Voyons-en le fonctionnement.
Des
4 répertoires graphiquement visibles du volume-Système (je fais abstraction ici de l'examen des répertoires invisibles) > les 3 suivants :
Applications >
Library >
Users => ne sont
pas des dossiers locaux à proprement parler > mais des
Firmlinks qui constituent un lien concret aux dossiers
Applications >
Library >
Users du
volume-Données monté comme
Data. Conséquence : les
3 Firmlinks du
volume-Système affichent donc comme
contenu celui des
3 répertoires "firmlinkés" du
volume-Données : applications tierces contenues dans les
Applications du volume-Données > dossiers à contenus variables de la
Bibliothèque Générale du volume-Données > dossiers de comptes des
Utilisateurs du volume-Données.
Un cas spécial est celui du
Firmlink : "
Applications" du volume-Système. Si on inspecte cet apparent dossier une fois démarré sur le volume-Système de
Catalina > on y voit à la fois les
applications Apple natives et les
logiciels tiers ajoutés. Les
logiciels tiers sont ceux du répertoire
Applications firmlinké du
volume-Données (monté comme
Data). Mais comment se fait-il que se trouvent
aussi affichées les
applications Apple natives ? - et d'où viennent-elles ?
Elles viennent d'un répertoire
Applications localisé dans le volume-Système at:
Système (répertoire qui n'est pas un
Firmlink) >
Applications. C'est là que sont rangées toutes les applications Apple (
AppStore >
FaceTime etc.). La question devient : comment se fait-il que ces
applications résidentes du dossier
Applications dans le répertoire
Système => se trouvent affichées dans le
Firmlink : "
Applications" à la racine du volume-Système (à côté des logiciels tiers du répertoire
Applications firmlinké du volume-Données) ?
C'est ici qu'intervient un
procédé illusionniste du Finder en personne de
Catalina. C'est le
Finder qui affiche les
originaux des applications Apple du répertoire
Système >
Applications => dans l'espace du
Firmlink : "
Applications" de l'espace-racine du volume-Système. De sorte qu'elle se trouvent cotoyer en affichage les applications tierces du répertoire
Applications firmlinké du volume-Données.
Il y a un
cas particulier encore qui est
Safari : cette
application Apple native ne se trouve
pas localisée dans le répertoire
Système >
Applications du
volume-Système (comme on l'attendrait) > mais dans le répertoire
Applications firmlinké du
volume-Données. Par suite,
Safari n'est
pas affiché par un
effet illusionniste du Finder dans le
Firmlink : "
Applications" du volume-Système > mais par
effet de Firmlink du dossier
Applications du
volume-Données où il réside.
Vous suivez toujours ?
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J'ai cherché dans ce petit laïus à tout expliciter en mode oratoire > sans technologie superflue. J'ai 2 remarques à ajouter :
- a) quelqu'un qui cherche à adresser dans le terminal tel ou tel objet du volume-Données => n'a pas besoin de déployer une "adresse absolue" du type : /System/Volumes/Data/Users/toto --> pour adresser le dossier de compte toto dans les Utilisateurs du volume-Données monté at: /System/Volumes/Data. Il lui suffit d'utiliser l'adresse concrète : /Users/toto > sachant que le Users du volume-Système est un Firmlink du répertoire Users du volume-Données. La passerelle logique fonctionne directement.
- b) que penser de ces sur-complications logistiques qui ne cessent de se multiplier d'une version de macOS à une autre > et ici de la sur-complication combinant distinction des 2 volumes : Système vs Données & Firmlinks rétablissant une identité concrète de répertoires homonymes d'un volume à l'autre ? Sans vouloir m'étendre : j'ai l'impression que le Système informatique "macOS" est en proie à une "croissance de l'entropie" (à comprendre comme une augmentation de la division illustrée ici par la séparation des 2 volumes : Système et Données) ; ce qui induit une "obligation de rattrapage" (à comprendre comme la restauration apparente d'une unité compromise). Le souci de la sécurité paraît un des ressorts de cette entropie de macOS (séparer les données invariables du Système dans un volume monté en lecture seule > des données variables d'utilisateur et de Système reportées dans un volume Données distinct). Mais la sécurité menant à un accroissement de la division (du cloisonnement) => il faut bien gommer pour l'utilisateur terminal cet "effet de complication" en suscitant une illusion rassurante : l'apparence de l'unité (de l'homogénéité de l'espace logique ici). On se trouve donc dans un processus de "croissance de la complication" > qui se masque par des procédés de "simplification de la complication" (qui sont ici les Firmlinks et l'affichage illusionniste du Finder).