[YOUTUBE]lOL-lzVT5Jc[/YOUTUBE]
C'est à New York. Vers 2 ou 3h du mat.
Dans un loft aux briques rouges, avec des grandes baies vitrées. T'es au 3ème ou 4ème, y'a un ascenseur à rideau, le fameux.
Par terre, y'a des morceaux de tout.
Gobelet, carton déchiré, pièces de bâches transparentes à moitié enduite de Gesso, mégots, pieds de gens.
La hauteur sous plafond est sympa, dans le genre plâtre bien attaqué à 1 mètre au dessus de toi.
Il y'a bien quelques pilonnes métalliques un peu rouillés.
Des fantômes cosmopolites y sont adossés, en buvant des liquides secs à même la bouteille.
De la fenêtre, tu distingues la rue. Des lampadaires qui projettent des halos jaunâtres sur un pauvre panneau
"27th" ou "Church Av."
C'est assez comique, parce que au fond, près du coin studio à côté d'une girafe et d'une softbox énorme, y'a un vieux piano à queue qui gambade sur le cyclo blanc, un 3/4. Et il est bien esquinté. Mais on distingue encore le classieux noir laqué sous le vernis bien usé.
C'est là qu'on se fait des traits avec les potes. C'est notre coin à nous.
Les autres, ils préfères se poudrer un peu plus loin, sur la table basse au milieu des bobines de 120 étalées un peu partout.
Cette table, c'est une gigantesque plaque de verre opaque fait maison.
Les néons en dessous, encadrés par des planches en bois noires rendaient plutôt bien dans l'obscurité.
Merde ! Elle fait bien ses deux mètres sur 2. Ça te dessine n'importe quelle visage avec divine stérilité; pour qui à le malheur de coller son pif dessus.
Très chirurgical.
C'est un peu le point de ralliement, ce soir. Les fauteuils club à côté sont super accueillants, faut dire.
'sais plus trop pourquoi ils sont tous là. Ca va trop vite ce soir. Le loft est blindé.
On est peut être une cinquantaine.
C'est vivant, quoi.
C'est à New York. Vers 2 ou 3h du mat.
Dans un loft aux briques rouges, avec des grandes baies vitrées. T'es au 3ème ou 4ème, y'a un ascenseur à rideau, le fameux.
Par terre, y'a des morceaux de tout.
Gobelet, carton déchiré, pièces de bâches transparentes à moitié enduite de Gesso, mégots, pieds de gens.
La hauteur sous plafond est sympa, dans le genre plâtre bien attaqué à 1 mètre au dessus de toi.
Il y'a bien quelques pilonnes métalliques un peu rouillés.
Des fantômes cosmopolites y sont adossés, en buvant des liquides secs à même la bouteille.
De la fenêtre, tu distingues la rue. Des lampadaires qui projettent des halos jaunâtres sur un pauvre panneau
"27th" ou "Church Av."
C'est assez comique, parce que au fond, près du coin studio à côté d'une girafe et d'une softbox énorme, y'a un vieux piano à queue qui gambade sur le cyclo blanc, un 3/4. Et il est bien esquinté. Mais on distingue encore le classieux noir laqué sous le vernis bien usé.
C'est là qu'on se fait des traits avec les potes. C'est notre coin à nous.
Les autres, ils préfères se poudrer un peu plus loin, sur la table basse au milieu des bobines de 120 étalées un peu partout.
Cette table, c'est une gigantesque plaque de verre opaque fait maison.
Les néons en dessous, encadrés par des planches en bois noires rendaient plutôt bien dans l'obscurité.
Merde ! Elle fait bien ses deux mètres sur 2. Ça te dessine n'importe quelle visage avec divine stérilité; pour qui à le malheur de coller son pif dessus.
Très chirurgical.
C'est un peu le point de ralliement, ce soir. Les fauteuils club à côté sont super accueillants, faut dire.
'sais plus trop pourquoi ils sont tous là. Ca va trop vite ce soir. Le loft est blindé.
On est peut être une cinquantaine.
C'est vivant, quoi.