Actualités amusantes... Ou pas [V.4].

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Hé hé ! :cool:


“Le commerce classique des disques phonographiques tel qu'il existe aujourd'hui relève d'une circuit aberrant qui consiste pour l'essentiel à déplacer des pièces de vinyle, enveloppées dans des pochettes en carton, d'un endroit à un autre. Le volume de ces objets est très important, et leur expédition est coûteuse. Le procédé de fabrication est complexe et archaïque. Les contrôles-qualité de pressage des disques sont des opérations vaines. Les clients mécontents retournent régulièrement des exemplaires rayés inutilisables.

La nouvelle technologie numérique est de nature à régler le problème des rayures et à offrir aux auditeurs une qualités d'écoute supérieure sous forme de compact-discs [CD]. Plus petits, ils permettent aussi de stocker plus de musique et réduisent en toute hypothèse les coûts d'expédition [...], mais se révèlent plus chers à l'achat ainsi qu'à la fabrication. Pour les écouter, le consommateur devra acquérir un équipement numérique à la place de sa vieille hi-fi (de l'ordre de 700 dollars).

La majeure partie des efforts promotionnels consentis par les producteurs de disques porte, aujourd'hui, sur les NOUVEAUTES, les derniers nés, les plus beaux, que ces renifleurs de cocaïne épilés ont décidé d'infliger au public cette semaine-là. Bien souvent, de telles “décisions d'esthètes” finissent sous forme de montagnes de vinyle/pochettes invendables et sont retournés direction la décharge ou le recyclage. Des erreurs qui coûtent cher.

Ne parlons pas, pour le moment, des méthodes classiques de commercialisation, et considérons plutôt tout ce gachis d'articles de fond de catalogue, soustrait du marché par suite du manque de place dans les bacs des disquaires et de l'intarissable obsession des représentants des maisons de disques, rivés sur leurs quotas : remplir le petit espace réservé aux nouveautés de la semaine, et lui seul.

Tous les grands éditeurs ont leurs caves bourrées d'enregistrements éminents d'artistes majeurs (et de droits inaliénables qui vont avec) dans tous les styles de musiques imaginables, susceptibles de procurer de l'agrément au public, pour peu que ces disques soient distribués sous une forme commode.

LES CONSOMMATEURS DE MUSIQUE CONSOMMENT DE LA MUSIQUE ET PAS SPECIALEMENT DES ARTICLES EN VINYLE DANS DES POCHETTES EN CARTON.

Notre proposition : tirer avantage des aspects positifs d'une tendance négative qui frappe aujourd'hui l'industrie du disque : le piratage domestique sur cassettes de la production sur vinyle. Prenons conscience, avant tout, que les enregistrements de cassettes à partir d'albums ne sont pas nécessairement motivés par la “radinerie” des consommateurs. Si l'on enregistre une cassette à partir d'un disque, la copie rendra nécessairement un son de meilleure qualité que celle d'une cassette commerciale dupliquée à haute vitesse, produite à bon droit par l'éditeur.

Nous proposons d'acheter les droits de reproduction numérique des MEILLEURES OEUVRES de fond de catalogue que les maisons de disques peinent à écouler, de les centraliser sur un serveur, puis de les connecter par le téléphone ou le câble directement au magnétophone de l'utilisateur. Lequel utilisateur aurait le choix entre un transfert direct numérique sur F-1 (le DAT de Sony), sur Beta Hi-Fi, ou sur un autre support analogique ordinaire (avec installation d'un convertisseur numérique/analogique dans le téléphone [...], opération rentable, puisque la puce ne coûte qu'une douzaine de dollars).

Le décompte du paiement des royalties, la facturation à l'acheteur, etc., seraient automatiquement assurées par la gestion informatisée du système. Le client s'abonne à une famille thématique ou davantage et se voit facturé mensuellement, QUEL QUE SOIT LE VOLUME DE MUSIQUE QU'IL SOUHAITE ENREGISTRER.

Proposer un tel volume de catalogue à prix réduit ne peut que faire chuter la tendance à la copie et au stockage, puisque l'offre est permanente, de jour comme de nuit.

L'envoi des catalogues mensuels actualisés réduirait d'autant la consultation en ligne du serveur. Tous les services seraient accessibles par téléphone, même la réception locale passe par le cable télé.

Avantage : dans la mesure où ces chaines cablées (au nombre d'environ soixante-dix à L.A.)ne multiplient guère les happenings, un affichage du graphisme de la pochette, des textes des chansons, des notes techniques, etc., serait couplé au téléchargement. Ce qui contribuerait à redonner aux albums, sous des dehors électroniques, leur statut initial d'”albums” tels qu'ils sont aujourd'hui proposés dans les différents points de vente, tant il est vrai que bon nombre de consommateurs aiment carresser les pochettes, objets de fétichisation, quand ils écoutent de la musique. Dès lors, le potentiel tactile fétichiste [PTF] est préservé, réduit du coût de distribution du cartonnage.

Au moment où vous lisez ces lignes, la quasi totalité de l'équipement requis est disponible dans les magasins; il ne vous reste plus qu'à brancher le tout et mettre ainsi fin au marché discographique sous la forme que nous lui connaissons aujourd'hui. ”


Frank Zappa, 1983.
 
C'est officiel Rio organisera les JO…

Je dois être un visionnaire… :siffle:
 
Pied au cul ouais :mouais:

Certes, par rapport au titre racoleur, après si c'est pour financer un projet collectif genre voyage et cie pourquoi pas, ça ferait appel à la responsabilité collective, à... c'est quoi ce mot qu'on oublie tout le temps déjà... solidarité ah voilà...

Nan sinon le coup de pied cul ça oui on est d'accord mais c'est pas le rôle de l'état ni des profs même si bcp voudrait que ce soit le cas car ils sont bien incapables de se le mettre déjà eux même.
 
Ah non... on avait réussis à se débarrasser d'Aricosec... Y'a un nid, faut faire quelque chose ! :o
 
Ca me fait bien marrer les "Le crash du vol Rio-Paris aurait-il pu "être évité"? "

Ca a eu lieu au cas ou donc bon :mouais:
 
Ca me fait bien marrer les "Le crash du vol Rio-Paris aurait-il pu "être évité"? "

Ca a eu lieu au cas ou donc bon :mouais:

+1 ! :up:

D'ailleurs, la question ne se pose même pas, en fait : oui, il aurait pu être évité, il suffisait d'annuler le vol, par exemple (pareil pour n'importe quelle catastrophe aérienne, d'ailleurs :hein:) :rolleyes:

Mais bon, le jour ou Mme Michu cessera de choisir ses lectures en fonction du niveau d'accroche du titre, on commencera peut-être à voir un peu moins de surenchère sensationnaliste de ce côté :siffle:
 
ça va ne faire que confirmer ses théories anti sémites:rolleyes:

La plupart des musulmans de cette région étant aussi sémites* que les juifs, avoir des théories anti-sémites, dans son cas, c'est un peu suicidaire ! :siffle:





(*)Rappelons, okazou, qu'être "sémite", ça signifie être descendant de Sem, un des fils de Noé, et que de Sem à Abraham, il n'y a qu'une seule lignée sémite, ça n'est (selon la partie des écritures commune aux juifs et aux musulmans) qu'à partir des fils d'Abraham : Israël et Ismaël que les lignées des juifs et de ceux qui deviendront quelques millénaires plus tard les musulmans se sont séparées, Yasser Arafat aimait à rappeler à qui voulait l'entendre qu'il était "aussi sémite que n'importe quel juif" !
 
Ca a eu lieu au cas ou donc bon :mouais:
Oui mais pour avoir discuté avec un pilote d'Air France qui a eu lui même a subir une avarie de ces fameuses sondes (et il n'est pas le seul), ça fait plusieurs mois qu'Air France et Airbus savaient que ces sondes posaient des problèmes dans certaines situations. Mais comme souvent, leur remplacement a été planifié au ralentit parce que ça coûte cher... Pour lui il ne faisait aucun doute qu'une avarie au niveau de ces sondes avait au moins en partie contribué au crash et qui si elle avaient été changé plus tôt l'accident n'aurait probablement pas eu lieu.
 
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