Néanmoins, il est difficile de comparer sur la qualité globale et finale le rendement, certes excellent, d'un capteur 4/3 ou micro 4/3 structurellement moins doué en profondeur de champ et dont le tirage objectif/capteur, s'il permet un gain de compacité, oblige au développement d'une gamme spécifique d'objectifs bien coûteux...
Une fois encore, d'excellents hybrides comme les GH3 de Panasonic, ou les Fuji XPro en capteurs APS-C trônent sur le haut du panier d'un marché en plein changement, mais le marché d'occasion quasi-inexistant, l'absence de recul quand à la durée de vie de ces nouvelles montures d'objectifs bien jeunes et les tarifs parfois prohibitifs pour certains usages les destinent tout de même à des utilisateurs capables de cerner avec précision leurs besoins.
Quand au miroir mobile, si l'on peut lui reprocher parfois un bruit caractéristique (mais n'est-ce pas là l'essence même d'un réflex ?), en terme de durée de vie, avec une moyenne de 100 à 150.000 déclenchements prévus, je pense que l'on a ce qu'il faut pour n'importe quel utilisateur...
Le vrai point qui importe, car la qualité peut être présente partout, c'est au niveau du volume de l'appareil, évidemment en faveur de l'hybride. Viendront ensuite la profondeur de champ (vive le bokeh d'un APS-C et surtout d'un 24*36), l'hyper disponibilité en occasion, l'ergonomie parfois en faveur du réflex car plus spacieux et la réactivité en basse lumière, pas toujours présente sur les hybrides. Enfin, les viseurs hybrides capables de superposer des informations sur une visée optique comme sur les Fuji peut être une innovation intéressante pour le photographe de rue...
), si ce n'est d'être le seul moyen de voir de manière optique, donc réelle (et de fait non-transcrite par un processeur sur un écran), l'image qui sera enregistrée dans la foulée. 
