Tu veux sans doute parler de "Dead Snow" ? :siffle:
Repars qq posts en arrière et tu tomberas sur celui du rebelle corse :love:
Tu veux sans doute parler de "Dead Snow" ? :siffle:
Bloc de code:En faisant finalement adhérer la victime à la cause mystico-sadique de ses bourreaux, comme une sorte de justification à postériori de ce qu'ils lui font subir, génial[/QUOTE] Euh c'est quand qu'elle adhère ? J'ai pas vu moi... elle est surtout complètement OUT, elle adhère à rien, elle subit, elle se résigne. Si tu fais allusion au transfert du secret à la vieille, on peut tout simplement penser que maintenant qu'elle a vu ça, elle n'a plus aucune haine, ressentiment ni douleur, d'où sa confession, non ?
Repars qq posts en arrière et tu tomberas sur celui du rebelle corse :love:
Euh c'est quand qu'elle adhère ? J'ai pas vu moi... elle est surtout complètement OUT, elle adhère à rien, elle subit, elle se résigne. Si tu fais allusion au transfert du secret à la vieille, on peut tout simplement penser que maintenant qu'elle a vu ça, elle n'a plus aucune haine, ressentiment ni douleur, d'où sa confession, non ?
En faisant finalement adhérer la victime à la cause mystico-sadique de ses bourreaux, comme une sorte de justification à postériori de ce qu'ils lui font subir, génial...
Toutes proportions gardées, ça me fait un peut penser à ces "dandys" qui, sous couvert de provoc, d'attitude et de liberté de ton, ont des propos ouvertement antisémites ou violement machistes.
Je dirais que, finalement, la violence de "Martyr" n'est pas gratuite, non - malheureusement non.
Et puis, sur la forme, le traitement des "vision" de la fille façon horreur nippone ("The grudge") est, de mon point de vue, totalement ratée et en complet décalage avec la volonté "hyper réaliste" du reste de la mise en scéne.
Décalage aussi entre ce réalisme de forme et l'onirisme de la "secte" des vieux en noir dans leurs Mercedes vintages...
Un film foutraque, quoi.
En plus, c'est pas super bien joué.
Bref.
Je n'ai pas aimé.
Euh c'est quand qu'elle adhère ? J'ai pas vu moi... elle est surtout complètement OUT, elle adhère à rien, elle subit, elle se résigne. Si tu fais allusion au transfert du secret à la vieille, on peut tout simplement penser que maintenant qu'elle a vu ça, elle n'a plus aucune haine, ressentiment ni douleur, d'où sa confession, non ?
Si.Le rapprochement est un peu rapide. Non ?
Il y a une raison, le film ne te demande pas d'y adhérer.
Si.
J'ai failli ne pas le mettre.
C'est là où se niche sans doute le malaise que j'ai ressenti.
Parce que si, évidement, on peut montrer ou dire sans adhérer (heureusement), c'est là qu'intervient tout l'art de la distance, de la façon de montrer - la forme.
Et, parce que le film évite volontairement le grand-guignol usuel des films gore, parce qu'il joue presque sur la corde sensible (ces pauvres petits vieux si terrifiés à l'idée de mourir sans savoir ce qu'il y a après...), parce que l'héroine abandonne si facilement, et parce que le film, au final, légitime le martyr comme façon d'accéder à la béatitude (presque au divin, le film a tout de même l'élégance de ne pas trop mettre les gros sabots de ce côté là) - pour toutes ces raisons, j'ai ressenti comme une connivence, un appel du pied au spectateur qui, oui, me dérange.
Alors, tu me diras, je suis sans doute passé à côté, bien sûr que non le réalisateur ne voulait pas dire ça, sûrement pas...
N'empêche.
Ah ouais, merde ! En fait je lis jamais les posts de Patoch
Tu devrais pourtant
Et tu trouves pas que c'est ça qui est bon ? :love:
parce que l'héroine abandonne si facilement
Vu aussi. Effets spéciaux terriblement bien faits. Les quelques longueurs et les quelques traits d'humour décalés qui viennent là comme un cheveu sur la soupe servent, je trouve, tout comme les nombreuses scènes violentes d'articulations désossées et autres bras coupés, à bousculer le spectateur, à le ramener vers le fond noir du scénario, à la violence de son propos lorsque celui-ci se laisse trop emporter par le côté fantastique des effets spéciaux. En fait, ce sont de véritables claques à répétition. La fin est sarcastique. :love:
Ce fil est vraiment devenu un flot continu d'odes à l'hémoglobine et à la petite torture appliquée ...
Vu hier soir sur Arté, "La Journée de la jupe" avec Adjani (qui a vachement grossi)
Mais le film est un peu long, quand même et les commentaires en voix off tournent un peu au pathos désespéré genre Brando dans Apocalypse Now en beaucoup moins bien...
Déjà vu, déjà entendu, le monde est laid, OK, on passe à la suite ?
Et puis, la laideur des actes des autres comme justification de la laideur des siens...
Bref.
Quand on marche en rangers sur le fil ténu qui sépare la description de l'adhésion, on prend le risque de laisser des traces de semelle des deux côtés.
Je lui mettrai 6/10 d'autres personnes l'ont vu ?