Selon moi, une déficience de la pensée et de la morale.
Mais chacun a sa propre définition de la connerie. Cependant, dans ce thread, je propose que l'on ne s'attarde pas trop sur la définition du terme "connerie". On prendra le sens le plus courant du terme :
"Fait d'être con". Qu'est-ce qu'un con : "Injure désignant quelquun de bête (sans méchanceté) ; de désagréable ou de mauvais à force de bêtise. "
Voilà.
Oulà, ça ne me va pas tout ça. Comment discuter d'un problème, quel qu'il soit, sans "s'attarder trop sur la définition du terme" ? Moi je vois pas... :mouais: Peut-être ai-je fait trop de dissertations dans ma vie (et ce n'est pas fini) mais je ne vois pas comment commencer sans définir.
Évidemment, c'est plus facile de définir une brouette, ou un sceau, que la connerie, la bêtise, ou le fait d'être con/bête/idiot... Je pense aussi que tout cela est bien relatif. Mais on ne peut pas discuter ensemble sans se mettre d'accord sur les définitions.
On pourrait prendre la tienne, puisque tu as initié le sujet : ce serait logique. Mais elle n'est pas sans poser problème(s) à mes yeux : "déficience de la pensée", on peut voir à peu près ce que cela veut dire, des problèmes d'argumentation, de déduction ou plus généralement des difficultés à raisonner. Mais alors la morale ! :rolleyes: Quoi de plus relatif que la morale ? S'agit-il de la morale de nos (grands-)parents et du c'était-mieux-dans-mon-jeune-temps ? Ou de la morale, ou plutôt, selon certains, de la non-morale des jeunes de banlieues ? Dès que je vois morale, je vois un terrain très, très glissant. Personnellement, je ne m'y aventurerai pas.
Bref, tout ça pour dire, et pour en revenir à la question de base, que ne pouvant s'entendre sur une définition de la connerie, je ne vois pas comment on pourrait juger de l'augmentation ou pas de la connerie sur Internet et donc encore moins si une potentielle augmentation s'expliquerait par l'anonymat conféré par Internet. M'enfin, c'est que mon avis.
Ah, et j'aime beaucoup la réponse à la question "Un con peut-il en cacher un autre ?". Voilà un argumentaire bien mené, en trois points (il manquait les neufs sous-parties et les vingt-sept sous-sous-parties cependant) et d'une rhétorique parfaite. Cela fait du bien en cette période difficile de vacances où l'on ne peut plus se mettre de dissertation sous la dent !
Signé : un khâgneux en état de manque... :heu: :mouais: