Bon ! tu es repassé sans piper mot… C'est donc que ma précédente réponse ne t'a pas donné satisfaction !? Voici donc la réponse version longue, hé hé.
Quelques instants avant de poster ce message lacunaire, j'étais dans ma cuisine. Je préparais des cuisses de pintade à la normande. Et pour que cela soit réussi il faut :
Une cuisse de pintade par convive
Une échalote traditionnelle pour deux convives
Une pomme pour deux convives
Une branche de thym
Une feuille de laurier
Cinq centilitres de calvados
Une bouteille de cidre
Une louchée de crème
Une portion de beurre
Un verre de fond de volaille
Une cuillerée de farine
Du sel et du poivre
Les cuisses de pintade doraient dans la poêle pendant que j'épluchais l'échalote et la pomme. Retournées, j'ajoutais l'émincé d'échalote et la pomme coupée en dés. Quand vînt le temps de déglacer, je versai d'abord un filet d'eau pour réduire la température du cul de poêle. Puis je flambai les cuisses au calvados avant d'ajouter le cidre. Et comme les flacons n'étaient pas vides après cette opération, je décidai de me servir un verre.
Et c'est là, ma petite main froide, que l'illumination s'ouvrit à moi !
Les américains, et plus précisément les habitants du Kentucky, les kentuckiens – gentilé francisé de
kentuckians – sont connus pour distiller le bourbon. Quand les américains sont connus pour avoir piquer la recette du soda de café sucré et aromatisé à la feuille de coca aux corses et leur vin à la feuille de coca.
Un grand écart plus tard, j'avais d'un côté de la balance le bourbon coca, boisson prisée des soirées de ma jeunesse et de l'autre côté de la balance deux flacons qui trônaient sur mon plan de travail culinaire. Je me suis donc servi un verre contenant une bonne rasade de calvados dilué au cidre.
Cocktail partagé ici même un peu précipitamment… Vu qu'il me fallait encore préparer la garniture ! Haricots verts à équeuter. Pommes de terre, carottes et betterave à éplucher. Avant de plonger tout ça dans l'eau bouillante pour quelques minutes.
J'espère ma main froide avoir levé l'incompréhension qui te tenait