Actualités amusantes... Ou pas [V.4].

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Le stevia est naturel et a les mêmes avantages que l'aspartame, zéro calorie et surtout zéro carie.

Le problème, c'est que si lui, on connais ses avantages, on n'a aucun recul sur ses inconvénients. Naturel, ça n'offre aucune garantie, l'amanite phalloïde aussi, c'est naturel, ça ne veut pas dire pour autant que ça soit bon pour la santé :siffle:
 
Naturel, ça n'offre aucune garantie, l'amanite phalloïde aussi, c'est naturel, ça ne veut pas dire pour autant que ça soit bon pour la santé :siffle:

Annamite Annamite Annamite !

Phallomachin en plus !

Qu'est-ce qu'ils t'ont fait les Annamites ?
 
Dernière édition:
Arrêtez de dire du mal de la Carie, patrie d'Hérodote d'Halicarnasse. :o

146uf5.jpg

Ah, merci, j'avais une carte de la région, mais beaucoup moins précise ;).

carie.jpeg
 
Le problème, c'est que si lui, on connais ses avantages, on n'a aucun recul sur ses inconvénients. Naturel, ça n'offre aucune garantie, l'amanite phalloïde aussi, c'est naturel, ça ne veut pas dire pour autant que ça soit bon pour la santé :siffle:

Sans oublier le sucre lui même dont on ignore tout ! :eek:
 
Sans oublier le sucre lui même dont on ignore tout ! :eek:

Quand même pas tout à fait tout, , par exemple, on sait déjà que dès le paléolithique supérieur, nos cousins néanderthaliens étaient entrés dans la carie, respectant ainsi avant la lettre le dicton célèbre : "vous entrerez dans la carie quand vos aînés n'y seront plus" (merci les abeilles :siffle:). :o

:D
 
Dismantle the euro, says Nobel-winning economist who once backed currency union

Sir Christopher Pissarides, Prix Alfed Nobel d'économie de la banque de Suède en 2010, et fervent partisan de l'euro lors de sa création, vient de s'exprimer en faveur de son démantèlement, en vue de rétablir la croissance en Europe et de faire reculer le chômage de masse.

Merci, sir Christopher, de vous rallier enfin à mon point de vue sur la nocivité de la monnaie unique.

;) :cool:
 
Dismantle the euro, says Nobel-winning economist who once backed currency union

Sir Christopher Pissarides, Prix Alfed Nobel d'économie de la banque de Suède en 2010, et fervent partisan de l'euro lors de sa création, vient de s'exprimer en faveur de son démantèlement, en vue de rétablir la croissance en Europe et de faire reculer le chômage de masse.

Merci, sir Christopher, de vous rallier enfin à mon point de vue sur la nocivité de la monnaie unique.

;) :cool:

Ou il cause un anglais différent de celui que je comprends, où il ne souhaite rien démanteler du tout, il dit seulement qu'il faut restaurer la confiance internationale dans l'Euro, c'est pas la même chose !

Cela dit, le démantellement de l'Euro nous ramènerait 15 ans en arrière, à l'époque où de riches spéculateurs s'enrichissaient régulièrement, en jouant le Franc contre la Livre Sterling, ou le Deutch Mark contre la lire italienne, vu que prises séparément, les monnaies européennes ne représentaient pas un volume suffisant pour les mettre à l'abri de ces manœuvres délétères (dont les banques se faisaient allègrement complices). S'il n'y avait que cette qualité, rien qu'elle vaudrait qu'on conserve l'Euro à tout prix.
 
Ou il cause un anglais différent de celui que je comprends, où il ne souhaite rien démanteler du tout,
Ben j'ai beau être pour l'euro et pas vraiment anglophone, quand je lis dans l'incipit 'A leading economist .../... claims the single currency should be abandoned' et dans l'article 'The euro should either be dismantled', il me semble bien que si.
Même si je crois comprendre que ce n'est pas l'euro en tant que tel qu'il accuse, mais la façon dont il a été mis en place, à savoir la charrue (l'euro) avant les boeufs (les règles, lois et contraintes diverses et variées pour éviter les dommages collatéraux que l'ont connait aujourd'hui et qui lui font prôner l'abandon) .
 
Ou il cause un anglais différent de celui que je comprends, où il ne souhaite rien démanteler du tout, il dit seulement qu'il faut restaurer la confiance internationale dans l'Euro, c'est pas la même chose !

Cela dit, le démantellement de l'Euro nous ramènerait 15 ans en arrière, à l'époque où de riches spéculateurs s'enrichissaient régulièrement, en jouant le Franc contre la Livre Sterling, ou le Deutch Mark contre la lire italienne, vu que prises séparément, les monnaies européennes ne représentaient pas un volume suffisant pour les mettre à l'abri de ces manœuvres délétères (dont les banques se faisaient allègrement complices). S'il n'y avait que cette qualité, rien qu'elle vaudrait qu'on conserve l'Euro à tout prix.

Pissarides dit qu'il faudrait rendre rapidement l'euro compatible avec la croissance et l'emploi ou se résoudre à une dissolution ordonnée. Or, rajoute-t-il, absolument rien ne laisse augurer qu'une solution rapide apparaisse.

« The Cypriot-British economist will call for action to ‘restore the euro’s credibility in international markets’ and to ‘restore the trust that Europe’s nations once had in each other’.
But, in a lecture at the London School of Economics, where he teaches, he will add: ‘Regretfully, I do not see either materialising.’ »
(Nobel winner Sir Christopher Pissarides warns of 'lost generation' on dole | Mail Online).

Bref, il ne dit pas textuellement que l'euro est condamné. Il dit que si l'on ne fait rien l'euro est condamné. Et il note parallèlement que rien n'est effectivement fait dans le bon sens… Quel bilan voudrais-tu qu'on en tire ? Le Telegraph a raison à l'évidence d'en conclure qu'il s'agit d'une condamnation de l'euro, parce que les conditions qui permettraient de le sauver (union bancaire réelle et transferts massifs de l'Allemagne vers les pays en difficulté, à hauteur d'un dixième du PIB/an) sont moins que jamais réunies. L'Allemagne vient d'ailleurs de faire le nécessaire pour torpiller l'idée même de l'union bancaire (Comment l'Allemagne a saboté l'union bancaire). C'est au regard de ce contexte qu'il faut juger l'intervention de Pissarides. J'aurais dû peut-être signaler que Pissarides avait déjà recommandé en 2011 une sortie de l'Espagne hors de la monnaie commune, tout en estimant que l'euro pourrait peut-être y survivre. Il a juste depuis avancé un peu dans le pessimisme. Et son point de vue est partagé par la majorité des économistes qui ont une audience internationale, nobélisés ou pas (Stiglitz, Krugman, Sargent, Mirlees, Sen, Roubini…), sans même parler des morts (Friedman, Allais).

Pour ce qui est du danger de la spéculation, tu avais déjà mis en avant ce dernier argument, auquel je n'avais pas répondu, par lassitude. Je vais le faire tout de même. Ce que tu sembles perdre de vue, c'est que l'euro n'a absolument pas protégé contre la spéculation. La spéculation sur les monnaies européennes s'est simplement transformée en spéculation contre les dettes souveraines, liée au risque de défaut et à l'impossibilité pour les pays en difficulté d'améliorer leur situation à l'ancienne, par une bonne vieille dévaluation des familles. Il a fallu une intervention au bluff de Mario Draghi, promettant de faire le nécessaire pour défendre l'euro, ce qui revenait à laisser flotter dans l'air des promesses antinomiques avec le mandat explicite de la BCE, pour calmer le jeu. Et ce n'est que partie remise.

Considérer que le risque spéculatif lié à l'existence de monnaies souveraines est plus problématique que la somme des inconvénients liés à la monnaie unique (désindustrialisation accélérée ; impossibilité d'ajuster l'économie autrement que par la voie de la déflation salariale en cas de choc asymétrique ; atonie de la croissance et taux de chômage plus élevé en zone euro qu'en Europe hors zone euro ; politiques d'austérité contre-productives et destructrices du tissu économique et social ; montée des antagonismes entre les nations sinistrées de l'Europe du Sud et la « vertueuse » Allemagne qui refuse de payer pour eux dans le cadre d'une union de transferts indispensable à la survie de l'euro, etc.), alors même que l'euro n'a jamais réussi à concurrencer le dollar comme monnaie internationale de réserve et d'échange, me semble un choix pour le moins curieux. En fait non. Sauf ton respect, c'est carrément une absurdité. :D

Si on doit poursuivre, il vaudrait mieux que ce soit ailleurs qu'ici. ;)
 
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