Dommage que comme d'habitude il s'égare, il parle du salaire du président, des députés, c'est un discours qui a 40 ans de retard... Le problème c'est justement que Nicolas Sarkozy, pas plus que François Hollande, n'avait aucun pouvoir face à la finance mondiale, aux grands troupes qui ont achetés la commission européenne ... Donc son remix du coup d'état permanent n'a à mon sens ni crédibilité ni légitimité.
En plus il y avait tellement moyen de piéger le journaliste en lui démontrant qu'il parlait d'un sujet dont il ne maîtrisait manifestement ni les enjeux ni le vocabulaire (le clivage partisant c'est quand même la base). Meluche s'en tire beaucoup mieux à ce petit jeu la.
Après sur l'audit de la dette je suis d'accord, et coe pays il aurait pu citer l'Argentine qui a fait exactement ce qu'il dit.
Oui nan mais je disais pas que tout ce qu'il disait tenait la route, mais c'est le fait que tu l'appelles guignol qui m'avait fait penser à cette vidéo, parce que je justement il en a un peu marre qu'on l'invite pour se foutre de sa gueule et là moi j'ai juste surtout apprécié qu'il remette ce trou du cul oui&fm à sa place
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Tout ça en fait suit la pente donnée par la bouffe.
Aujourd'hui, aller au restaurant, sauf à payer une fortune ou connaître l'adresse du dernier des Mohicans de la cuisine, c'est pareil que se faire un plateau télé mais sans la télé. Tout est surgelé, identique au resto d'à côté, bien formaté, le plus standardisé possible parce que l'originalité fait peur, avec le paquet mis sur la déco, l'emballage.
Mais l'utilisation du jeu, en plus du glissement global vers le rentabilité via la voie royale de la facilité (et de sa fille chérie, la paresse intellectuelle) a aussi été bouleversé par son cadre d'utilisation avec l'arrivé des smartphones :
Quand on a que cinq minutes par jour, dans les transports, avec l'attention pas vraiment à 100% dessus, pour jouer, faut que ça soit immédiat à prendre en main, facile, distrayant et tant mieux si tu es déjà en terrain connu - alors en avant pour le centième tower defense quand tu viens de finir le 99ième...
Autre phénomène, la démocratisation du truc participe à son nivellement par le prémâché.
Aujourd'hui, tout le monde est écrivain, musicien ou développeur d'appli pour smartphone - la masse est telle que pour y exister, tu as tendance à mettre le paquet sur la forme et la pub et tant pis pour le fond.
A part quelques sauvés par le bouche à oreille, la plupart des originaux finissent complètement broyés par la masse de la concurence.
Si Baudelaire publiait les fleurs du mal sur le bookstore aujourd'hui, il en vendrait deux et baverait d'envie devant les chiffres de vente de Marc Levy - probabilité : 95%
Mouai, je trouve le discours un peu caricatural ergu et surtout trop pessimiste. Des bon petits resto on en trouve pas mal et même de plus en plus. Ce que tu décris a quelques années déjà, aujourd'hui au contraire y a des jeunes et moins jeunes qui ont une forte éthique, qui travaillent avec des producteurs locaux, qui font de la super cuisine à bon prix. Ok ils sont loin d'être la majorité mais on en voit de plus en plus. Moi qui cuisine bien et qui n'ai pas d'argent, je peux te dire que je vais au resto à reculons car sinon j'ai l'impression de manger moins bien que chez moi et pour 5 fois plus cher, du coup je digère mal. Bah pour autant, j'ai réussi à tomber sur le cul soit avec des restaurants proposant une cuisine simple mais avec de supers produits ou également des restaurants avec une cuisine de "chef" à prix très correct.
Pas trop d'accord non plus sur la démocratisation et la masse. Pour moi il y a le bon vieux slogan qui fonctionne toujours "commercial ou pas". En musique par exemple les 1ers sont dans le circuit classique, rêvent de signer sur un gros label, de passer à la télé, d'être des stars et j'en passe, les autres bah ils tournent dans les bars puis les petites salles et signent chez un indé. Les bons, les excellents, ils sortent inévitablement du lot dans ce circuit qui est n'est pas vicié par l'argent et la pub. Alors pour moi c'est bien simple, il y a tout ce qui passe à la télé et la radio et c'est tout de la merde qui va de joli-mignon (avec une fois sur 100 un truc qui tient vraiment la route et encore Sheila Sue, Norah Joanes, pour moi c'est de la soupe) à insupportable tellement c'est nul et puis y a tout le reste, où il y a largement de quoi faire. La scène musicale n'a jamais été aussi riche qu'aujourd'hui, c'est génial.
Oui Baudelaire baverait d'envie peut-être (et j'en doute) mais il continuerait d'écrire ses machins, c'est quand même un poète maudit merde !
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