Hadopi, c'est parti

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-l'infrastructure nécessaire coûte une fortune : est-ce une bonne idée, alors qu'on parle de crise à tout va, de lancer un dispositif qui augmenteraient les dépenses de l'Etat, alors que d'autres secteurs, apparemment moins importants comme l'éducation, aurait besoin de cet argent ?

Avec ma fiche d'impots de cette année y'avait un joli graphique qui nous expliquait ou partait nos thunes… 10, pardon 10… hmm non DIX miyards qui partent pour la "défense" … (contre ? :confused: )… Alors les quelques poussières que vont couter Hadopi, on est pas à une abération près…

(second degré of course… je suis fan de nos avions invendables et de notre top sous marin "myope" ou plutôt sourd…)

Alors si grâce à Hadopi, puis son extension on peux chopper ces salops de terroristes, payés par des mafias qui s'enrichissent grâce au téléchargement illégal (vous savez les k7 que vendent les romanos sur les marchés…)… Ben on fera peut-être baisser le budget de l'armée !

CQFD :zen:
 
Avec ma fiche d'impots de cette année y'avait un joli graphique qui nous expliquait ou partait nos thunes… 10, pardon 10… hmm non DIX miyards qui partent pour la "défense" … (contre ? :confused: )…
T'inquietes ces 10 miyards comme tu dis ne suffisent pas a faire voler nos hélicos. Il en faudrait plus, si on se faisait attaquer on ne ferai pas long feu.
 
T'inquietes ces 10 miyards comme tu dis ne suffisent pas a faire voler nos hélicos. Il en faudrait plus, si on se faisait attaquer on ne ferai pas long feu.

En plus j'avais mal lu, c'est 37 milliards
hanged.gif
 
Vous êtes gentils mais j'aimerais bien que l'on ne discute pas du budget des armées ici : ce n'est pas très approprié.
 
J-au niveau de la loi, comme on a pu le voir un peu partout, seul une autorité juridique pourrait retirer l'accès internet au regard de l'UE, logique, car de nos jour on voit les box fleurir, on coupe l'accès internet = on coupe le téléphone (qui passe maintenant par internet) + la télé (pour la même raison, bien que ça serait pas un grand mal :o)!

J'ajouterais que le même état OBLIGE les citoyens à utiliser internet: plus moyen de s'inscrire à la fac sans internet, pour accepter les propositions d'incriptions tu as moins d'une semaine .. je vous laisse imaginer le boxons si dans le même temps on vous coupe l'accès après aue qqu'un ai piraté votre accès wifi :mouais:

tiens un petit dessin didactique

piracyjq1.png
 
Quand je lis le titre du topic "Hadopi et aprés ?", je me dis qu'on devrait maintenant plus s'intéresser à la mise en place de LOPPSI 2 (le retour)

Hadopi n'est qu'une facette d'une situation plus complexe, j'invite amicalement à la réflexion sur cette analyse; et encore et toujours, à la relecture d'Orwell, 1984, bien sûr mais aussi de La ferme des animaux.

Et 544 signatures pour la promesse…
"Je m'engage à m'abstenir d'installer un logiciel de surveillance Hadopi à condition que 50 autres personnes en France s'engagent à faire de même."
 
J'espère que ça va avoir un impact.
 
La réponse du conseil constitutionnel devrait tomber ce soir ou demain : pas mal de disposition de l aloi pourraient être censurées, car c'est une véritable boucherie législative. Content de voir en tout cas que l'on s'intéresse bien à ce sujet ici :
Le Figaro a dit:
Hadopi : ce que les Sages pourraient censurer

La loi Création et Internet est en cours d'examen par le Conseil constitutionnel, qui pourrait retoquer mercredi plusieurs articles clé du texte. Revue de détail des points qui causent problème.

Hadopi, ce n'est pas fini : si, après plusieurs péripéties, la loi a finalement été votée par les députés le 12 mai dernier, elle est aussitôt repartie rue Montpensier, au siège du Conseil constitutionnel, pour être examinée par les Sages, qui doivent se prononcer sur sa concordance avec les principes constitutionnels.

Le verdict pourrait tomber dès mercredi soir. Et beaucoup de juristes s'attendent à ce que les 11 Sages (neuf permanents et les deux anciens chefs d'Etat Jacques Chirac et Valéry Giscard d'Estaing) retoquent plusieurs articles clés du texte «Création et internet». Voici quelques-uns des points qui posent question :

Présomption de culpabilité :
Premier point, non des moindres : La loi Hadopi instaure, selon ses détracteurs, une «présomption de culpabilité». En France, le système judiciaire impose à l'accusation d'apporter la preuve qu'un suspect a commis un délit. Or, la loi Création et Internet permet de sanctionner un internaute à partir du moment où la Haute autorité est saisie par les ayants droits de «faits susceptibles de constituer un manquement à l'obligation». En clair : un simple soupçon (l'enregistrement de votre adresse IP, qui peut être piratée ou usurpée) suffit à entraîner l'envoi d'une lettre d'avertissement. C'est ensuite à vous de prouver que vous n'êtes pas en cause. Ce «renversement de la charge de la preuve» est potentiellement inconstitutionnel.

Droit pénal ou administratif ?
Autre point qui fait débat : la Haute autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet (Hadopi) est une instance composée de juges de l'ordre administratif. Or, comme l'a rappelé le parlement européen à la France à plusieurs reprises, la jurisprudence de l'Union implique que la privation d'un droit fondamental (ce que constitue la coupure de l'accès Internet aux yeux des eurodéputés) ne doit être prononcée que par un juge de l'ordre judiciaire. Ce qui permet au justiciable de disposer de possibilités plus grandes de contester le jugement.

Internet, droit fondamental ?
Le débat porte donc aussi, second point essentiel, sur le fait de savoir si l'accès à Internet est un droit fondamental, comme le sont par exemple l'eau ou l'électricité, dont la privation est strictement encadrée. L'Europe et le Parlement européen ont répondu à plusieurs reprises que c'était le cas. La France, par la voix de Christine Albanel, soutient le contraire.

Enrichissement sans cause ?
Un autre élément, longuement débattu à l'Assemblée, pose problème : le fait qu'en cas de coupure de la connexion internet par l'autorité administrative, l'internaute fautif doive continuer à payer son abonnement auprès de son fournisseur d'accès. Ce choix, déterminé par les députés, pourrait s'assimiler à ce qu'on nomme en droit «l'enrichissement sans cause» : l'internaute s'appauvrit à l'avantage du fournisseur d'accès, sans que ce dernier ne fournisse de service. La jurisprudence estime que dans ce cas, la personne appauvrie doit être remboursée.

Double peine.
Pierre d'achoppement potentielle également : la fameuse «double peine» brandie par les anti-Hadopi : outre une coupure d'Internet en cas de téléchargement illégal, l'internaute risque également une plainte des ayants droits de l'œuvre qu'il a acquise ou qu'il est soupçonné d'avoir acquis sans autorisation. Un point qui va à l'encontre de la jurisprudence du conseil constitutionnel, selon lequel une «sanction administrative de nature pécuniaire» (continuer de payer son abonnement) ne peut se cumuler avec une sanction pénale» (une possible plainte pour contrefaçon).

Inégalité devant la loi.
Enfin, vient la question du «logiciel mouchard» que les députés ont instauré, et qui permettra d'éviter toute sanction si on l'a installé sur son ordinateur. Ce logiciel aux fonctions encore floues doit à la fois filtrer l'accès à des sites de «peer-to-peer» illégaux et permettre à un internaute fautif de réduire sa peine s'il l'installe. Or, la loi ne prévoit pas d'interopérabilité pour ce programme informatique, qui ne sera pas forcément disponible sur tous les systèmes d'exploitation, ce qui constitue une atteinte au principe d'égalité devant la loi.

Mais aussi... Le blog Stan et Dam s'est procuré un article de «doctrine des Petites Affiches», une revue d'opinions de juristes (la doctrine), qui pointe d'autres aspects problématiques. Notamment l'inégalité de traitement entre personnes physiques (l'internaute lambda) et morales (entreprises, collectivités), qui ne risquent pas de privation de connexion, mais une simple injonction. Ceci pour éviter qu'une entreprise se retrouve sans Internet si un de ses employés télécharge illégalement, ce qui paraît logique, mais constitue potentiellement une discrimination.

Des juristes ont réalisé des études complètes de constitutionnalité de la loi Hadopi. C'est notamment le cas d'Estelle de Marco, docteur en droit, dont l'analyse complète est disponible en PDF.
 
Très intéressant cet article. Tu aurais du donner le lien pour voir les réactions associées :D
 
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