A - La voiture
B - Le retard
C - La couleur blanche
D - Obiwan Kenobi
Salut à tous,
Ca faisait longtemps un p'tit sujet. Si je l'ouvre, c'est pour vous faire part d'une chose qui m'a choqué. Le but n'est pas de jeter de discrédit et rentrer dans les lieux communs habituels "sncf c'est des cons", ce ne sera pas le propos et je ne souhaite pas aller dans ce sens. je vous décrit une "anecdote", un cas isolé. je me garde le plus possible de faire des extrapolations.
Après ce préambule, j'entame les festivités. Je vous raconte, de façon chronologique les informations que j'ai eu.
Vendredi dernier, je quittais la capitale pour rejoindre mes vertes contrées. Je prends donc le train de 15h17 (l'heure n'est pas importante, mais si certains étaient dans le même train, ils pourront peut-être corroborer mes propos et témoigner) à Paris Gare de lyon.
Tout se passe bien. Le train ne part pas tout de suite, les minutes passent , 1/4 d'heure , 1/2 heure ... :rolleyes: aucune information des rumeurs .. beaucoup de rumeurs ... une agression entre un voyageur et un contrôleur.
Bon ok pas cool.
Apparemment, le contrôleur refuse de faire partir le train tant que le voyageur refuse de descendre du train ...
Ok, on compatit, et la SNCF nous annonce au bout de 3/4 d'heure que pour débloquer la situation, on va changer de contrôleur :mouais: ! Un peu étonné, mais surtout un peu dépité de ne pas avoir eu d'explications officielles plus tôt ! (j'étais en tête du train, pas dans le wagon où celà c'est passé).
la train part donc avec un retard de 50 minutes. Ca ne m'a dérangé pas plus que çà, j'ai l'habitude, et la journée était terminée. De toute façon il y aura une compensation financière.
Seulement là où çà se gate, c'est lorsqu'à la toute fin du trajet, la SNCF par voix du contrôleur n°2 (c-à-d, le remplacant du 1er) annonce que le retard ne fera pas l'objet de remboursement du billet, en partie. :rolleyes: :eek: Ce n'est pas que je sois pret de mes sous (oui Luc, en bon auvergnat pourtant ), c'est plutôt qu'ils sont très loin de moi ... Je paye déjà assez cher le train, ne pouvant plus bénéficier de la carte djeunes, et n'étant pas assez vieux pour avoir le droit à une carte vermeil...Bref, je me décide donc à attendre l'arrivée du train pour aller m'expliquer avec qui-de-droit, notamment parce que cette décision n'est pas justifiée : "désolé pour le retard, mais pas de remboursement" et pas un mot de plus, on enterre l'affaire semble-t-il :rolleyes:
Je ne lâcherais pas le morceau, surtout que quelques conversations avec des voyageurs me permet d'en apprendre plus sur ce qu'il s'est passé : apparemment, l'individu identifié dans un premier temps comme "l'agresseur" aurait eu un problème avec son billet (les sources divergent sur l'explication : une histoire de billet acheté dans le train, mais selon certaines sources, le billet était en règle). Tutoiement, le controleur flippe et déclare ne pas se sentir en sécurité, et donc s'en va du train ... Et il semblerait qu'il y ait une sombre (sic ! ) histoire de couleur de peau qui soit mêlée dans cette histoire
Je veux en savoir plus. Ce contrôleur envers qui ma première pensée avait été de le comprendre voire soutenir, devenait tout à coup irrationnel.
Ma motivation à tirer çà au clair n'en était que plus importante.
Nous arrivons donc à la gare. Je me dirige à l'accueil, demande une enveloppe T pour compensation financière, ce à quoi on me répond que ce n'est pas automatique (je m'y attendais). je réplique par le fait qu'il est indiqué que tout trajet d'une certaine distance faisant l'objet d'un retard de plus de 30 min donnait droit à celà, lorsque la responsabilité du retard était imputable à la sncf. C'est là que ca devient important. On me répond (la personne fait son boulot) "oui mais savez-vous ce qui s'est passé ?" La bonne blague, la sncf n'a rien voulu dire, le contrôleur n°2 n'en savait rien puisque appelé dans l'urgence pour remplacer le contrôleur n'°1 ..."si je le sais ? oui apparemment c'est une agression, le conducteur s'est tiré et a refusé de faire partir le train ! Quelque soit l'origine de cette décision -il est évidement regrettable qu'il se soit fait agressé certes- c'est bien le contrôleur et la sncf qui est responsable de ce retard ! C'est logique !"
Nous en arrivons à la chute et au dénouement.
Je suis à ce moment rejoins par de nombreux voyageurs de ce train qui comptent bien eux aussi demander des comptes ... Et c'est là qu'une jeune fille monte au créneau et déclare avoir assisté à la scène (enfin on ne va plus se baser sur des silences). Elle a tout vu, elle était à coté du voyageur, dont le principal signe distinctif est sa couleur de peau. Le contrôleur zèlé non content de tutoyer le passager se décide à poser un ultimatum : c'est soit lui, soit moi. Visiblement, les autres voyageurs dans ce wagon ont pris le parti de défendre le passager incriminé. Son billet était en règle. Ce sera donc le controleur qui partira. Il en est donc de sa responsabilité.
Ce que je trouve choquant dans l'histoire, ce n'est pas le retard du train. Je ne veux pas faire ce procès là à la sncf. Ce n'est pas tant l'argent, ou l'absence de remboursement partiel du billet. C'est l'attitude. L'attitude du contrôleur, l'attitude de la sncf qui non content de n'informer personne et de laisser en plan plusieurs dizaines de passagers se moque éperdument de sa clientèle en lui chiant à la gueule : "pas not' faute".
Voilà, j'avais prévu de l'ouvrir plus tôt, et c'est donc aujourd'hui que j'ouvre ce sujet.
Loin de moi l'idée de casser la sncf comme on peut aimer à le faire parfois (il suffit de lire les sujets où on parle de la Fnac pour voir fleurir des commentaires stériles et idiots du type "les vendeurs c'est des nuls"). mon propos n'est pas "sncf = gros cons".
C'est une simple anecdote, une réflexion, un coup d'humeur.
B - Le retard
C - La couleur blanche
D - Obiwan Kenobi
Salut à tous,
Ca faisait longtemps un p'tit sujet. Si je l'ouvre, c'est pour vous faire part d'une chose qui m'a choqué. Le but n'est pas de jeter de discrédit et rentrer dans les lieux communs habituels "sncf c'est des cons", ce ne sera pas le propos et je ne souhaite pas aller dans ce sens. je vous décrit une "anecdote", un cas isolé. je me garde le plus possible de faire des extrapolations.
Après ce préambule, j'entame les festivités. Je vous raconte, de façon chronologique les informations que j'ai eu.
Vendredi dernier, je quittais la capitale pour rejoindre mes vertes contrées. Je prends donc le train de 15h17 (l'heure n'est pas importante, mais si certains étaient dans le même train, ils pourront peut-être corroborer mes propos et témoigner) à Paris Gare de lyon.
Tout se passe bien. Le train ne part pas tout de suite, les minutes passent , 1/4 d'heure , 1/2 heure ... :rolleyes: aucune information des rumeurs .. beaucoup de rumeurs ... une agression entre un voyageur et un contrôleur.
Bon ok pas cool.
Apparemment, le contrôleur refuse de faire partir le train tant que le voyageur refuse de descendre du train ...
Ok, on compatit, et la SNCF nous annonce au bout de 3/4 d'heure que pour débloquer la situation, on va changer de contrôleur :mouais: ! Un peu étonné, mais surtout un peu dépité de ne pas avoir eu d'explications officielles plus tôt ! (j'étais en tête du train, pas dans le wagon où celà c'est passé).
la train part donc avec un retard de 50 minutes. Ca ne m'a dérangé pas plus que çà, j'ai l'habitude, et la journée était terminée. De toute façon il y aura une compensation financière.
Seulement là où çà se gate, c'est lorsqu'à la toute fin du trajet, la SNCF par voix du contrôleur n°2 (c-à-d, le remplacant du 1er) annonce que le retard ne fera pas l'objet de remboursement du billet, en partie. :rolleyes: :eek: Ce n'est pas que je sois pret de mes sous (oui Luc, en bon auvergnat pourtant ), c'est plutôt qu'ils sont très loin de moi ... Je paye déjà assez cher le train, ne pouvant plus bénéficier de la carte djeunes, et n'étant pas assez vieux pour avoir le droit à une carte vermeil...Bref, je me décide donc à attendre l'arrivée du train pour aller m'expliquer avec qui-de-droit, notamment parce que cette décision n'est pas justifiée : "désolé pour le retard, mais pas de remboursement" et pas un mot de plus, on enterre l'affaire semble-t-il :rolleyes:
Je ne lâcherais pas le morceau, surtout que quelques conversations avec des voyageurs me permet d'en apprendre plus sur ce qu'il s'est passé : apparemment, l'individu identifié dans un premier temps comme "l'agresseur" aurait eu un problème avec son billet (les sources divergent sur l'explication : une histoire de billet acheté dans le train, mais selon certaines sources, le billet était en règle). Tutoiement, le controleur flippe et déclare ne pas se sentir en sécurité, et donc s'en va du train ... Et il semblerait qu'il y ait une sombre (sic ! ) histoire de couleur de peau qui soit mêlée dans cette histoire
Je veux en savoir plus. Ce contrôleur envers qui ma première pensée avait été de le comprendre voire soutenir, devenait tout à coup irrationnel.
Ma motivation à tirer çà au clair n'en était que plus importante.
Nous arrivons donc à la gare. Je me dirige à l'accueil, demande une enveloppe T pour compensation financière, ce à quoi on me répond que ce n'est pas automatique (je m'y attendais). je réplique par le fait qu'il est indiqué que tout trajet d'une certaine distance faisant l'objet d'un retard de plus de 30 min donnait droit à celà, lorsque la responsabilité du retard était imputable à la sncf. C'est là que ca devient important. On me répond (la personne fait son boulot) "oui mais savez-vous ce qui s'est passé ?" La bonne blague, la sncf n'a rien voulu dire, le contrôleur n°2 n'en savait rien puisque appelé dans l'urgence pour remplacer le contrôleur n'°1 ..."si je le sais ? oui apparemment c'est une agression, le conducteur s'est tiré et a refusé de faire partir le train ! Quelque soit l'origine de cette décision -il est évidement regrettable qu'il se soit fait agressé certes- c'est bien le contrôleur et la sncf qui est responsable de ce retard ! C'est logique !"
Nous en arrivons à la chute et au dénouement.
Je suis à ce moment rejoins par de nombreux voyageurs de ce train qui comptent bien eux aussi demander des comptes ... Et c'est là qu'une jeune fille monte au créneau et déclare avoir assisté à la scène (enfin on ne va plus se baser sur des silences). Elle a tout vu, elle était à coté du voyageur, dont le principal signe distinctif est sa couleur de peau. Le contrôleur zèlé non content de tutoyer le passager se décide à poser un ultimatum : c'est soit lui, soit moi. Visiblement, les autres voyageurs dans ce wagon ont pris le parti de défendre le passager incriminé. Son billet était en règle. Ce sera donc le controleur qui partira. Il en est donc de sa responsabilité.
Ce que je trouve choquant dans l'histoire, ce n'est pas le retard du train. Je ne veux pas faire ce procès là à la sncf. Ce n'est pas tant l'argent, ou l'absence de remboursement partiel du billet. C'est l'attitude. L'attitude du contrôleur, l'attitude de la sncf qui non content de n'informer personne et de laisser en plan plusieurs dizaines de passagers se moque éperdument de sa clientèle en lui chiant à la gueule : "pas not' faute".
Voilà, j'avais prévu de l'ouvrir plus tôt, et c'est donc aujourd'hui que j'ouvre ce sujet.
Loin de moi l'idée de casser la sncf comme on peut aimer à le faire parfois (il suffit de lire les sujets où on parle de la Fnac pour voir fleurir des commentaires stériles et idiots du type "les vendeurs c'est des nuls"). mon propos n'est pas "sncf = gros cons".
C'est une simple anecdote, une réflexion, un coup d'humeur.