<BLOCKQUOTE><font size="1" face="Verdana, Geneva">quote:</font><HR>Posté à l'origine par Gwenhiver:
Bon, alors expliquez-moi une chose.
Je vois un iPod en vitrine. Le prix affiché : 3600FF. Je me dis "c'est cher", et je tourne les talons. Il ne me vient pas à l'idée de briser la vitre, et de me tirer en courant avec l'appareil.
Pourquoi, si je trouve Office trop cher, devrais-je le pirater plutôt que de le laisser sur le rayon ? Je suppose que c'est parce que je ne risque absolument rien à le faire, non ? Vous ne trouvez pas que ça sent mauvais, ça, comme raisonnement ?
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J'en suis sur le culs ! Voilà que Krosoft fait philosopher les Pommés ! Et pas un petit thème hein ? La Moral. Et on fait référence à Platon et à son anneau de Gygès ! Wouaaaaa !
"C'est une bague magique, qu'un berger trouve par hasard. Il suffit de tourner le chaton de la bague vers l'intérieur de la paume pour devenir totalement invisible, de le tourner vers l'extérieur pour redevenir visible
Gygès, qui passait auparavant pour un honnête homme, ne sut pas résister aux tentations auxquelles cet anneau le soumettait : il profita de ses pouvoirs magiques pour entrer au Palais, séduire la reine, assassiner le roi, prendre lui-même le pouvoir, l'exercer à son bénéfice exclusif
Celui qui raconte la chose, dans La République, en conclut que le bon et le méchant, ou supposés tels, ne se distinguent que par la prudence ou l'hypocrisie, autrement dit que par l'importance inégale qu'ils accordent au regard d'autrui, ou par leur habileté plus ou moins grande à se cacher
Posséderaient-ils l'un et l'autre l'anneau de Gygès, plus rien ne les distinguerait : ils tendraient tous les deux vers le même but. C'est suggérer que la morale n'est qu'une illusion, qu'un mensonge, qu'une peur maquillée en vertu. Il suffirait de pouvoir se rendre invisible pour que tout interdit disparaisse, et qu'il n'y ait plus que la poursuite, par chacun, de son plaisir ou de son intérêt égoïstes."
Je ne suis pas Platonicien :
"Ce que, même invisible, tu continuerais à t'imposer ou à t'interdire, et non par intérêt mais par devoir, cela seul est moral strictement."