Le numéro un mondial des logiciels Microsoft a annoncé jeudi des milliers d'embauches, confirmant l'insolente santé financière d'un groupe assis sur un matelas de près de 50 milliards de dollars, à l'heure où l'emploi va mal aux Etats-Unis.
Microsoft a annoncé son intention d'embaucher lors de son exercice fiscal en cours, soit d'ici le 30 juin 2004, entre 4.000 et 5.000 personnes, ce qui représenterait une augmentation de près de 10% de ses effectifs.
Parmi ces embauches, 500 au moins devraient intervenir en dehors des Etats-Unis, puisque le géant des logiciels prévoit "3.000 à 3.500" nouveaux postes de travail aux Etats-Unis, a-t-il précisé.
Les nouveaux emplois devraient être affectés, au moins en partie, à la recherche-développement pour laquelle le groupe va dépenser en un an jusqu'à 6,9 milliards de dollars, soit 8% de plus qu'entre juillet 2002 et juin 2003.
Cette somme "inclut le nouveau plan de compensation en actions", a tenu à souligner Microsoft.
Le 8 juillet, le groupe avait annoncé qu'à partir de septembre, ses salariés recevraient de vraies actions plutôt que les options d'achat d'actions (stock options).
En raison de ce changement, toutes les rémunérations basées sur les actions Microsoft vont être comptabilisées comme dépenses à partir du 1er juillet, avait-il précisé.
Lors d'une réunion d'analystes au siège de Redmond dans l'Etat de Washington (nord-ouest), le fondateur Bill Gates a expliqué jeudi que Microsoft allait continuer à concevoir des logiciels capables de répondre aux désirs de rapidité et de mobilité, sans oublier le divertissement (vidéo, photo, musique).
Il a évoqué la sortie à l'automne du programme "Music Mixer" qui permettra d'intégrer des fichiers musicaux mais aussi des photos numériques à la console de jeux XBox.
"Nous allons continuer à investir dans nos laboratoires de recherche de Cambrige au Royaume-Uni, de Pékin et de Redmond", a déclaré Bill Gates.
"Nos investissements lourds et continus dans l'innovation produisent de grands résultats et nous les accélérons cette année pour fournir aux clients davantage de technologie de pointe et encore plus de qualité", a dit de son côté le PDG Steve Ballmer.
Selon Joe Wilcox, analyste de Jupiter Research, les grosses sommes investies en R-D "montrent que Microsoft voit un futur dans le développement du secteur technologique".
L'éditeur du logiciel Windows annonce des milliers d'embauches alors que ce secteur dans son ensemble peine à sortir de la crise née de l'éclatement de la bulle internet au printemps 2000.
Nul ne se risque encore à prévoir le rebond des dépenses d'entreprises en technologies de l'information et de nombreux groupes subissent de plein fouet ces budgets serrés.
Grâce à sa nouvelle politique de ventes de licences, Microsoft augmente chaque trimestre de près de 3 milliards de dollars son niveau de liquidités disponibles. Il s'affichait fin juin à 49 milliards.
En attendant un éventuel relèvement du dividende distribué à ses actionnaires, c'est en embauchant que le groupe a décidé de redorer un blason terni par les protestations persistantes sur la rétention d'informations.
Selon une enquête récente du Washington Post, Microsoft continue à décourager, en pratiquant des prix prohibitifs, l'accès aux informations permettant aux fabricants de serveurs de développer des programmes compatibles avec Windows, équipant 90% des ordinateurs dans le monde.
Microsoft a annoncé son intention d'embaucher lors de son exercice fiscal en cours, soit d'ici le 30 juin 2004, entre 4.000 et 5.000 personnes, ce qui représenterait une augmentation de près de 10% de ses effectifs.
Parmi ces embauches, 500 au moins devraient intervenir en dehors des Etats-Unis, puisque le géant des logiciels prévoit "3.000 à 3.500" nouveaux postes de travail aux Etats-Unis, a-t-il précisé.
Les nouveaux emplois devraient être affectés, au moins en partie, à la recherche-développement pour laquelle le groupe va dépenser en un an jusqu'à 6,9 milliards de dollars, soit 8% de plus qu'entre juillet 2002 et juin 2003.
Cette somme "inclut le nouveau plan de compensation en actions", a tenu à souligner Microsoft.
Le 8 juillet, le groupe avait annoncé qu'à partir de septembre, ses salariés recevraient de vraies actions plutôt que les options d'achat d'actions (stock options).
En raison de ce changement, toutes les rémunérations basées sur les actions Microsoft vont être comptabilisées comme dépenses à partir du 1er juillet, avait-il précisé.
Lors d'une réunion d'analystes au siège de Redmond dans l'Etat de Washington (nord-ouest), le fondateur Bill Gates a expliqué jeudi que Microsoft allait continuer à concevoir des logiciels capables de répondre aux désirs de rapidité et de mobilité, sans oublier le divertissement (vidéo, photo, musique).
Il a évoqué la sortie à l'automne du programme "Music Mixer" qui permettra d'intégrer des fichiers musicaux mais aussi des photos numériques à la console de jeux XBox.
"Nous allons continuer à investir dans nos laboratoires de recherche de Cambrige au Royaume-Uni, de Pékin et de Redmond", a déclaré Bill Gates.
"Nos investissements lourds et continus dans l'innovation produisent de grands résultats et nous les accélérons cette année pour fournir aux clients davantage de technologie de pointe et encore plus de qualité", a dit de son côté le PDG Steve Ballmer.
Selon Joe Wilcox, analyste de Jupiter Research, les grosses sommes investies en R-D "montrent que Microsoft voit un futur dans le développement du secteur technologique".
L'éditeur du logiciel Windows annonce des milliers d'embauches alors que ce secteur dans son ensemble peine à sortir de la crise née de l'éclatement de la bulle internet au printemps 2000.
Nul ne se risque encore à prévoir le rebond des dépenses d'entreprises en technologies de l'information et de nombreux groupes subissent de plein fouet ces budgets serrés.
Grâce à sa nouvelle politique de ventes de licences, Microsoft augmente chaque trimestre de près de 3 milliards de dollars son niveau de liquidités disponibles. Il s'affichait fin juin à 49 milliards.
En attendant un éventuel relèvement du dividende distribué à ses actionnaires, c'est en embauchant que le groupe a décidé de redorer un blason terni par les protestations persistantes sur la rétention d'informations.
Selon une enquête récente du Washington Post, Microsoft continue à décourager, en pratiquant des prix prohibitifs, l'accès aux informations permettant aux fabricants de serveurs de développer des programmes compatibles avec Windows, équipant 90% des ordinateurs dans le monde.