coup de coeur/de pompe filmique (Parlons cinéma)

Et puis je veux voir ça en Blu-ray Disc.

Môssieur est exigeant.

Sinon, vu récement, sur le replay de France TV > Bullhead

Film belge, un peu spécial. Il y a vaguement une enquete policière au fin fond de la cambrousse.

Film interdit au moins de 16 ans (il y a deux scènes violentes, une ou tu peux te dire "c'est que du cinéma, c' est du chické!!!", l' autre avec une vache ou c' est moins du chiqué...)

Film qui a été nommé pour l' Oscar du meilleur film en langue étrangère, et pour le césar du meilleur film étranger en 2012.
Ce qui surprend un peu, notament du coté des oscars, je trouve.

C' est un mélange un peu curieux, le personnage principal, c' est du sérieux... par contre, autour, il y a des personnages secondaires que l' on croirait sortis directement de l' émission "Strip tease".... Et malgré ça, c' est pas un film pour se marrer.
 
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Réactions: Artyom
Je viens de me revoir Diva. En tant que symbole de l'esthétique des années 80 c'est insurpassable, par contre le mélange thriller-comédie romantique est nul : c'est un coup tout l'un, un coup tout l'autre, donc ce n'est pas un mélange ! Mais j'aime bien le personnage de Richard Bohringer, même s'il est totalement improbable.
Bon. Je viens de le revoir et j’ai passé une très bonne soirée, avec un Saint-Julien, Beineix et Bellini.

Pour « esthétique des années 80 » je ne suis pas d’accord. C’est plutôt la fin de Giscard que les années 80.

On a des thèmes et des acteurs qu’on va revoir souvent dans les années suivantes, notamment dans les films de Besson, mais les films emblématiques des années 80 sont plutôt Subway (Besson) et Les nuits de la pleine lune (Rohmer).

Alors, oui, par certains côtés, Diva annonce Subway par certains thèmes (héros poursuivit - la course dans le métro - la femme inaccessible - le triptyque art, beauté, mort) et une certaine manière d’écrire et de filmer, mais si Besson a un temps essayé d’en faire sa marque de fabrique (Le grand bleu, Nikita, voire Léon), Beineix s’est très vite éloigné du genre (La lune dans le caniveau). D’ailleurs, je rattacherais autant le style de Diva aux films de Jean-Claude Missiaen (Tir groupé, Ronde de nuit, La baston) que de ceux de Luc Bessons.

Pour moi, il s’agit plutôt d’un film charnière, un peu comme les cathédrales de Noyon et Laon annonçaient l’émergence du gothique tout en conservant certaines caractéristiques de l’ancien style.
 
En ce moment sur Arte, Soleil Vert, film prémonitoire sorti en 1973, malheureusement avec Charlton Eston qui n'a pas dû comprendre ce qu'il tournait, ou alors au premier degré...

Capture d’écran 2022-10-19 à 13.52.01.jpg
 
malheureusement avec Charlton Eston qui n'a pas dû comprendre ce qu'il tournait
Charlton Eston était dans les années 50 et 60 à la pointe du combat pour les droits civiques. Il était avec Luther King à la marche sur Washington en 1963. Au syndicat des acteurs, il fut un défenseur de la culture et de l’éducation.

Parce qu’un type a défendu à un moment de sa vie des convictions conservatrices, partagées par bon nombre de ses concitoyens, tout d’un coup il serait incapable de comprendre les enjeux induits par ce film ?

D’un côté les « éveillés » aka « la gauche » forcément les bons, de l’autres les « obscurs » aka « la droite ».

Film qui est au départ un livre SF, Make Room ! Make Room ! de Harry Harrison.

Comme son titre l’indique, le livre était surtout concentré sur la question démographie alors que le film pose la question de la pollution et de la nourriture. Il s’agit donc d’une réécriture complète et consciente de l’intrigue.

Au fait, l’intelligentsia de « gauche » américaine n’a pas du tout aimé le film à l’époque, le jugeant « pompeusement prophétique ».

C’est comme le Silent Running de Douglass Trumbull (1975). Ils passent pour des films « cultes » aujourd’hui auprès d’une gauche qui les a conchiés à leur sortie.
 
Film qui est au départ un livre SF, Make Room ! Make Room ! de Harry Harrison.

Comme son titre l’indique, le livre était surtout concentré sur la question démographie alors que le film pose la question de la pollution et de la nourriture. Il s’agit donc d’une réécriture complète et consciente de l’intrigue.
La pollution et la nourriture induisent la question démographique. La surpopulation est représentée dans le film. Le procédé de fabrication des denrées renvoie au nécessaire besoin de nourrir l’ensemble des populations – en excès.
 
La pollution et la nourriture induisent la question démographique. La surpopulation est représentée dans le film. Le procédé de fabrication des denrées renvoie au nécessaire besoin de nourrir l’ensemble des populations – en excès.
Pas nécessairement. D’ailleurs, dans le film, il y a-t-il vraiment surpopulation ? Il y a une sur-densité humaine dans les villes mais ce n’est pas forcément une surpopulation mondiale.

La difficulté de nourrir la population n’est pas une question de nombre mais une affaire de pénurie. Il n’y a plus de bouffe, nulle part. Seuls les très riches ont encore accès à une nourriture naturelle.

Ce n’est pas la surpopulation qui est dénoncée dans le film mais la pollution, l’industrie, la surconsommation, le gaspillage.

La question de la surpopulation est centrale dans le livre pas tant dans le film. D’ailleurs, il est intéressant de noter le déplacement du focus entre les dix années qui sépare la parution du livre et la réalisation du film. La perception des enjeux au début des années 70 n’est plus la même qu’au début des années 60.

Il faut se rappeler que c’est l’époque où on jetait les futs de déchets radioactifs dans l’océan.

Une société surpeuplée n’est pas forcément affamée et en voie de déliquescence. Regarde Les cavernes d’acier d’Asimov, 40 milliards d’individus mais une société mondialisée qui fonctionne, qui est gérée.
 
Ce n’est pas la surpopulation qui est dénoncée dans le film mais la pollution, l’industrie, la surconsommation, le gaspillage.
Dacodac. La réécriture du roman en film s’est donc acharnée à masquer la question de la surpopulation, sur le papier, en développant l’intrigue autour de ses conséquences désastreuses, à l’écran. :D
 
Je viens de me faire 'Vacances Romaines' (William Wyler, Audrey Hepburn, Gregory Peck, 1953)
3 Oscars bien mérités, et les producteurs ricains d'aujourd'hui feraient bien d'en prendre de la graine : un film qui respire et prend son temps, pas de musique abrutissante, continue et démonstrative, un scénario original, des acteurs au top. Deux heures réjouissantes !
 
Le dernier Indiana Jones.

Beaucoup, voire trop, de références aux trois premiers, il fallait du fan service pour faire oublier le quatrième ! mais ne chipotons pas : pas nul, mais pas inoubliable non plus.
Un bon moment, qu'on pourrait déguster chez soi en charentaises, vautré dans un fauteuil club et un 12 ans d'âge à portée de main
 
  • Haha
Réactions: boninmi
Et la fin énigmatique, et le rapport au présent. :up:
 
Le dernier Indiana Jones.

Beaucoup, voire trop, de références aux trois premiers, il fallait du fan service pour faire oublier le quatrième ! mais ne chipotons pas : pas nul, mais pas inoubliable non plus.
Un bon moment, qu'on pourrait déguster chez soi en charentaises, vautré dans un fauteuil club et un 12 ans d'âge à portée de main
Vu hier, trop long de manière générale, et aussi certaines séquences beaucoup trop longues. Il y a aussi trop d’étapes dans l’intrigue, tout ça pour ne passer pas si longtemps que ça sur l’effet de l’object recherché. Pas trop amusant non plus par rapport aux autres.
 
Le dernier Indiana Jones.

Beaucoup, voire trop, de références aux trois premiers, il fallait du fan service pour faire oublier le quatrième ! mais ne chipotons pas : pas nul, mais pas inoubliable non plus.
Un bon moment, qu'on pourrait déguster chez soi en charentaises, vautré dans un fauteuil club et un 12 ans d'âge à portée de main
J'avais un 12 ans dans le fauteuil de cinéma à côté.
J'ai bien aimé cette fin émouvante. Je suis sentimental ...
Le reste, c'était du cinéma ! La poursuite en triporteur, un peu longue.