Salut
JDELL.
Retour sur scène du "glosateur"
Quand tu as appliqué dans le «
Terminal» la commande de
bompi, le seul effet produit a été d'éditer en écriture un fichier de configuration localisé dans un emplacement invisible d'
OSX : le fichier
fstab at:
/private/etc (un lien symbolique
⤻etc présent à la racine de l'OS permet d'adresser directement, d'ailleurs, le répertoire
etc logiquement inclus dans le super-répertoire
/private).
Ce fichier porte désormais chez toi la ligne d'instruction :
Bloc de code:
UUID=CA8B1F8A-D852-46FD-A7B2-95E9F7462757 none ntfs rw,auto,nobrowse
qui s'interprète ainsi : relativement au volume désigné par son
IDentifiant Unique Universel --> ignorer le point de montage (
none) / prendre en charge le format
Windows =
ntfs / le monter en
lecture & écriture (
read-write :
rw) + automatiquement (et pas manuellement :
auto) + le soustraire à l'affichage du
Finder (
nobrowse = pas de "visionnement" --> objet présent dans le seul répertoire invisible :
/Volumes).
Cette ligne d'instruction - comme je te l'avais narré dans mon topo dominical - est prise en charge par un
daemon (un processus récurrent d'arrière-plan qui tourne tout le temps en remplissant un service spécialisé dès le déploiement de l'OS) --> le
daemon : diskarbitrationd (gestionnaire de disque). Ce
daemon vérifie une fois par minute la ou les instruction(s) portée(s) par le fichier
/private/etc/fstab et les applique pour tout disque qui vient à être attaché au Mac dès lors qu'il est identifié par son
UUID dans le fichier
fstab et que lui sont associés des arguments de montage.
Or la ligne d'instruction concernant un volume dans le fichier
fstab peut être à tout moment éditée, voire résiliée par l'utilisateur - à la seule condition qu'il passe par un truchement à la hauteur des "défenses" de ce fichier, car ce dernier est verrouillé en écriture en tant que fichier de
config-système sensible et donc réservé au seul
root dans ses possibilités d'écriture
(d'où l'admirable ingéniosité de la ligne de commande de bompi pour utiliser à cette fin un programme echo que le simple préfixe sudo reste incapable de promouvoir directement à la capacité d'éditer le fichier fstab).
Comme le programme
echo est seulement capable d'
ajouter un argument
à la suite de ceux éventuellement déjà écrits dans un fichier, mais non de
revenir sur un argument déjà écrit afin de l'éditer - il faut donc passer par d'autres biais pour éditer ton fichier
fstab. Car je me figure que l'option
nobrowse portée en fin d'instruction (= soustraire à l'affichage graphique du
Finder) est une entrave à une manipulation aisée du volume concerné - dont il serait quand même beaucoup plus commode de voir monter sur le Bureau l'image-disque du volume afin d'agir graphiquement sur lui, non?
------♤
Alors (puisque après cet échauffement rhétorique - mais non sans visées propédeutiques, si tu y prêtes attention, toi que ne pas comprendre ce que tu fais soucie jusqu'à la folie - j'ai atteint le régime de croisière de la verve
macomaniaque 
) voici 2 procédés dont tu peux jouer :
- Nano (il s'agit d'un traitement de texte basique dont le programme est invocable dans le seul «Terminal» et qui, avec un simple sudo en préfixe, est capable d'éditer directement la plupart des fichiers-système réfractaires dont fstab - mais pas tous, car par exemple un fichier hautement critique comme sudoers outrepasse les capacités éditoriales de nano). Ouvre donc une fenêtre du «Terminal» comme tu as appris à le faire et passe la commande suivante :
Bloc de code:
sudo nano /private/etc/fstab
et ↩︎ (presse la touche 'Entrée' du clavier pour activer la commande --> une demande de password s'affiche <commande sudo> --> tape ton mot-de-passe admin à l'aveugle - aucun caractère ne se montrant à la frappe - et derechef ↩︎ --> la fenêtre du «Terminal» vire à celle du traitement de texte nano avec affichage du contenu d'écriture du fichier fstab, comme ceci :
--> tu peux déplacer librement le pointeur dans l'espace de la fenêtre de nano sans impact d'écriture en utilisant les 4 flèches directionnelles en bas à droite du clavier : ◀︎▲▼▶︎ --> déplace le pointeur tout à l'extrémité droite de la ligne d'instruction, juste après le e de nobrowse et utilise à présent la touche d'effacement ← (en haut à droite du clavier) pour effacer le syntagme ,nobrowse. Cela fait, presse la combinaison de touches ⌃O (ctrl O = Open --> ouvrir le mode édition) ce qui démasque une barre d'adresse subalterne mentionnant :
Bloc de code:
filename to write : /private/etc/fstab
avec le pointeur désormais juste à droite de libellé, comme ceci :
Presse alors une fois la touche ↩︎ pour valider ta commande --> ce qui te ramène à l'affichage du traitement de texte préalable, comme ici :
--> presse pour terminer la combinaison de touches ⌃X (ctrl X = eXit --> quitter nano) ce qui te ramène à la fenêtre initiale du «Terminal» --> à toi de voir si, l'option nobrowse supprimée de la ligne d'instruction et donc l'image-disque du volume concerné montant sur le Bureau (dé-monte puis re-monte le volume au préalable - ou même détache puis ré-attache carrément le disque au Mac - pour que l'édition prenne effet), tu parviens à le manipuler à ta guise. Sinon -->
❈
- TextWrangler (il s'agit d'un brillant logiciel qui permet d'éditer des fichiers-système protégés en écriture avec la commodité d'un traitement de texte ordinaire <tu auras remarqué le caractère "engoncé" de nano
>, qui respecte les droits-système desdits fichiers et se borne à demander une authentification par mot-de-passe admin en sortie pour sauvegarder les éditions).
Télécharge et installe donc ☞TextWrangler☜ de l'éditeur BareBones (clique sur le lien bleu). Cela fait, lance le logiciel et par ⌘O demande d'ouvrir un fichier et navigue en basculant les onglets ad-hoc à l'adresse : /private/etc/fstab --> tu t'aperçois bien, là, qu'il s'agit d'un fichier, et tu retrouves ta ligne d'instruction légèrement éditée in fine par nano comme ceci [il est évident que tu peux d'entrée griller la case nano et tout faire via «TextWrangler» ; comme, vice versa, tu peux tout faire via nano en te passant des services de «TextWrangler» - j'ai alterné les deux, disons, uniquement pour des raisons esthétiques --> afin d'obtenir un "effet d'équilibre symétrique" dans la distribution des parties conformément aux canons de la rhétorique
] :
Afin d'exclure la ligne d'instruction des services du daemon : diskarbitrationd, point besoin de l'effacer (car tu peux souhaiter la garder intacte en guise de "pense-bête" au cas où tu voudrais ultérieurement la reprendre). Non : il te suffit de la préfacer par le signe # (dièze), qui équivaut à virer la (ou les) ligne(s) concernée(s) au statut de libellés ad usum Delphini ("à l'usage du Dauphin", j'entends : pour ton seul usage). Tu peux interpoler ainsi des commentaires destinés à te rappeler ultérieurement le sens d'un procédé : toutes lignes préfacées de # dans ce cas) --> diskarbitrationd n'exécutera que les ilgnes d'instruction non préfacées d'un #. Tu frappes le # par la combinaison ⌥⇧` (alt maj `).
À l'entame de ton acte d'édition, «TextWrangler» te demande si tu veux déverrouiller le fichier concerné aux fins d'écriture ainsi :
Tu presses le bouton Unlock et, une fois le # en place devant ta ligne d'instruction exclue de caractère opératoire, par ⌘S tu demandes à sauvegarder ton édition et «TextWrangler» requiert une authentification par mot-de-passe admin ainsi :
--> tu n'as plus qu'à quitter «TextWrangler» et tu te retrouves avec ton volume désormais comme avant tes instructions dans le fichier fstab (démonte-le et remonte-le pour que ça prenne effet - voir détache puis ré-attache le disque au Mac).
❀
☞ si tu renonçais totalement à l'idée d'utiliser ce volume en mode
Windows (table
MBR et format
ntfs), tu peux alors dans l'«
Utilitaire de Disque» re-tabler le disque global en
Table de partition GUID ('
Options' du menu
Partitionner avec à '
Schéma de partition', l'onglet basculé de '
Actuel' --> '
1_partition') et re-formater le volume spécifique soit en
Mac OS étendu (journalisé), soit en
ExFAT par exemple.
------♧