À relire ce fil attestant d'un problème peu banal, un point a été éclairci par la «
maïeutique socratique » (conversation conduite par un jeu serré de questions / réponses) de
Jean : la
raison pour laquelle, à chaque lancement du «
Terminal», le
login d'utilisateur était
root# et pas celui de l'utilisateur admin
zato$. C'est que, la possibilité d'ouvrir une session graphique en tant qu'utilisateur
root ayant été activée, et l'option : «
Ouverture automatique de session » étant également activée au bénéfice de ce même utilisateur
root, il s'ensuivait un
login automatique dans une session graphique du
System Administrator (aka:
root). Par suite, au lancement du «
Terminal», l'utilisateur était par défaut celui dont la session était ouverte :
root#.
Par contre, un point s'avère non éclairci : comment se fait-il que l'utilisateur
root se retrouve investi d'un monopole absolu de la fonction "
utilisateur", en débordant de l'espace imparti par défaut à sa souveraineté (les fichiers et processus du Système + la session graphique
root ouverte), pour interdire à un autre utilisateur (l'
admin : zato) la possibilité de faire valoir ses propres droits, que ce soit dans le «
Terminal» ou dans sa propre session
admin ? - Je n'avais jamais eu vent d'une telle anomalie.
On pourrait se demander, en guise de test, si
root n'est pas même passé propriétaire en mode récursif du dossier de départ de l'utilisateur
zato : aller graphiquement au répertoire des
Utilisateurs (
/Users) et faire
⌘I sur le dossier de départ de l'utilisateur
zato (le réel
username dans les faits) et sur quelques-uns des sous-dossiers (
Bureau etc.) --> quel est le propriétaire ("
user") mentionné :
zato ou
root ?
Je ne parviens pas à former une
idée rationnelle du facteur qui a déclenché cet «
impérialisme » abusif autant qu'inédit de
root, non plus que de la façon dont il se remet en place à chaque re-démarrage du Mac. Il y a des chances qu'il existe un mic-mac pas possible dans la base de données des utilisateurs. Cette dernière (manipulée par le programme
dscl en ligne de commande) réside at:
/private/var/db/dslocal/nodes/Default/users et recèle autant de fichiers
.plist que d'utilisateurs dans l'OS. Mais vu la syntaxe pointilleuse de tels fichiers, apurer la situation en les amendant (soit
a la mano, soit via
dscl) me paraît une entreprise tout à fait hasardeuse. Reste d'ailleurs à savoir s'il n'y a pas d'autre fichiers à incriminer (warning ! Ne pas benner ces
.plist surtout ! lls ne sont pas du type à être recréés au défaut)...
☞ Personnellement, je préconiserais 2 degrés d'intervention :
- a) Tenter de « Désactiver l'utilisateur root » (attention ! bien comprendre : "désactiver la possibilité d'ouverture de session graphique de l'utilisateur root", parce que l'utilisateur root intrinsèquement ne peut pas être "désactivé", càd. supprimé en tant qu'utilisateur des fichiers et des processus du Système). Pour cela, aller graphiquement à : /Système/Bibliothèque/CoreServices/Applications et lancer l'application : «Utilitaire d'annuaire.app» (Directory Utility.app). Une fois sa GUI affichée et son cadenas forcément déverrouillé (à cause de l'impérialisme actuel de l'utilisateur root), aller à la barre supérieure des menus du logiciel : menu "Édition" et sélectionner le sous-menu : "Désactiver l'utilisateur root" --> re-démarrer carrément le Mac : est-ce que le login dans la session zato en tant que pur et simple admin : zato est rendu derechef possible (test : «Terminal» --> quid de l'utilisateur du shell ? ; Menu /Préférences Système/Utilisateurs et groupes --> quid de l'user affiché ?) ou bien root a-t-il toujours une hégémonie ubiquitaire ?
- b) Après ce test "pour l'honneur", je re-démarrerais carrément sur la partition de récupération «Recovery HD» (par ⌘R) et j'activerai l'option : "Ré-installer OS X" à destination du volume de mon OS (le Système sera restauré, les comptes d'utilisateurs préservés, mais avec - espérons-le - des droits apurés). Ou bien : re-télécharger l'installateur de la version de l'OS en place depuis l'AppStore (onglet : "Achats") et laisser s'opérer à complétion la ré-installation automatique.