Salut
Bart
je n'ai toujours pas compris ce que mac avait de mieux que PC, le fameux et mystérieux "esprit mac"... chaque fois que je lis un truc ça m'aporte un problème suplémentaire. Par exemple sur le lien Rhinos Mac... Que crois que c'est Salvator Dali qui conçu mon mac mini, ou peut être Eugène Ionesco...
C'est parce que tu en es encore au stade 1 de la « rhinocérite », qui se résume par ce cri d'effroi : « Nous ne pouvons pas nous permettre que nos chats soient écrasés par des rhinocéros ou par n'importe quoi ! ». Quoique... quand je vois que le nom du site Rhinos-Mac te conduit par assocation d'idées à Ionesco - je pense que tu es déjà engagé dans le stade 2 : le processus de la transformation (surveille-toi le matin dans la glace, en te rasant : n'aperçois-tu pas déjà une protubérence poindre au milieu de ton front ?).
C'est comme en psychanalyse : le stade de la résistance (qui témoigne d'un intense conlfit intérieur). Tu vas voir : parvenu au stade 3, càd. devenu un « rhinocéros », tu promèneras librement ta corne dans les savanes de l'espace-Mac... (évidemment je renverse complètement le sens de la fable d'Eugène).
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Tu veux savoir comment se débrouille un «
rhinocéros » pour ton problème ?
D'abord, dans la barre de menus de Safari :
Safari >
Préférences >
Général >
Emplacement de téléchargement du fichier, qui mentionne le dossier "
Téléchargement" comme lieu de destination par défaut des objets téléchargés => tu changes cette option pour mette à la place "
Bureau". Ainsi, rien de ce que tu télécharges via «
Safari» ne va s'enfouir dans le cul-de-sac des
Téléchargements, mais atterrit
visiblement, sous ton nez, sur ton
Bureau de session, où tu pourras le manipuler, puis en supprimer les résidus, à ta guise.
Ensuite, lorsque tu télécharges des applications (nom Mac pour programmes avec interface graphique d'utilisateur), tu obtiens
2 sortes d'objets (
grosso modo) : ceux qui sont contenus dans une
archive zippée et ceux qui sont contenus dans une
image-disque .dmg.
Les
archives zippées, double-cliquées, décompressent directement une application => c'est le cas pour tes 4 exemples =
Burn.app,
LiquidCD.app,
Aurora.app et
AppCleaner.app. Tu as ici affaire à des applications "
self-contained", càd. que tout ce dont elles ont besoin d'entrée est contenu dans leur paquetage dissimulé sous leur icône. Ce ne sont pas ici des applications qui s'installent, mais qui se
déplacent (manuellement -
rhinocéros ! à ta corne...) dans le répertoire des
Applications à la racine du volume de ton OS. Ce n'est pas qu'elles ne puissent pas se lancer n'importe où dans l'espace du Mac : elles le peuvent - mais tu dois prendre cette initiative (et cette bonne habitude) de les déplacer, pour qu'elles soient rangées dans le même répertoire des "
Applications" à côté des applications Apple natives. Une fois que tu l'as fait,
tu mets à la corbeille les archives et tu vides ta corbeille.
Les
images-disques .dmg, doubles-cliquées, montent un
volume dont tu vois l'icône apparaître sur ton Bureau de session (car une image-disque est un
disque dur virtuel, qui monte donc un volume comme un disque dur). Dans le volume monté, tu trouves en règle générale un
installateur .pkg, qui, double-cliqué à son tour, lance le processus d'installation de l'application. Ce procédé concerne les applications qui
s'installent, sans se déplacer seulement, car elles nécessitent pour se lancer des composants distribués dans toute une série de répertoires discrets de l'OS, ce qui permettra au Système de les prendre en charge au démarrage (tu peux avoir des
extensions du noyau, qui s'injectent dans le
kernel au lancement ; des
daemons - services récurrents - ou des
agents de lancement etc.). Bref, à l'extérieur du paquetage de l'application, tu as tout un tas de satellites logiciels requis par l'application pour son lancement et son fonctionnement.
Dans ce cas de figure, l'installateur copie l'
application .app elle-même dans le répertoire général des "
Applications" et installe les composants périphériques dans les dossiers annexes du Système. Tu n'as donc, dans ce cas de figure, rien à faire, sinon à aller chercher ton application dans le répertoire général des "
Applications" (tu peux t'en faire un raccourci dans le
Dock, ou un alias sur ton Bureau de session, pour la lancer sans aller constamment la chercher - ou tu peux la rechercher via
Spotlight, ou lancer le
Launchpad bref il y en a pour tous les goûts...). Cela fait, tu
démontes le volume monté du .dmg et...
tu mets à la corbeille le .dmg et tu la vides.
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En résumé
(Conte pour Rhinocéros)
« Le Logicien, au Vieux Monsieur.
Je vais vous expliquer le syllogisme.
Le Vieux Monsieur
Ah ! oui, le syllogisme !
Le Logicien, au Vieux Monsieur.
Le syllogisme comprend la proposition principale, la secondaire et la conclusion.
Le Vieux Monsieur
Quelle conclusion ?
Le Logicien, au Vieux Monsieur.
Voici donc un syllogisme exemplaire. Le chat a quatre pattes. Isidore et Fricot ont chacun quatre pattes. Donc Isidore et Fricot sont chats.
Le Vieux Monsieur, au Logicien.
Mon chien aussi a quatre pattes.
Le Logicien, au Vieux Monsieur.
Alors, c’est un chat.
Le Vieux Monsieur, au Logicien après avoir longuement réfléchi.
Donc, logiquement, mon chien serait un chat.
Le Logicien, au Vieux Monsieur.
Logiquement, oui. Mais le contraire est aussi vrai.
Le Vieux Monsieur, au Logicien.
C’est très beau, la logique.
Le Logicien, au Vieux Monsieur.
A condition de ne pas en abuser...
Le Logicien, au Vieux Monsieur.
Autre syllogisme : tous les chats sont mortels. Socrate est mortel. Donc Socrate est un chat.
Le Vieux Monsieur
Et il a quatre pattes. C’est vrai, j’ai un chat qui s’appelle Socrate.
Le Logicien
Vous voyez...
Le Vieux Monsieur, au Logicien.
Socrate était donc un chat !
Le Logicien, au Vieux Monsieur.
La logique vient de nous le révéler. »