Comme moi depuis plusieurs semaines, vous avez sans doute vu s'étaler les galettes des rois un peu partout. D'abord chez les géants de la distribution alimentaire, ensuite chez les franchisés de la distribution de pains bien trop souvent surgelés et finalement chez les artisans boulangers de quartiers.
Des semaines donc que je résiste à l'envie de déguster une part de galette à la frangipane. Car j'ai beau être athée, je n'en reste pas moins à cheval sur le calendrier hé hé. Et comme l'Épiphanie tombait aujourd'hui, j'ai attendu… Attendu… Et encore attendu !
Depuis des jours ma boulangère, sa vendeuse et moi rigolions de la situation. Comment un hyper ou un super peut attirer des gourmets avec une galette pour six personnes à moins de cinq balles ? Comment un terminal de cuisson peut gagner sa vie avec une galette pour quatre convives à moins de sept euros ? Surtout que l'un comme l'autre affiche une frangipane à l'amande !
C'est qu'il en faut pour toutes les bourses et toutes les bouches du foyer !
Reste que j'ai tenu bon ! D'ailleurs, si j'avais mis un balle de côté chaque fois qu'une étal croisée proposait des galettes, je n'en serais pas plus riche mais celle d'aujourd'hui ne m'aurait rien coûté ou presque, hé hé. Parce que voilà…
Arrivé chez le boulanger après la grande balade du chien, c'est-à-dire tard dans la journée, la vendeuse crû que je l'avais oubliée !? Ironisant avec elle qu'un oubli était tout bonnement impossible, cette bonne dame alla dans son arrière-boutique quérir ma commande orale de la veille. Revenue la galette ensachée en main, celle-ci annonça me vendre un modèle pour six personnes…
— Mais nous ne sommes que deux !?
— C'est d'autant mieux !!!
Connaissant mon penchant pour les produits gourmands, elle avait choisi pour moi. Je m'étais tant privé que je n'ai pas tiqué. Seulement, dorénavant celle-ci rejoint la catégorie de mes commerçants à la main lourde. Une de plus pour qui, à l'inflation générale, je dois ajouter l'augmentation particulière. Mais qu'à cela ne tienne, je suis reparti avec ma précieuse galette.
Réchauffée à four tiède et coupée en six pour respecter l'étiquette, la part tout juste dégustée était on ne peut plus délicieuse ! Et la fève reste encore à trouver, hé hé.
J'espère qu'il en aura été de même pour vous autour de cette gourmandise de l'Épiphanie. Que les plus jeunes de vos marmots distribuaient les parts agenouillés sous la tablée. Et pour certains d'entre vous, même couronnés roi – ou reine.
En attendant celle de l'année prochaine, je file me régaler d'une seconde part !
:miam:
Edit_1 : la fève n'est toujours pas sortie… Le suspense du couronnement court toujours ^^
Edit_2 : la fève attendra demain ! Respecter le jour J n'empêche pas d'en garder un bout pour le lendemain, hein ?!
