Ce n'est que le vent qui s'agite

Peut-être mieux encore ;)

Cette brise de printemps fait être des filles qui n'existaient pas

Que hiver laissaient dans les limbes

D'où viennent ces filles du beau temps, si ce n'est des brises et des pluies du printemps qui les font pousser entre les pavés
 
Mon coeur saigne d'un mal dont je n'étais que spectateur.
Je me le suis arraché, mais il saigne toujours.


La douleur, telle une épine, lacère mon échine,
Sauve moi de ces eaux troublées, ou laisse moi m'y noyer.
Garde mon coeur, je n'en ai plus l'utilité.
Mais n'oublie jamais, le mal que tu m'as fait.
 
J'ai relu vos "petits bouts de vie" et balancé entre sourires et larmes...
A chaque fois que je lisais un message, je pensais à son auteur du plus profond de mon coeur et je me disais : "peut-être qu'elle ou il ressentira que quelqu'un pense à elle ou à lui en ce moment ?"
La nuit est tombée et il fait calme dehors ... la maison est vide et ma radio est branchée sur le monde ... je ne me sens ni bien ni mal, simplement un peu fatigué ... et je pense à vous, sincèrement !
Je voudrais tant que vous soyez heureux, qu'une main tienne votre main et que vos coeurs débordent d'Amour ... comme beaucoup, je rêve à un monde de lumière, de respect et de compassion ... je rêve et je rêve encore ... ultime faiblesse !!!
Sachez toutefois que dans l'immensité virtuelle de la toile, il y a quelqu'un qui pense à vous en ce moment et qui partage vos joies et vos peines ... une petite étincelle pathétique qui s'envole en cherchant son chemin parmi les étoiles... parfois il suffit de lever un peu les yeux ...
Je vous aime...:zen:
 
Elle donne des ailes. Pas celles des anges.
Elle gonfle les tissus, tous les tissus.
S'immisce jusque dans les intérieurs veloutés.
Tourbillonne, rayonne.
Irradie.


.. Encore.
 
Vent doux et acide
Tu as ramené à la surface ces vieux démons que je pensais avoir oublié
Cette fois je ne me laisserai pas glisser dans leurs douces promesses
La tempête est là
Ses bourrasques vont faire place nette
Je l'aiderai
Non je ne me laisserai pas entrainer dans vos doux tourbillons chimiques et hallucinatoires
 
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Réactions: kisbizz
Tous vos messages m'interpellent et me disent:
Tu vois, tu n'es qu'une histoire quelconque parmi d'autres,
je suis au bord du gouffre ...
une rafale m'emporte, je chute....
Envie d'aller hurler dans la rue, d'aller courir sans trêve jusqu'au trou noir....
Un souffle traître vient me caresser, m'apportant son parfum,
c'est la fin.
 
Il y a des étés meurtriers. Qu'on n'avait pas vu venir. Qui vous brûlent la peau tout juste remise des entailles précédentes. Et merde, j'avais encore pas mis assez de protection. A force, c'est sous une armure que je vais me retrouver. Vous avez de nouveau méprisé mon point faible. Cette faille si profonde qui m'a obligée à me reconstruire en deux. Vous voulez y construire des ponts, des passerelles pour passer d'un bord à l'autre. Et chaque fois que vous les franchissez, tout tremble.
Je suis profondément désolée que vous ne compreniez pas mon besoin de me protéger. Je n'ai pas l'intention de jouer à Indiana Jones, d'éviter toutes ces flèches au prix d'une énergie qui va me manquer ailleurs.
On a échangé quelques mots aujourd'hui. C'était éprouvant. Je ne trouve plus ma place dans cette amitié si désinvolte.
Vous m'avez parlé de votre santé.. Pourquoi n'ai-je pas des symptômes plus "visibles" ?! Les blessures de l'âme sont toujours peu de choses face aux autres, aux vraies, aux indiscutables. Prenez vos médicaments, ça ira mieux dans quelques jours. Moi je vais essayer de ne pas en reprendre pour 4 ans.
Sans vous s'il le faut. Je crois que malheureusement c'est un truc que j'ai appris à faire.

So long.
 
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Réactions: Amok et alèm
Encore raté tiens !

Nantes, ma belle, je te préfère quand il y a du vent et aussi du vent dans les cœurs et dans les âmes…

Sur les hauteurs de Vézelay, le vent m'a montré une route assez originale. À travers le Morvan, j'ai découvert que j'aimais Nantes et son vent perpétuel qui vient adoucir la morsure du soleil. Je t'ai aimé mon Morvan, je vais essayer d'aimer cette Bretagne pas si bretonne… seul.

"Mendiant mais gouverneur d'une gamelle."

prémonitoire tiens… mais apaisant en fait… :zen:
 
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Réactions: mado
Il y a des vents que l'on sent, que l'on sait qu'ils vont arriver. Il ne pourrait en être autrement. Pourtant, impossible de se préparer, de se protéger... Impossible de calfeutrer les fenêtres, de renforcer les portes... Le vent s'engouffre, tourbillonne, chasse tout... Ne reste que le vide.
Le vide et la douleur.
 
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Réactions: PATOCHMAN et jugnin
Ce soir, c'est spleen au programme ... pas d'immense chagrin ni de douleur intense, juste une langueur que je vais noyer sous un flot de souvenirs.
Quelques bougies, des photos éparpillées et Ummagumma en fond sonore juste assez fort pour laisser la musique venir à moi et à peine audible pour ne pas troubler mes pensées.
Ne compatissez pas ... je me sens bien dans ce corps qui vieillit, dans ces rides qui s'affichent et les années m'entraînent avec elles dans une valse à presque 60 temps...
Au creux de ma main, la montre de mon père ... celle qui un jour a arrêté le temps et que jamais je n'ai remontée de crainte de la voir s'arrêter à nouveau... gamin, son tic-tac me berçait lorsque je ne parvenais pas à m'endormir, aujourd'hui, son silence me rassure et me console.
Novembre approche ... elle sera avec moi pour notre rendez-vous annuel sur la jetée d'Ostende à l'heure de la grande marée ... une fois de plus, je serai le capitaine d'un brise-lames et on jouera ensemble comme quand j'étais petit, le vent dans les cheveux et je sentirai ta main me caresser la main... ce rendez-vous, je ne l'ai jamais manqué depuis plus de 20 ans ... tu y seras aussi, comme chaque année.
Tu m'as appris à aimer "les autres", tous "les autres" ... tu m'as fait comprendre l'amour, l'amitié, le respect, la liberté avec les mots simples des gens qui ne sont que de passage ... tu m'as appris la dérision de soi, arme ultime s'il en est et pourtant quelque peu oubliée par les temps qui courent... un père, un frère, un ami, un maître à penser ... j'ai beaucoup perdu en te voyant partir vers la lumière.
Un jour pourtant, nous serons deux, des dizaines, des centaines à veiller au bout de la jetée, à rassurer les âmes perdues et à leur indiquer le bon chenal ... ce jour là, je ne le crains ni ne l'espère, le destin nous l'apportera au moment opportun et je serai prêt ... crois-le !
Ce soir, je pense à toi ... le vent s'agite de plus en plus ... notre rendez-vous approche ... bonne nuit papa ... ... ... ...
 
Période de vents contraires.
Vous faites chier.
Soufflez dans le même sens.
Ou taisez vous.
C'est fatiguant la valse.
Envoûtant, mais épuisant.
 
C'est pas comme si tu soufflais,
Un peu de folie, de parano, du youplaboum dans la graisse neuronale,
Tu t'y crois, boycotteuse de l'éternité.
Ouai ouai, suffirai de vivre l'instant présent.
N'empêche, l'instant présent, là, maintenant, il pu un peu beaucoup.
Toi, tu projetes rien de bien méchant. Juste deux trois vibrations syllabiques,
Ca passe viteuf'.

Allez, cours dans le filet, Glandette.
Et oublies pas les feuilles mortes.
 
Depuis toujours, j'habite sur le chemin de mon ancienne école ... celui que je prenais, en traînant mon petit cartable de flaques en flaques !
Jamais je ne me suis résolu à quitter ce quartier qui m'a vu naître, grandir et qui, sans aucun doute, me verra "partir", sinon pour un monde meilleur, tout au moins pour un monde ailleurs...
Ce soir, en rentrant chez moi, énorme déception ... l'arbre du petit square, mon arbre sous lequel je me suis abrité de la pluie et du soleil pendant toutes mes études, sous lequel j'ai bouffé mes tartines et mes carambars ... avait disparu !!!!:eek::( ... ne restait qu'une souche abîmée et quelques racines se dresssant vers le ciel dans un dernier sursaut illusoire ... il devait avoir environ 85 ans !!!
Je ne peux m'imaginer qu'on l'ait blessé, coupé et tronçonné comme un bon à rien... bien sûr, je savais qu'il était malade et on nous avaient prévenus de l'imminence de l'exécution...
Alors, pour ne pas être taxé de "bloggeur nostalgique" par certains OSXeurs, je ne m'enfoncerai pas dans une crise existentielle teintée d'amertume, de cris et de larmes ... mais, désolé, il me manque déjà et ça me rend triste...:(
 
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Réactions: CouleurSud
Rentrer dans le rang.
Faire ce que tout le monde attend de moi.
Laisser de côté mes envies.
Faire semblant pour faire plaisir.
Oublier que mieux c'est possible.
Me taire.

Le Vent de la raison souffle...

Envie de l'écouter pour la simplicité.
Envie de le fuir pour vivre.

Pile... ou face ?...
 
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Réactions: kanako
Périodes de grande solitude...

C'est fini... Elle n'est plus dans ma vie et je ne suis plus dans la sienne...

Concrètement en tous cas... La solitude, c'est le problème, l'ennemi à fuir... Cette perverse compagne dont on recherche pourtant la compagnie douce amère, quand le souvenir de l'autre vient vous cueillir entre les draps, quand son visage se reflète en filigrane sur la morne fenêtre du bus sur lequel on a posé le front...

Alors on s'occupe, on se cherche et on se perd. On tente de se noyer dans quelque chose de gratifiant, d'utile.

Prépare-le, ton Capes, pauvre con... N'y pense plus... Abrutis-toi, oublie, crache, sue, fuis...

Un jour peut-être, j'aurai oublié son visage...
Un jour peut-être j'oublierai que je l'aimais encore quand je lui ai dit au revoir...
 
Fais chier.

Sérénité de trop courte durée, de nouveau je suis fatigué.