Dans quelques semaines Léopard qui arrive, embarquera en standard, une composante qui à sa sortie avait fait couler beaucoup d'enccre. je veux parler de Boot camp. D'autre part, deux acteurs du logiciel ont dévoilé ce mois-ci deux logiciels de virtualisation sur Mac qui auront de plus en plus de l'importance.
N'oublions pas également que Léopard, contrairement à ses prédécesseurs arrive avec une couronne royale, une certification UNIX 03 qui le place d'emblée parmi les grands OS d'IBM, de Sun et d'HP qui font tourner les applications vitales des plus grosses Entreprises de la Planète.
Dans cet article, j'aimerai préciser ce qu'est la virtualisation, ses enjeux dans l'informatique de demain, l'opportunité qu'elle représente pour Apple, et dans une moindre mesure pourquoi Microsoft semble redouter cette technologie.
Depuis le lancement de Windows 95 plus exactement, beaucoup ont pensé, à tord ou à raison, que le PC avait rattrapé son retard sur le Mac qui avait, dix ans auparavant, introduit une interface graphique qui le plaçait comme étant La machine la plus avancée et sur laquelle il fallait travailler. C'était le temps où Apple avait une part de marché à deux chiffres.
Les années qui suivirent furent les plus pénibles d'Apple. Beaucoup de ceux qui admiraient le Mac et avaient embrassé le monde PC souvent à contre coeur, rêvaient d'un Mac pouvant faire tourner la multitude d'applications Windows. Problème, le Mac et le PC non seulement avaient chacun leur propre architecture, mais de plus ils tournaient sur des processeurs complètement différents.
Pour tenter de combler cette lacune, on a vu surgir ici et là des softs permettant d'émuler le PC sous Mac. Le plus célèbre étant justement Virtual PC racheté depuis par Microsoft.
A l'annonce par Steve Jobs de l'abandon du Power PC au profit des processeurs Intel, certains, dont j'en fais partie, ont rêvé d'un Mac faisant tourner Windows comme le ferait un PC.
Ce rêve, à notre très grande surprise, c'est Apple lui même qui le réalise avec le lancement de la bombe Boot camp en version beta.
Avant de continuer il est necessaire de faire le point suivant : Boot camp ça n'est pas de la virtualisation. C'est le moyen qu'a trouvé Apple de faire fonctionner le Mac comme un PC.
Boot camp permet de formatter un espace pour l'installation de l'OS de Microsoft, et permet également de formatter les ressources du Mac (souris, réseau, etc) sur CD ou DVD et les installer sous Windows comme ressources de cet OS.
La Virtualisation est une technologie datant des années 80 et même avant. Elle a été introduite par IBM sur ces machines que l'on appelle souvent Mainframes. J'ai eu la chance de travailler sur la plus brillante à ce jour, le système VM d'IBM. VM pour Virtual Machine justement.
Avant de présenter la virtualisation, il est nécessaire de constater que :
Aujourd'hui, les processeurs proposés par Intel, AMD et les autres, ont une puissance beaucoup plus importante que celle qui est nécessaire pour faire fonctionner nos applications de tous les jours.
Aussi, pour une machine, au lieu de parler d'une puissance, on peut plutôt parler des puissances. Prenons comme unité de mesure, une machine pour faire tourner photoshop tout seul de manière convenable.
Cette machine aurait par exemple la puissance d'un processeur G5, une mémoire de 2 Gigas, une carte graphique Nvidia ou ATI lambda.
Supposons que nous disposions d'une machine ayant 4 processeurs double core ayant chacun une puissance équivalente à celle d'un G5, une mémoire de 8 Gigas.
Nous voyons bien qu'une telle machine peut être divisée en quatre machines faisant tourner chacun une version de Photoshop.
Imaginons qu'un logiciel puisse justement gérer les ressources processeurs, mémoire de telle sorte que l'on puisse obtenir de manière logique (contraire de pyhsique), 4 machines.
Ce logiciel existe et a pour nom l'hyperviseur.
Les machines ainsi créées sont dites virtuelles car elles n'ont pas une existence physique.
Dans chaque machine, on installe un OS qui est COMPATIBLE avec le type de processeur. Je mets compatible en majuscule parce que c'est important. En effet, un OS non compatible avec le processeur, nécessiterait son émulation. ce qui n'est pas le cas ici.
C'est ainsi qu'avec VMware par exemple, on peut définir sur une seule machine physique Mac à processeur Intel, des machines virtuelles ayant chacun un OS compatible avec l'architecture x86 en l'occurrence, une machine virtuelle pour windows, une autre pour Linux et une autre pour Solaris.
La puissance de chaque machine virtuelle dépend comme on le voit, de celle fournie globalement par la machine physique qui les héberge.
La virtualisation est comme on le voit, une technologie très intéressante. Mais plus qu'interessante, elle est primordiale quand il s'agit de serveurs. En effet sur un mac de type iMac, Macbook ou MacBook pro, la technologie donne à un utilisateur la possibilité dutiliser sur la même machine des logicielles différents développés pour et fonctionnant nativement sur un OS.
Sur les serveurs, le fonctionnement de l'hyperviseur est programmable pour pouvoir utiliser de manère plus efficace l'ensemble des ressources physiques. on peut ainsi attribuer à chaque machine un poids pour les hiérarchiser. de cette manière, celle qui a le plus grand poids est privilégiée par rapport aux autres dans l'attrubution des ressources.
On peut ainsi définir un réservoir contenant une quantité de ressource non utilisée, et donner la possibilité à la machine ayant besoin à un moment donné, la possibilité d' en utiliser. Et lorsque deux machines ont besoin de puiser dans la réserve au même moment, ce sera celle qui a le plus grand poids qui sera prioritaire.
Cest ainsi que par exemple on peut sur une même machine, avoir des serveurs de développement et des serveurs de Production. Comme ces derniers ont une charge plus importante la nuit, ils utilisent la puissance non urilisée par les serveurs de déeloppement, qui eux sont plutôt chargés le jour.
De plus cette technologie permet aux Entreprises de faire des économies de place, d'énergie, etc. Ce qui en cette période où tout le monde est sensibilisé aux problèmes liés au gaspillage et à l'environnement, devient alors très important.
C'est pour cela qu'actuellement, IBM qui plus que les autres (Sun, HP) maîtrise mieux cette technologie, car c'est le premier à l'avoir introduite, raffle pas mal de part de maché dans les Entreprises qui s'équipent de plus en plus de pSeries d' IBM.
VMware s'est taillé une très grande réputation dans la virtualisation sur des machines à architecture X86. L'arrivée de Léopard serveur certifié UNIX 03 sur plate Forme Intel, permet aux revendeurs de proposer des Xserve pouvant accueillir des machines virtuelles assez puissantes avec VMware.
La virtualisation ne l'oublions pas est le nouveau cheval de bataille d'Intel. C'est une technologie qui commence à faire du chemin et Apple peut beaucoup en profiter.
N'oublions pas également que Léopard, contrairement à ses prédécesseurs arrive avec une couronne royale, une certification UNIX 03 qui le place d'emblée parmi les grands OS d'IBM, de Sun et d'HP qui font tourner les applications vitales des plus grosses Entreprises de la Planète.
Dans cet article, j'aimerai préciser ce qu'est la virtualisation, ses enjeux dans l'informatique de demain, l'opportunité qu'elle représente pour Apple, et dans une moindre mesure pourquoi Microsoft semble redouter cette technologie.
Depuis le lancement de Windows 95 plus exactement, beaucoup ont pensé, à tord ou à raison, que le PC avait rattrapé son retard sur le Mac qui avait, dix ans auparavant, introduit une interface graphique qui le plaçait comme étant La machine la plus avancée et sur laquelle il fallait travailler. C'était le temps où Apple avait une part de marché à deux chiffres.
Les années qui suivirent furent les plus pénibles d'Apple. Beaucoup de ceux qui admiraient le Mac et avaient embrassé le monde PC souvent à contre coeur, rêvaient d'un Mac pouvant faire tourner la multitude d'applications Windows. Problème, le Mac et le PC non seulement avaient chacun leur propre architecture, mais de plus ils tournaient sur des processeurs complètement différents.
Pour tenter de combler cette lacune, on a vu surgir ici et là des softs permettant d'émuler le PC sous Mac. Le plus célèbre étant justement Virtual PC racheté depuis par Microsoft.
A l'annonce par Steve Jobs de l'abandon du Power PC au profit des processeurs Intel, certains, dont j'en fais partie, ont rêvé d'un Mac faisant tourner Windows comme le ferait un PC.
Ce rêve, à notre très grande surprise, c'est Apple lui même qui le réalise avec le lancement de la bombe Boot camp en version beta.
Avant de continuer il est necessaire de faire le point suivant : Boot camp ça n'est pas de la virtualisation. C'est le moyen qu'a trouvé Apple de faire fonctionner le Mac comme un PC.
Boot camp permet de formatter un espace pour l'installation de l'OS de Microsoft, et permet également de formatter les ressources du Mac (souris, réseau, etc) sur CD ou DVD et les installer sous Windows comme ressources de cet OS.
La Virtualisation est une technologie datant des années 80 et même avant. Elle a été introduite par IBM sur ces machines que l'on appelle souvent Mainframes. J'ai eu la chance de travailler sur la plus brillante à ce jour, le système VM d'IBM. VM pour Virtual Machine justement.
Avant de présenter la virtualisation, il est nécessaire de constater que :
Aujourd'hui, les processeurs proposés par Intel, AMD et les autres, ont une puissance beaucoup plus importante que celle qui est nécessaire pour faire fonctionner nos applications de tous les jours.
Aussi, pour une machine, au lieu de parler d'une puissance, on peut plutôt parler des puissances. Prenons comme unité de mesure, une machine pour faire tourner photoshop tout seul de manière convenable.
Cette machine aurait par exemple la puissance d'un processeur G5, une mémoire de 2 Gigas, une carte graphique Nvidia ou ATI lambda.
Supposons que nous disposions d'une machine ayant 4 processeurs double core ayant chacun une puissance équivalente à celle d'un G5, une mémoire de 8 Gigas.
Nous voyons bien qu'une telle machine peut être divisée en quatre machines faisant tourner chacun une version de Photoshop.
Imaginons qu'un logiciel puisse justement gérer les ressources processeurs, mémoire de telle sorte que l'on puisse obtenir de manière logique (contraire de pyhsique), 4 machines.
Ce logiciel existe et a pour nom l'hyperviseur.
Les machines ainsi créées sont dites virtuelles car elles n'ont pas une existence physique.
Dans chaque machine, on installe un OS qui est COMPATIBLE avec le type de processeur. Je mets compatible en majuscule parce que c'est important. En effet, un OS non compatible avec le processeur, nécessiterait son émulation. ce qui n'est pas le cas ici.
C'est ainsi qu'avec VMware par exemple, on peut définir sur une seule machine physique Mac à processeur Intel, des machines virtuelles ayant chacun un OS compatible avec l'architecture x86 en l'occurrence, une machine virtuelle pour windows, une autre pour Linux et une autre pour Solaris.
La puissance de chaque machine virtuelle dépend comme on le voit, de celle fournie globalement par la machine physique qui les héberge.
La virtualisation est comme on le voit, une technologie très intéressante. Mais plus qu'interessante, elle est primordiale quand il s'agit de serveurs. En effet sur un mac de type iMac, Macbook ou MacBook pro, la technologie donne à un utilisateur la possibilité dutiliser sur la même machine des logicielles différents développés pour et fonctionnant nativement sur un OS.
Sur les serveurs, le fonctionnement de l'hyperviseur est programmable pour pouvoir utiliser de manère plus efficace l'ensemble des ressources physiques. on peut ainsi attribuer à chaque machine un poids pour les hiérarchiser. de cette manière, celle qui a le plus grand poids est privilégiée par rapport aux autres dans l'attrubution des ressources.
On peut ainsi définir un réservoir contenant une quantité de ressource non utilisée, et donner la possibilité à la machine ayant besoin à un moment donné, la possibilité d' en utiliser. Et lorsque deux machines ont besoin de puiser dans la réserve au même moment, ce sera celle qui a le plus grand poids qui sera prioritaire.
Cest ainsi que par exemple on peut sur une même machine, avoir des serveurs de développement et des serveurs de Production. Comme ces derniers ont une charge plus importante la nuit, ils utilisent la puissance non urilisée par les serveurs de déeloppement, qui eux sont plutôt chargés le jour.
De plus cette technologie permet aux Entreprises de faire des économies de place, d'énergie, etc. Ce qui en cette période où tout le monde est sensibilisé aux problèmes liés au gaspillage et à l'environnement, devient alors très important.
C'est pour cela qu'actuellement, IBM qui plus que les autres (Sun, HP) maîtrise mieux cette technologie, car c'est le premier à l'avoir introduite, raffle pas mal de part de maché dans les Entreprises qui s'équipent de plus en plus de pSeries d' IBM.
VMware s'est taillé une très grande réputation dans la virtualisation sur des machines à architecture X86. L'arrivée de Léopard serveur certifié UNIX 03 sur plate Forme Intel, permet aux revendeurs de proposer des Xserve pouvant accueillir des machines virtuelles assez puissantes avec VMware.
La virtualisation ne l'oublions pas est le nouveau cheval de bataille d'Intel. C'est une technologie qui commence à faire du chemin et Apple peut beaucoup en profiter.