La presse française s’est toujours fait une spécialité de défendre le beau jeu alors qu’il n’y a que la génération Platini qui en a proposé (Zidane était virtuose mais autour de lui, y avait surtout de la mailloche !) ... critiquer Mourinho, porter aux nues Guardiola, critiquer le jeu du Real par rapport au Barça, souligner les vertus de Simeone mais ce que c’est moche. Jacquet s’est fait démonter et très récemment encore, Deschamps ... putain de footix !!! :shifty:
La presse… attention aussi. Comme tu dis, les footix.
À l’Équipe t’as Roustan qui voudrait revoir le Brésil de 1970 à chaque coupe du monde et la France de 1984 à chaque Euro. À par lui, et quelques consultants rageux tel Micouh, ou complètement barrés comme Eric Blanc, les autres sont plutôt des « réalistes ». Ils n’ont pas descendu le Portugal après sa victoire. On n’a pas perdu à cause du Portugal, on a perdu à cause de l’Équipe de France.
Depuis 1998 la France essaye un football efficace. Parfois, ce fut spectaculaire, comme à l’Euro 2000, parfois moins comme à la CdM 1998. Parfois ça ne ressemblait à rien comme en 2010.
Didier Deschamps est un « italien ». Il a appris le réalisme à la Juve. C’est aussi l’élève de Jacquet : on ne gagne pas sans une solide défense. Le mec qui t’envoie deux fois la France en finale d’une compétition majeure est loin d’être un nul.
Simeone c’est pas la fiesta quand même. Mais bon, il est légitime à jouer comme cela. Cela à toujours existé. C’est l’histoire du jeu.
De toute façon, le jeu du Barça façon Guardiola c’est de l’histoire ancienne. Cela fait trois ans qu’ils ne pratiquent plus ainsi.
Le système Guardiola nécessite des joueurs particuliers, très bons techniciens, bonne condition physique, grosse discipline. C’est de la possession et du pressing immédiat. Le but n’est pas de faire des passes pour des passes mais de créer des décalages en faisant bouger les lignes. Au bout d’un moment le système devient trop stéréotypé et il finit par lasser les joueurs eux-même, comme au Bayern dans les trois derniers mois de Guardiola. Et le spectateur s’emmerde autant qu’à regarder l’Atletico de Simeone faire le gros dos.
Il n’y a aucune équipe de cette coupe du monde qui peut se revendiquer du style Guardiola, même pas l’Espagne. Et certainement pas les Belges.