Erreur ? Incompétence et dogmatisme.
Le grand geste que pourraient faire les écologistes pour notre planète serait de disparaître afin d’arrêter de nous pomper l’air.
Actualités amusantes... Ou pas [V.5].
- Créateur du sujet lamainfroide
- Date de début
- Statut
Le grand geste que pourraient faire les écologistes pour notre planète serait de disparaître afin d’arrêter de nous pomper l’air.
Mon grand-père faisait de l’écologie. Il appelait pas cela comme ça. Il disait « je vais m’occuper du jardin ». En vrai, il disait pas grand chose, il chaussait ses vieilles godasses pleines de terre et allait cultiver ses haricots, ses salades, ses tomates, ses pommes de terre, etc. de l’autre côté de la rue. Il virait les mauvaises herbes mais pas trop non plus, parce que sinon les bestioles allaient lui bouffer ses cultures au lieu de rester planquées dans l’herbe fraiche. Il n’aimait pas trop les produits chimiques car ça coutait cher. Parfois, il en fallait bien mais il limitait au possible. Les poules s’occupaient des limaces et escargots. Mais bon, il fallait laisser sa part à dame nature qui de toute façon nous le rendait bien. Quand ils étaient jeunes, ma maman et mon oncle ramassaient l’herbe sur le bord des chemins pour nourrir les lapins, qui finissaient par les nourrir eux aussi. On n’était pas « vegan » dans la famille, mais on ne mangeait pas de la viande tous les jours parce qu'on savait le prix d’un steak. À la grande époque, ils avaient des canards de Barbarie dont les plumes sont encore présentes dans quelques-uns de mes oreillers, coussins et duvets à la maison. Le jardin avait son tas de déchets organiques (comme ils appellent ça aujourd’hui) près de l’entrée, coincé entre quatre planches vermoulues et mes grands-parents récupéraient les eaux de pluie toute l’année pour arroser. Je n’ai donc pas de leçon d’écologie à recevoir d’une bande de bobos qui ne se sont jamais penchés de leur vie pour ramasser une pomme de terre ou un poireau ailleurs que dans le supermarché du coin (même ça, ils ne le font plus, ils s'agitent sur leur téléphone pour qu’un néo-esclave vienne les livrer chez eux, pendant qu’ils refont le monde des autres sur FaceBites et Tweeter).
Dernière édition:
Il y a peu j'ai compris quelque chose (mais c'est du grand complot mondial), par un agriculteur maraîcher à la retraite qui a réussi à passer son exploitation à ses filles qui ont mis plusieurs années à passer au bio.
Les deux guerres mondiales ne sont pas pour rien dans le fait qu'on ait pollué les terres avec des engrais, désherbant et insecticides, le massacre des terres à coup de tracteurs de plus en plus puissants.
Les produits de base pour les explosifs sont les mêmes que pour les engrais fabriqués par une industrie qui s'est reconvertie pour survivre à la guerre. Pour les tracteurs, c'est pareil, celles qui construisaient des tanks et armes de guerre sont les mêmes.
D'un autre côté, après guerre, tout le monde crevait la dalle, il fallait que la terre produise, tout le monde s'y retrouvait. Mais les parents du papi maraîcher n'ont pas eu une si belle fin de vie, abimés par les produits. Lui-même essayait de lever le pied mais tenu aux couilles par les banques, il était obligé de sur-produire. Ses filles, heureusement arrivent à y mettre frein et produisent fruits et légumes, blé et vin bio depuis 5 ans après 10 ans d'effort.
Les deux guerres mondiales ne sont pas pour rien dans le fait qu'on ait pollué les terres avec des engrais, désherbant et insecticides, le massacre des terres à coup de tracteurs de plus en plus puissants.
Les produits de base pour les explosifs sont les mêmes que pour les engrais fabriqués par une industrie qui s'est reconvertie pour survivre à la guerre. Pour les tracteurs, c'est pareil, celles qui construisaient des tanks et armes de guerre sont les mêmes.
D'un autre côté, après guerre, tout le monde crevait la dalle, il fallait que la terre produise, tout le monde s'y retrouvait. Mais les parents du papi maraîcher n'ont pas eu une si belle fin de vie, abimés par les produits. Lui-même essayait de lever le pied mais tenu aux couilles par les banques, il était obligé de sur-produire. Ses filles, heureusement arrivent à y mettre frein et produisent fruits et légumes, blé et vin bio depuis 5 ans après 10 ans d'effort.
Je deviendrais bien écologiste mais...
J'utilise à longueur de journée (que ce soit pour des besoins professionnels ou des besoins privés) des appareils numériques qui se connectent sur des serveurs dont il n'est plus à prouver qu'ils sont énergivores et dégagent beaucoup de chaleur. Et je ne parle pas du fait que ces appareils numériques nécessitent des matériaux parfois rares arrachés à la terre selon des procédés souvent contestables.
Je travaille dans un milieu qui se veut responsable mais où tout un chacun est capable de faire prévaloir des obligations contractuelles telles que, quand 2 personnes sont convoquées à 1/4 d'heure de décalage, aucune des deux ne fera l'effort de voyager avec l'autre, d'où la nécessité de deux transports différents (avec ce que ça implique comme impact sur l'environnement). Et là, je vous la fait courte.
La liste est encore longue en matière de saloperies auxquelles je participe pour ce que j'estime être mon bien-être (mais comme je suis une feignasse, je ne cherche même pas à trouver d'autres exemples).
Je deviendrais bien écologiste mais je ne vois pas l'intérêt d'essayer de me donner bonne conscience alors que dans le même temps je ne changerais probablement rien à mes habitudes.
De toute façon je suis un vieux punk. No future.
Après moi, le déluge.
J'utilise à longueur de journée (que ce soit pour des besoins professionnels ou des besoins privés) des appareils numériques qui se connectent sur des serveurs dont il n'est plus à prouver qu'ils sont énergivores et dégagent beaucoup de chaleur. Et je ne parle pas du fait que ces appareils numériques nécessitent des matériaux parfois rares arrachés à la terre selon des procédés souvent contestables.
Je travaille dans un milieu qui se veut responsable mais où tout un chacun est capable de faire prévaloir des obligations contractuelles telles que, quand 2 personnes sont convoquées à 1/4 d'heure de décalage, aucune des deux ne fera l'effort de voyager avec l'autre, d'où la nécessité de deux transports différents (avec ce que ça implique comme impact sur l'environnement). Et là, je vous la fait courte.
La liste est encore longue en matière de saloperies auxquelles je participe pour ce que j'estime être mon bien-être (mais comme je suis une feignasse, je ne cherche même pas à trouver d'autres exemples).
Je deviendrais bien écologiste mais je ne vois pas l'intérêt d'essayer de me donner bonne conscience alors que dans le même temps je ne changerais probablement rien à mes habitudes.
De toute façon je suis un vieux punk. No future.
Après moi, le déluge.
Nos enfants le seront, par éducation plus que par obligation. La coercition ça marche jamais.
M
Membre supprimé 1099458
Invité
C'est une vidéo fessebouque. J'arrive à la lire sur Safari 12 malgré ublock origin qui bloque ledit FB (j'ai un popup qui me demande d'autoriser les cookies FB mais je ne clique pas). Peut être qu'avec vos navigateurs ou vos propres adblock c'est plus violent.
Conservation des données de connexion : vers des conclusions contrastées au Conseil d'Etat - Next
Vendredi, au Conseil d’État, le rapporteur public (RAPU) lira ses conclusions dans un dossier crucial, celui de la conservation des données de connexion. Ultime étape avant le point d’orgue, la décision de la juridiction réunie en Assemblée du contentieux, témoignage de l’importance du dossier...
www.nextinpact.com
Il est à souhaiter que nos enfants ne deviennent pas "écolos", mais se contentent de respecter et d'aimer la nature !
Déjà oublié le "vert dehors et rouge dedans" ?
Prémonitoire...
Exact, je la vois avec Safari 11.1.2
A priori je n'ai pas de bloqueur de pub, mais Firefox 78.9.0esr doit en bloquer par défaut. A savoir.
Être au monde induit nécessairement un droit à polluer. Les arguments liés aux besoins nécessaire et au maintient de sa propre situation, être au monde, sont de fait à exclure d'une démonstration de l'impact de nos empreintes carbonées sur notre engagement politique et/ou personnel – ou alors faut m'expliquer !
J'aurais dit et sans méchanceté aucune leçon de petites économies… Car bien souvent un geste écologique n'est rien d'autre que l'économie de sa conséquence. À mélanger mode de vie et emprise politique, le pire des deux entraîne l'autre dans sa chute. Et ça arrange bien ceux qui pour des raisons d'économies, polluent royalement !
Avec toi on ne risque pas !
M
Membre supprimé 1099458
Invité
M
Membre supprimé 1099458
Invité
- Statut