Actualités amusantes... Ou pas [V.4].

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Lorsque j'ai entendu ça à la radio je n'y ai pas cru. Si je ne m'abuse les spationautes sont aussi sélectionnés pour leur mental à toute épreuve, non? Ca m'a paru totalement illogique. Faut croire que même eux peuvent avoir des failles dans leur armure... En tout cas heureux qu'elle se soit loupée, en espérant qu'elle ne remette pas le couvert un jour prochain.
 

j'adore les offusqués à mémoire courte... :D

Après l'élection de Mitterrand en 1981 le nouveau gouvernement joue l'apaisement et fait voter une loi d'amnistie qui remet en liberté Rouillan et Ménigon. La majorité des militants renonce alors à la violence, abandonnant jusqu'au nom et au sigle d'Action directe mais une minorité (regroupée en une branche parisienne et une branche lyonnaise) choisit de passer à la lutte armée. À partir de 1984, la branche parisienne Action directe s'allie à la Fraction armée rouge dans le cadre de la stratégie d'«*unité des révolutionnaires en Europe de l'Ouest*», la branche lyonnaise se tournant vers l'attaque de banques et des attaques contre des objectifs israéliens.
De 1982 à 1987, Action directe exécute plusieurs attentats, assassinats ou tentatives. Le 21 février 1987, les principaux membres d'Action directe, Jean-Marc Rouillan, Nathalie Ménigon, Joëlle Aubron, et Georges Cipriani sont arrêtés dans une ferme au gué Girault, lieu-dit de la commune de Vitry-aux-Loges, dans le Loiret. Ils ont été tous les quatre condamnés (tout comme Régis Schleicher, arrêté en 1984) à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d'une peine incompressible de dix-huit ans.
 
j'adore les offusqués à mémoire courte... :D

Après l'élection de Mitterrand en 1981 le nouveau gouvernement joue l'apaisement et fait voter une loi d'amnistie qui remet en liberté Rouillan et Ménigon. La majorité des militants renonce alors à la violence, abandonnant jusqu'au nom et au sigle d'Action directe mais une minorité (regroupée en une branche parisienne et une branche lyonnaise) choisit de passer à la lutte armée. À partir de 1984, la branche parisienne Action directe s'allie à la Fraction armée rouge dans le cadre de la stratégie d'«*unité des révolutionnaires en Europe de l'Ouest*», la branche lyonnaise se tournant vers l'attaque de banques et des attaques contre des objectifs israéliens.
De 1982 à 1987, Action directe exécute plusieurs attentats, assassinats ou tentatives. Le 21 février 1987, les principaux membres d'Action directe, Jean-Marc Rouillan, Nathalie Ménigon, Joëlle Aubron, et Georges Cipriani sont arrêtés dans une ferme au gué Girault, lieu-dit de la commune de Vitry-aux-Loges, dans le Loiret. Ils ont été tous les quatre condamnés (tout comme Régis Schleicher, arrêté en 1984) à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d'une peine incompressible de dix-huit ans.

Et ? Pourquoi face à quelque chose de contestable voir de carrément inacceptable, toujours ressortir les vieux épouvantails ? Parce que Mitterrand était pourri alors on peut faire la même chose ? On se croirait à l'assemblée...
 
Je rappelle quand même que l'engagement de campagne présidentielle de Sarko était de mettre un terme aux grâces présidentielles.

En plus, c'est bête : c'est une des rares propositions qu'il faisait avec laquelle j'étais d'accord.
 
Exact pour l'engagement. À ceci près qu'il ne s'agit pas à proprement parler d'une libération en bonne et due forme, mais d'une réduction de peine.
Quant aux "vieux épouvantails", ceux qui râlent aujourd'hui ne s'offusquaient pas alors...
Et quoiqu'on en dise, une certaine libération à laquelle il a contribué fait partie d'un pedigree difficilement comparable :siffle:
 
Je rappelle quand même que l'engagement de campagne présidentielle de Sarko était de mettre un terme aux grâces présidentielles.

En plus, c'est bête : c'est une des rares propositions qu'il faisait avec laquelle j'étais d'accord.

En ces temps où la délicatesse est de mise concernant le domaine financier et la magouille en général, je suppose qu'ayant vu le Christ de Rio de Janeiro, il a voulu faire un geste commercial.
 
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Réactions: Pascal 77 et Himeji
Et ? Pourquoi face à quelque chose de contestable voir de carrément inacceptable, toujours ressortir les vieux épouvantails ? Parce que Mitterrand était pourri alors on peut faire la même chose ? On se croirait à l'assemblée...

Le problème, c'est qu'il n'y a pas eu de Président "de gauche" depuis lui. Personne d'autre à se mettre sous la dent.

Alors, oui, forcément, jusqu'au prochain, même si c'est dans 50 ans, ce sera toujours celui-là qu'on ressortira, qu'on critiquera, qu'on salira, à qui on reprochera l'état de délabrement avancé du pays... Critiquer les fautes d'hier pour justifier les actions d'aujourd'hui.
 

Je rappelle quand même que l'engagement de campagne présidentielle de Sarko était de mettre un terme aux grâces présidentielles.

Tout à fait. Et cette décision pourrait d'ailleurs constituer un précédent pour d'éventuelles grâces au prochain 14 juillet... :siffle:

j'adore les offusqués à mémoire courte... :D

Après l'élection de Mitterrand en 1981 le nouveau gouvernement joue l'apaisement et fait voter une loi d'amnistie qui remet en liberté Rouillan et Ménigon. La majorité des militants renonce alors à la violence, abandonnant jusqu'au nom et au sigle d'Action directe mais une minorité (regroupée en une branche parisienne et une branche lyonnaise) choisit de passer à la lutte armée. À partir de 1984, la branche parisienne Action directe s'allie à la Fraction armée rouge dans le cadre de la stratégie d'«*unité des révolutionnaires en Europe de l'Ouest*», la branche lyonnaise se tournant vers l'attaque de banques et des attaques contre des objectifs israéliens.
De 1982 à 1987, Action directe exécute plusieurs attentats, assassinats ou tentatives. Le 21 février 1987, les principaux membres d'Action directe, Jean-Marc Rouillan, Nathalie Ménigon, Joëlle Aubron, et Georges Cipriani sont arrêtés dans une ferme au gué Girault, lieu-dit de la commune de Vitry-aux-Loges, dans le Loiret. Ils ont été tous les quatre condamnés (tout comme Régis Schleicher, arrêté en 1984) à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d'une peine incompressible de dix-huit ans.

Et alors ? Tu veux prouver quoi ? Quoi que l'on puisse dire, le fait que JM Rouillan soit encore en prison, alors qu'il avait purgé sa peine, est un véritable scandale. Il devrait être aujourd'hui en liberté, comme tout les camarades d'Action Direct ou des FAR !
 
Le problème, c'est qu'il n'y a pas eu de Président "de gauche" depuis lui. Personne d'autre à se mettre sous la dent.

Alors, oui, forcément, jusqu'au prochain, même si c'est dans 50 ans, ce sera toujours celui-là qu'on ressortira, qu'on critiquera, qu'on salira, à qui on reprochera l'état de délabrement avancé du pays... Critiquer les fautes d'hier pour justifier les actions d'aujourd'hui.


Oui, enfin c'est la même chose de tout les côtés... :siffle:
C'est juste les rôles qui s'échangent, mais sur le fond ni gauche ni droite ne valent mieux l'un que l'autre... :rolleyes:

Concernant Lemmy, y'a aucun commentaire affaire, à vous deux vous représentez bien la gauche et la droite fermées dans toute leur splendeur :D
 
Tout à fait. Et cette décision pourrait d'ailleurs constituer un précédent pour d'éventuelles grâces au prochain 14 juillet... :siffle:



Et alors ? Tu veux prouver quoi ? Quoi que l'on puisse dire, le fait que JM Rouillan soit encore en prison, alors qu'il avait purgé sa peine, est un véritable scandale. Il devrait être aujourd'hui en liberté, comme tout les camarades d'Action Direct ou des FAR !

Ne Mélanchon pas tout :D :D :D
 
j'adore les offusqués à mémoire courte... :D
(le reste du blabla ne me concerne pas...)
Ah !...
C'est donc à toi que je donne procuration, quand je ne peux pas aller voter ?!...
Si "untel" a fait tel truc, alors "je" peux le faire ?!...
Ce n'est pas ce que je pense et ce n'est pas ce que j'ai voulu signifier...
Plutôt (nan, pas le chien de Mickey) que de préjuger des pensées des autres personnes, contente toi d'essayer d'analyser les infos que les uns et les autres déposent ici...
Penses pour toi et non à la place des autres !...
Meeerci... :zen:
 
j'adore les offusqués à mémoire courte... :D

Encore faut-il que la mémoire serve à quelque chose.
En l'occurrence, ceux qui manient l'argument que tu reprends feignent d'ignorer que la logique des grâces présidentielles à changé. Et qu'il est difficile de comparer les grâces collectives de Mitterrand et de Chirac, dont le nombre de bénéficiaires dépendait du nombre de détenus qui répondaient à des critères objectifs fixés par les juges d'application des peines, et les remises de peine exceptionnelles prononcées désormais par le nouveau chef de l'État. Car celles-ci ne répondent pas à des critères objectifs, mais subjectifs. Au bon vouloir du chef de trier le bon grain de l'ivraie. Et donc de choisir individuellement chaque bénéficiaire. Ainsi qu'il le dit lui-même, quand il voit "l'utilité, pour des raisons humanitaires ou exceptionnelles, d'une grâce individuelle prononcée de façon transparente", et qu'il précise les critères qui retiennent son attention : "une détermination hors du commun à suivre une formation professionnelle", "la preuve d'un courage ou d'une solidarité exemplaire"

Bon, Mariani, ce n'est pas pour la formation professionnelle. Pas non plus pour l'indemnisation de victimes. Çà doit être pour "une solidarité exemplaire"...
Ceci étant dit, ce geste nous montre l'infinie tendresse de notre président bien aimé envers l'un des plus proches amis de son ancien mentor.
Car notre Nicolas admire Charles, surtout quand il s'appelle Pasqua. La République, cette vieille pute, n'a qu'à détourner le regard.
 
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