Elles sont où, les
preuves ?!...
Aux premiers jours de l'enquête, les "autorités" semblaient en posséder... :siffle: :rolleyes:
Oui : les lunettes rondes de l'homme encore en garde à vue* (celui que les médias désignent comme le "chef", alors que justement, il semble appartenir à groupe toto
:rateau: Bref, faut bien raconter des trucs aux gens, ça fait vendre
).
Plus que cela, le problème est la justice qui semble prendre de plus en plus de largesses dans ses méthodes** ; il ne choque personne qu'un homme soit aujourd'hui détenu pour des faits qu'il n'a pas commis (il est présumé innocent) ? Mais le réalisme rejoint le cynisme politique : si cet individu est en prison, c'est qu'il appartient à un groupe d'extrème-gauche, donc qu'il est potentiellement dangereux. Ca marche comme ça, la justice sous Sarkozy. C'est la prévention, appellé aussi "
rétention de sûreté" au pénal. Ma foi, quoi de plus logique que d'enfermer quelqu'un que l'on présume dangereux ; au moins, dans 9m2, il n'est plus dangereux que pour lui.
La privation de liberté pour un homme contre qui aucun fait ne peut être retenu devrait provoquer l'émotion : cela restaure insidieusement les méthodes policières des Etats fascistes (
Fab'
). Au contraire, l'émoi est partagée par la population à l'égard des lignes ferroviaires ! Les types qui font dérailler des trains sont des terroristes. Bien sûr. Et les syndicalistes des preneurs d'otages.
Triste pays...
*Elle n'est pas de moi. Voir la chronique de Charb dans Charlie du 31 décembre.
** Voir aussi, récemment, l'affaire de l'ancien directeur de publication de Libé, De Filippis.