Je l'avais vu, et je me suis aussi régalé.
Contrairement à ce qui y est écrit, cela fait des années que Biarritz n'est plus Biarritz, et ce n'est pas la fin du tourisme russe qui va réconcilier cette ville avec son histoire...
Entretien. Biarritz devient le centre du monde le temps d'un G7. Comme elle le fut à la fin du XIXe siècle ou pendant les années folles pour des centaines de Russes, en vacances ou exilés. La famille impériale, des aristocrates, scientifiques, intellectuels, militaires ou religieux qui ont...
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Pour moi Biarritz n'est plus une destination, en tout cas.
Le dernière fois que j'y ai mis les pieds ça n'a été qu'une longue suite de conneries.
Je vous raconte ?
Ah oui, hein, ça me brûle les lèvres.
Nous venions de finir l'enregistrement d'une émission télé dans un village des environs (je tairai son nom essentiellement parce que je ne m'en souviens plus). Nous devions passer la nuit à Biarritz avant de prendre l'avion pour la Corse.
Nous sommes allés manger un morceau. À pieds, à côté de l'hôtel.
1ère erreur : Nous avons demandé à la serveuse s'il y avait un endroit sympa pour aller boire un verre. C'était l'été, pile pendant les Casetas.
Les Casetas c'est un truc assez sympa dans le style les Bandas de Condom.
Le long du littoral il y a tout un tas de barnums qui fournissent essentiellement de l'alcool.
Le droit d'entrée coûte 1 €, on te donne un gobelet. À charge pour toi de le faire remplir dans les Casetas.
2ème erreur : Nous décidons, donc, d'y aller.
3ème erreur : Un abruti de la bande décide que ça serait rigolo d'être méthodique. On commence par la 1ère baraque pour essayer de voir si on arrive jusqu'au bout. On pousse jusqu'à le fermeture sans jamais atteindre la dernière baraque.
4ème erreur : La fête est finie, on suit la foule en se disant qu'ils vont bien quelque part. Effectivement on se retrouve dans une boite de nuit.
5ème erreur : on achète un magnum de vodka.
6ème erreur : on achète un deuxième magnum de vodka.
Là il est déjà 6h30 du mat et on a un avion qui décolle à 8h30.
Nos affaires sont à l'hôtel, on décide de rentrer.
7ème erreur : on ne connait pas la ville, on décide de faire confiance au gps du téléphone. Le gps à l'air aussi bourré que nous et la réception n'est pas fameuse. Est-ce que nous avons pris le chemin le plus court ? Je ne sais pas.
7h00 et quelques nous voilà arrivés.
On décide de choper nos bagages et de partir direct.
8ème erreur : certains on cru bon de s'allonger 10 minutes (moi je suis allé chercher mon sac et je suis redescendu pour m'allonger devant la porte de l'hôtel en me disant que mes collègues ne pourraient pas m'oublier).
7h45, le moins bourré a réussi à rapatrier pratiquement tout le monde (on en laisse un sur le carreau - il n'y a aucune chance qu'on puisse le transporter). Nous avons perdu beaucoup de temps.
9ème erreur : on prend nos voitures de loc, bourrés comme des loutres et, encore une fois, on fait confiance au gps pour nous amener à l'aéroport.
On ne tombe sur aucun flic, le coup de bol magistral. On fait 2 fois le tour de l'aéroport sans réussir à y rentrer. Ça n'est certainement pas un problème de conception, les gens normaux y arrivent, eux.
On jette les bagnoles de loc sur un parking et les clefs dans une boite à lettres. On apprendra plus tard que le boite de loc a cherché les clefs pendant 2 jours.
10ème erreur : on fait un peu trop de bruit en se présentant à l'embarquement, l'employée prend peur et appelle la sécurité. Le mec est plutôt cool et nous propose de dessaouler tranquillement.
Moralité : on rate l'avion. On en prendra un 3 heures plus tard.
Nous devions installer pour le tournage du lendemain.
Nous ne sommes arrivés sur place qu'à 17h00.
Nous avons donc bossé toute la nuit.
Couchés à 3h00 pour se lever à 6h00.
Je m'en rappellerai de Biarritz.