Kelle musik écoutez vous donc ? 4.0

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Ravel Celibidache 1971
 
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Réactions: Romuald

Ravel Celibidache 1971
Crétin boursoufflé et infatué qui n’aura jamais été aussi célèbre que depuis qu’il est mort.

Son Bruckner est d’un ennui colossal.
 
Son Bruckner particulièrement la 5eme est le meilleur jamais fait mais c'est sur que quand on aime le genre Karajan et qu'on ne supporte pas le(s) silence(s) ca ne peut pas fonctionner
Bref ! chacun partage ce qu'il veut on va pas entrer dans les polémiques, sous entendu que bien comprendre est distribué de manière inégale
 
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Ce Boléro n’est pas mauvais en soi. En fait, il n’a rien de particulier au début, c’est plaisant mais sur la fin il en fait un peu trop. Et il osait critiquer Bernstein !

M’enfin, lui au moins sait faire « danser » la musique. Rattle aurait pu prendre des cours mais je pense que ça ne s’apprend pas. On l’a ou on ne l’a pas et Sir Simon ne l’aura jamais.

Son Bruckner particulièrement la 5eme est le meilleur jamais fait mais c'est sur que quand on aime le genre Karajan et qu'on ne supporte pas le(s) silence(s) ca ne peut pas fonctionner
Bref ! chacun partage ce qu'il veut on va pas entrer dans les polémiques, sous entendu que bien comprendre est distribué de manière inégale

Ses meilleurs silences dans les symphonies de Bruckner sont placés avant et après. Ce sont d’ailleurs les seuls qu’il est souhaitable de prolonger.

Dans Bruckner, j’aime le genre Jochum, le genre Wand, le genre Haitink, le genre Skrowaczewski, le genre Furtwängler, le genre Böhm et aussi le genre Karajan (si tu croyais m’attaquer c’est raté). Et quelques autres parfois qui arrivent à me surprendre (Boulez - la 8e à Saint-Florian !!!). Donc tu ne m’apprendras rien sur le sujet.

Concernant Célibidache, je n’apprécie pas ce directeur volontiers donneur de leçons. Certains voudraient aujourd’hui le faire passer pour une espèce de saint ou de gourou de la musique. Le mec était imbuvable de prétention, une somme de dépits et de rancœurs vis-à-vis de ses collègues qu'il insultait surtout après leur mort (très moyen pour quelqu’un qui se piquait de philosophie orientale) « Böhm dirige comme un sac de pommes de terre », « Muti est un ignare », « Bernstein n’existe pas dans mon monde », « Toscanini une machine à produire des notes », etc.

Pourtant je conserve le respect de ses dernières volontés. Ils était contre les enregistrements et donc je n’écoute quasiment jamais Célibidache. Je me suis tapé ses Bruckner jadis sans a priori et ça m’a suffit pour comprendre que je ne ferai jamais partie de sa secte d’adorateurs. Il semble avoir eu pour ambition de diriger les symphonies aussi lentement que le pauvre Bruckner les composait.

Quant à la cinquième, surtout la cinquième, celle de Furtwängler en octobre 1942 mettait déjà la barre très haut, mais quiconque se pique de Bruckner doit écouter Jochum à Ottobeuren avec le Concertgebow en 1964. C’est la seule que j’oserais qualifier de « meilleure » si cela est possible.

D’ailleurs, quiconque veut écouter et « comprendre » Bruckner ne peut ignorer Eugen Jochum. Il existe de multiples conceptions de l’œuvre de Bruckner qui aboutissent à diverses formes d’interprétations, tous valables, mais Eugen Jochum est celui qui s’est le plus rapproché de la « vérité » brucknérienne.

C’est parfaitement ton droit d’aimer Célibidache, d’apprécier le Bruckner-Célibidache-Show. C’est aussi mon droit d’exposer le contraire. Tout avis en musique est subjectif.

Mais bon, voici un chef moins connu du grand public et pourtant pas moins exceptionnel dans ce répertoire :

 
Et ouais subjectif...
Je ne pifre pas la très grande majorité de la musique classique, je ne tolère que Mozart, Berlioiz, Chopin et dans une moindre mesure Satie...
Ils ont quand même tous en commun de m'emmerder au fond avec leur quasi absence de percussion...

N'empêche que le Boléro tient du génie... Y a des morceaux, qui pincent la fibre universelle. Celui-ci en fait partie.
S'il y a bien un truc que je n'aime pas dans n'importe quelle musique ce sont les percussions, et le rythme-cadence qui me rappelle les rails de train , c'est d'ailleurs pourquoi le jazz pour moi n'a jamais été ecoutable

Bach a du rythme et pas de percussions, il y a des percussions dans les musiques baroques des que c'est compose pour la danse

Mais chacun son truc
 
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S'il y a bien un truc que je n'aime pas dans n'importe quelle musique ce sont les percussions, et le rythme-cadence qui me rappelle les rails de train , c'est d'ailleurs pourquoi le jazz pour moi n'a jamais été ecoutable

Bach a du rythme et pas de percussions, il y a des percussions dans les musiques baroques des que c'est compose pour la danse

Mais chacun son truc

Intéressant.

Je comprends mieux cette appétence pour le Bruckner de Célibidache. Moi, j’ai besoin du « rythme » brucknérien quand j’écoute cette musique, d’une pulsation soutenue. C’est principalement ce qui me manque chez lui, par exemple avec la 6e dès le début.

Ça doit quand même être assez limitant en musique classique. Par exemple chez Beethoven, avec ses Scherzo notamment, ou chez Schubert.


Juste pour le fun :



Et puis, j’ai toujours aimé le bruit des boggies sur les sections de rails. C’est ce qui me manque le plus avec le TGV.
 
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S'il y a bien un truc que je n'aime pas dans n'importe quelle musique ce sont les percussions, et le rythme-cadence qui me rappelle les rails de train , c'est d'ailleurs pourquoi le jazz pour moi n'a jamais été ecoutable


Arff... en ce moment, j' écoute l' integrale des faces Vee Jay de John Lee Hooker.

Alors derriere lui, il y a le groupe de Jimmy Reed (A l' époque ; c' était l'un des plus gros vendeur de disques de blues (milieu /fin année 50) et les propriétaires de Vee Jay ont eut l' idée de lui coller le goupe.
Et le groupe tourne rond, avec régulierement un rythme assez lazy proche du rythme des wagons qui passent sur les rails...


 
  • J’adore
Réactions: louiscypher
Intéressant.

Je comprends mieux cette appétence pour le Bruckner de Célibidache. Moi, j’ai besoin du « rythme » brucknérien quand j’écoute cette musique, d’une pulsation soutenue. C’est principalement ce qui me manque chez lui, par exemple avec la 6e dès le début.
Chacun son truc , je trouve généralement le rythme, et donc le tam tam , execrable
la flute shakuhachi pas de rythme (qu'on confond généralement avec cadence) et pas de mélodie non plus

Celibidache donne sa place au silence en justement cassant cette fuite en avant du rythme, je peux comprendre qu'on puisse detester
 
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