Sarkozy concocte pour le prochain quinquennat, s'il est élu, une loi Hadopi 3. "Sur les sites de streaming, l'idéologie du partage, excusez-moi, c'est l'idéologie de l'argent. Je vole d'un côté et je vends de l'autre. Qu'on ne me demande pas de soutenir cela", a-t-il assuré tout en estimant que la loi Hadopi 2 avait, quant à elle, fait reculer le piratage des sites peer to peer de 35 %.
Si on peut plus télécharger, ni visionner en streaming, les FAI risque de faire la grise mine car avec 2 ou 3 Go par mois, cela sera bien suffisant
Va jouer avec Carla et laisse les internautes tranquille accéder à l'évolution culturelle.
Lappropriation numérique comme fait social
Quoique le terme dappropriation puisse renvoyer aux formes légitimes de transfert de propriété que sont lacquisition, le legs ou le don, il recouvre de façon plus générale lensemble du champ de la transmission et désigne plus particulièrement ses applications irrégulières, forcées ou secondes, comme la conquête, le vol, le plagiat, le détournement, ladaptation, la citation, le remix, etc. Bornées par la codification moderne du droit de propriété, les pratiques de lappropriation semblent héritées dun état moins sophistiqué des échanges sociaux.
Le volet le plus apparent de lappropriation numérique est lactivité de copie privée. Avant la dématérialisation des supports, le caractère fastidieux de la reproduction dune uvre audiovisuelle freinait son extension; sa circulation était nécessairement limitée à un cercle restreint. Létat numérique balaie ces contraintes et stimule la copie dans des proportions inconnues. Lindustrie des contenus, qui voit chuter la vente des supports physiques, CD ou DVD, décide de combattre cette consommation parallèle quelle désigne sous le nom de piratage7. En France, la ministre de la Culture Christine Albanel charge en 2007 Denis Olivennes, alors PDG de la FNAC, délaborer une proposition législative visant à sanctionner par la suspension de labonnement internet le partage en ligne duvres protégées par le droit dauteur.
Le projet de loi Création et internet, ou loi Hadopi, repose sur lidée dune automatisation de la sanction, dont le processus devrait pouvoir se dérouler hors procédure judiciaire à partir des signalements effectués par les fournisseurs daccès, sur le modèle des contraventions envoyées à partir des enregistrements radar de dépassement de la vitesse autorisée sur le réseau routier.
Source owni