PonkHead a dit:Les gens qui parlent de leurs erreurs sont très respectables
J'espère que le ton de mon dernier post ne t'a pas vexé, inspirateur de la horde.
:zen:
Ce que tu disais n'en reste pas moins très pertinent. L'un des dangers des possibilités techniques contenues dans le web2.0. est un danger inhérent à toute entreprise communautaire : l'enfermement, puis l'élitisme, puis l'accumulation de capitaux, quels qu'ils soient.
Je n'en ai encore jamais rencontré, des communautés de ce type. Sur le web, s'entend. Mais peut-être est-ce parce que, par définition, elles me sont fermées.
Mais si c'est le cas, elles n'ont pas d'intérêt. Ni pour moi, ni pour toi, ni pour eux, d'ailleurs, vraisemblablement.
A quoi ça servirait de construire une tour de babel fermée ou occulte ? A part pour l'occultisme.
On parle beaucoup de propriété intellectuelle concernant les films et la musique. Le débat sur le livre est plus "spécialisé". Et pourtant, Google est aujourd'hui l'un des plus grand pirate du numérique. Sa mise en ligne de livres entiers pose de sérieux problèmes. Google le fait au nom d'une logique nouvelle : la diffusion gratuite de masse est extrêmement rentable pour son promoteur. "Je fais du profit en démonétisant le travail des autres".
Les petits jeunes, qui se sont fait gauler dans le nord-pas-de-calais parce qu'ils mettaient à disposition, contre paiement, des œuvres culturelles, c'est bien fait pour eux. Et j'espère qu'ils seront sévèrement sanctionnés.
Les communautés "privées" qui fonctionnent sur les processus torrent ou d'autres, fonctionnent massivement sur des modes d'échanges et de don, complètement différents.
Le don. Le contre-don.
Un truc complètement a-moderne. Un échange de quasi-objet.
C'est con, la base de données québécoise qui met en ligne des centaines de bouquins est hs aujourd'hui. Là-bas, on peut lire l'Essai sur le don, de Marcel Mauss. Un livre de 1924 qui résonne drolement, aujourd'hui.
Le don n'est plus ringard. Ça, c'est une révolution.