu'elles autorisent, nous devons inventer une ontologie et une logique compatible avec cet nouvel état de l'Etre.
Mais, avant, nous connaîtrons l'heure de l'ombre la plus courte, tout simplement parce qu'il n'y aura plus rien qui puisse se tenir debout pour s'interposer au soleil, créant par là une ombre.Plus d'ombre et plus de corps pour faire ombre, ni même de sol où l'ombre pourrait se projeter.Plus rien.Plus rien du tout.Ayant fait disparaître l'Autre, nous connaîtrons le rien d'une façon absolument radicale, neuve, sans espoir ni nostalgie.Car notre mémoire aura aussi été consommée.Brûlée, confiée à des rapports instables, puis evanouie.La mémoire est la présence du temps en nous, en même temps que la négation du temps car tout y est coprésent.Elle sera pourtant exterminée avec une violence sans précédent, car elle nous rappelle le fait que nous sommes des êtres temporels.
L'omniprésence contemporaine de la catégorie d'espace fai de nous des êtres sans temps.Comment aborder ce rapport à l'Etre qui s'exprime à travers la prévalence dictatoriale d'une catégorie(l'espace) au détriment d'une autre(le temps)?Pourtant le capitalisme, contraint par ces propres modes de progression à tout consommer, est condamné à se débarrasser aussi de l'espace : il n'y aura plus rien.
Nous cherchons l'éternité, la pure spatialité a-temporelle de l'éternité.Nous l'aurons.Nous connaîtrons la glaciation de l'eternel présent.Celui qui nous a fait nous tenir -arc-boutés dans la fabrication autonome de notre identité -dans l'oubli du passé et la terreur de l'avenir.
Encore une autre enquête Stook !!!supermoquette a dit:Qui a drogué ce nioube ???
sonnyboy a dit:Ceci dit, amok m'a déjà promis une place d'abominable docteur sonny....
supermoquette a dit:... c'est pas trop gras un nioube ? pasque j'ai un peu de choléstérol quand même :o
Franswa a dit:Encore une autre enquête Stook !!!
Y en a un qui s'amuse à droguer les nioubes...
C'est peut être le même pour tousstook a dit:ok, j'enquete...mais je sais dors et deja qui m'a drogué...
pour les autres, c'est une autres histoires...
N°6 a dit:Je peux crier des slogans idiots dans mon mégaphone ? :siffle:
J'espère aussistook a dit:bon, je pars pour 24 heures, j'espere qu'en revenant, vous serez pret pour la mobilisation generale... :o
stook a dit:bon, je pars pour 24 heures, j'espere qu'en revenant, vous serez pret pour la mobilisation generale... :o
Le capitaine ou le navire ?-lepurfilsdelasagesse- a dit:Le capitaine quitte le navire
avant même qu'il ne soit coulé...
:mouais:
teo a dit:Ceci est un entr'acte.
La révolution reprendra dans 24h. Veuillez garder vos tickets et faites vous établir une contremarque au cas où vous désireriez quitter les forums.
Il est rappelé que des en-cas, boissons chaudes ou fraiches, friandises et pistolets mitrailleurs sont en vente dans la salle.
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Fin du Couvre-Feu demain 20h41 et reprise des hostilités.
:love: Nous vous remercions de révolutionner MacGeneration.com :love:
sonnyboy a dit:Petit comique va...
C'est pas en écoutant tes saloperies que tu vas pouvoir faire la révolution !!!
teo a dit:Je ne faisais que l'interlude, je n'ai jamais dit que j'avais la passion révolutionnaire.
La passion des révolutionnaires, éventuellement mais ce n'est même pas certain
Je serai du genre scribe. J'écrirai ce que je verrais.
Les tampons pomme de terre. Les bons de ravitaillements. Le travail souterrain. C'est de plus en plus difficile, je te l'accorde. Mais... ça me permet d'écouter mes saloperies tranquille.
Je préfère toujours en écouter qu'en dire. Et vive le goudron et surtout les plumes :rateau:
Ah! le glougloutement chuchoté de la daube en train de mijoter : tu vas pas me dire que ça te plait pas, Sonny !sonnyboy a dit:Qu'on lui arrache les burnes !!!
Il fait que écouter de la daube....