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Chaque soir avant le dîner,
À mon balcon mettant le nez,
Je contemple les bonnes gens
Dans le soleil couchant…
Mais
Ne me demandez pas de chanter ça, si
Vous redoutez d’entendre ici
Que j’aime à voir, de mon → balcon,
Passer les cons.
Les soirs illuminés par l'ardeur du charbon, Et les soirs au balcon, voilés de vapeurs roses.
Que ton sein m'était doux ! que ton coeur m'était bon !
Nous avons dit souvent d'impérissables choses
Les soirs illuminés par l'ardeur du charbon.
J’ai maintenant des frênes,
Des arbres de Judée,
Tous de bonne graine,
De haute futaie,
Mais toi, tu manques à l’appel,
Ma vieille → branche de campagne,
Mon seul arbre de Noël,
Mon mât de cocagne !
Avec ses vêtements ondoyants et nacrés, Même quand elle marche on croirait qu'elle danse,
Comme ces longs serpents que les jongleurs sacrés
Au bout de leurs bâtons agitent en cadence.