capteurs et pérénité des objectifs numériques

j'ai adoré photographier le groupe Masada au festival d'Amiens, y avait un type de cette agence de photos de concerts qui porte le même nom qu'une marque de chaussures pour vieux, il avait un 35/350 (l'ancêtre du 28/300), bin ce con arrivait toujours à avoir son 35/350 qui apparaissait dans le champ de mon viseur ou sur mes négas...

et puis, c'est discret un truc blanc trainant sur le rebord de la scène... :rolleyes:



ps : moi, j'avais un M6 à viseur x0,85 prêté et je shootais tranquillement pendant tout le concert avec un summicron 90 pendant que lui a dû s'arrêter après le troisième morceau...
 
MonteChristo a dit:
Ah ? parce que plus gros c'est déjà le 300 f4... :D

le 300 f4 L USM * n'est pas trop gros et il bien plus maniable que le 28-300 L ou 35-350 L :mouais:

*la version non IS est en plus de bien meilleur qualité optique que la version IS actuel :p
 
Ne sachant pas si le sujet avait été développé avant, j'en parle :
Les optiques "argentiques" étaient destinées à une surface sensible pouvant enregistrer les ondes lumineuses quelque soit leur angle.
Les capteurs du numérique sont sensibles à une lumière qui arrive droit sur eux (perpendiculaire au capteur). Le problème d'une optique argentique sur un numérique vient donc essentiellement d'un risque de vignetage (assombrissement de l'image dans les angles). Ce risque dépand des caractéristiques de l'optique utilisée, sa tendance au vignetage, sa surface effective couverte, etc...
Certain fabriquant ont intégré ce phénomène dans le post traitement des images en mode raw, et, en fonction de l'objectif utilisé, une correction de contraste, vignetage et distortion est effectuée lors de la derawtisation.


:p
 
Renaud theron a dit:
Ben un verre en plus ne peut pas faire de mal.... ;)


Le débat de départ c'était en gros : est-il pertinent d'investir dans des objectifs taillés pour le petit capteur alors que les capteurs plein format risquent de devenir abordable.

L'actualité a tranché le débat avec l'arrivée quasi simultanée chez Canon d'objectifs EFS (pour petits capteurs uniquement) de grande qualité d'une part et celle d'un plein format abordable (si on peut dire :siffle: ) d'autre part. En effet, si le 5D devient accessible, la qualité de son capteur exige, pour en tirer pleinement profit, des optiques superlatives et donc très chères. Le capteur 24X36 est moins tolérant que l'argentique (pour l'instant).

Il est donc fort probable que ces formats coexistent pour des besoins et des budgets différents, comme coexistaient déjà des formats différents en argentiques (24X36, moyen format, chambre, etc.)

Fedo me corrigera si je me trompe. :coucou:
 
Le débat de départ c'était en gros : est-il pertinent d'investir dans des objectifs taillés pour le petit capteur alors que les capteurs plein format risquent de devenir abordable.

ben voilà on y est presque.
la Photokina 2008 risque de marquer un tournant sur le marché de la photo numérique.

d'un côté il y a l'annonce du micro3/4 d'Olympus/Panasonic, laquelle est importante technologiquement et de l'autre on a la multiplication des annonces autour des reflex à capteur 24x36 (Canon, Nikon, Sony, Pentax).

clairement on voit mal désormais Olympus continuer de mettre beaucoup de ressources dans le format 3/4 actuel que ce soit au niveau des boîtiers ou des optiques...
mais la voie de la disparition du mirroir choisie par Olympus pourrait aussi avoir un impact à retardement sur les reflex à capteur APS C.
en effet, compacts à capteurs APS C et micro3/4 pourraient se conjuguer pour rendre la vie dure aux reflex APS C de l'entrée de gamme.

or, on constate chez les principaux acteurs du reflex (Canon, Nikon, Sony, Pentax) que ces temps derniers, le développement d'optiques pour APS C tourne autour des objectifs de kit avec des durées de vie réduites.
chez Sony par exemple, l'essentiel des développements optiques va clairement sur le format 24x36.

la durée d'un type de monture dépend en grande partie de sa part de marché et donc on a vu les choses s'accélérer chez Olympus.
mais il ne faudrait pas s'y tromper, pour les appareils à optiques interchangeables, la pérennité des petits capteurs est loin d'être assurée tant que le compromis idéal n'a pas été trouvé.
 
marrant de relire ça aujourd'hui.
Thom Hogan a conclu à l'issu de la photokina 2012 que les reflex APSC avait du souci à se faire.
En effet, il y a très peu d'annonces de nouveaux objectifs APS C de la part de Nikon et Canon.
Canon a même sorti son pancake 40 mm STM en EF...
l'APS C semble désormais le territoire de prédilection des appareils sans miroir.
chez Canon et Nikon, on investit dans le format 24x36 pour les reflex...