Dis donc, j'étais en train de me demander si c'était arrivé souvent qu'un type soit élu aux plus hautes fonctions longtemps après avoir été élu une première fois (il faut être un minimum concentré pour comprendre cette phrase).
Et là, j'ai repensé au Brésil (et je suis allé vérifié avant de sortir une connerie).
Lula a été réélu 11 ans après la fin de sa "deuxième" investiture.
Ça fait quand même un type qui aura été élu 3 fois. Hors république bananière, c'est pas rien.
Du coup, je me suis cogné la lecture de tous les chefs d'état brésilien.
Ça t'a tout de même une sacré gueule au niveau de leurs noms.
Y a de la samba, des cariocas, du coucouroucoucou Paloma. Un vrai dépaysement.
Déjà Lula c'est pas rien, Luis Inácio Lula da Silva (qu'effectivement t'as plus vite fait de l'appeler Lula).
Moi j'aime beaucoup Epitácio Pessoa, Humberto Castelo Branco ou Artur da Costa e Silva (ne nous y trompons pas, cependant, les deux derniers sont de véritables saloperies - comme quoi...).
Et puis, il y a lui qui fout le bordel dans toute cette poésie avec un nom qui semble venir d'ailleurs
Juscelino (là, encore, ça va) Kubitschek.
Finis les maraccas, c'est la 5ème de Beethoven qui débarque.
T'as plus envie d'envahir la Pologne que d'aller remuer des hanches avec ton chapeau de plumes sur la tête et ton string dans la raie.
Faut dire que le mec est passé à ça de la musicalité sud américaine.
S'il n'y avait pas cette coutume là-bas qu'un nouveau né reçoive l'un des deux noms de sa mère suivi de l'un des deux noms de son père (je ne critique pas, je serais même partisan de la chose - de quel droit faudrait-il nier le nom de la mère ?), l'ami Kubi ce serait appelé César de Oliveira.
Samba !!!
Mais maman était d'origine tchèque.
Bref, moi je dis, allez voir cette liste de brésiliens.
Ça t'a une saveur en bouche sympathique.
Par contre, évitez de lire les bios. Ils ne sont pas tous fréquentables.
PS : By the way, je ne parle pas ici de politique, si ?
Nan, il n'est ici que constatations historiques et musicales.
PS2 : Quant à l'autre-là, qui a trouvé le moyen de revenir, je ne me permettrais qu'une constatation capillaire. À l'époque où l'on vit, comment peut-on décemment continuer à rabattre ses cheveux sur le dessus pour masquer une calvitie plus qu'évidente ? Enfin, quoi.
PS3 : Ah, et il n'y a pas un seul Quitterie chez ses chefs d'état brésiliens.