coup de coeur/de pompe filmique (Parlons cinéma)

Alors que Ponyo était un film étonnamment plaisant, Villa Amalia, dernier film de Benoît Jacquot avec Isabelle Huppert, était plutôt bien sur le papier, mais vraiment pas terrible à l'arrivée. Le film ne m'a jamais intéressé, je suis toujours resté à l'extérieur... :rolleyes:

Je fais des efforts, mais le cinéma français n'est, en grande partie au moins, vraiment pas pour moi... :confused:

Version complète, mais plus courte que d'habitude. :zen:
 
Pareil que Nico ;)

Mon avis :

Villa Amalia, avec Isabelle Huppert. Une pseudo-analyse psychologique d'un personnage qui veut changer de vie. Une vie pourtant tout ce qu'il y a de plus banal... puis la découverte de ce qu'elle savait déjà (son mari la trompe), et la rencontre aussi inopinée qu'improbable avec un ami d'enfance qu'elle n'a pas revu depuis des années.

Puis la prise de conscience, l'envie de laisser derrière son ancienne vie, tout quitter et ne plus laisser de traces...

C'est gentil, mais on s'ennuie ferme.


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En attendant de pouvoir aller voir quelque nouveauté au cinéma, j'ai pu voir ce soir sur CineCinema Classic Le Narcisse Noir de Michael Powell et Emeric Pressburger.

Une véritable splendeur en Technicolor, tourné au Royaume-Uni mais dont l'action est au Népal. C'est vraiment dans leur style, tout en finesse (hormis un petit passage un peu plus appuyé) et en délicatesse. Chaque film que je vois de ces deux gars est un plaisir.
 
Vu hier soir

Le Bison (et sa voisine Dorine)

Réalisé par Isabelle Nanty
Avec Edouard Baer, Isabelle Nanty

Synopsis :

Louis Le Bison est un homme solitaire, misanthrope et un rien bohème. Dorine, sa gardienne d'immeuble, est quant à elle mariée et attend un cinquième enfant. Tous deux ont des caractères diamètralement opposés.
Mais un jour, ils sont obligés de s'entraider lorsque le mari de Dorine s'en va refaire sa vie avec la compagne de Louis.

Film sympa, bonne comédie, le jeu des acteurs est bon et la réalisation correct.
En bref un film qui ne casse pas trois pattes à un canard mais ça reste agréable :cool:.
 
En attendant de pouvoir aller voir quelque nouveauté au cinéma, j'ai pu voir ce soir sur CineCinema Classic Le Narcisse Noir de Michael Powell et Emeric Pressburger.

Une véritable splendeur en Technicolor, tourné au Royaume-Uni mais dont l'action est au Népal. C'est vraiment dans leur style, tout en finesse (hormis un petit passage un peu plus appuyé) et en délicatesse. Chaque film que je vois de ces deux gars est un plaisir.


Ne serait-ce pas le beau-frère de Vladimir Presspurée?
 
Je vous recommande chaudement le dernier film de Tavernier, Dans la brume électrique, avec Tommy Lee Jones dans le rôle principal.

J'ai une piètre opinion des cinéastes français qui essaient de faire des films américains, en général c'est pire que tout. Mais Tavernier connaît manifestement son sujet et réalise ici un très beau film, plus complexe qu'il n'y paraît au premier abord. Pas vraiment un thriller ou polar même s'il semble commencer ainsi, pas du tout un film social même s'il en a des aspects, Dans la brume électrique est assez difficile à définir, si ce n'est par la brume de son titre.

Bon bref, un très bon film quoi. Et si vous voulez en savoir plus... ;)
 
The Fugitive Kind

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Réalisé par Sidney Lumet
Avec Marlon Brando, Anna Magnani, Victor Jory

Synopsis :

Val Xavier, jeune musicien révolté et vagabond, chassé de la Nouvelle-Orléans, échoue dans une bourgade du Mississippi. Il travaille pour une commerçante, Lady Torrance, dont il devient l'amant. Mais Carol Cutrere le poursuit de ses assiduités depuis la Nouvelle-Orléans et décide de le perdre...

Une grande tragédie et le jeu d'acteur est évidemment à la hauteur.
Il était beau Brando quand même :love:.
 
Je vous recommande chaudement le dernier film de Tavernier, Dans la brume électrique, avec Tommy Lee Jones dans le rôle principal.

J'ai une piètre opinion des cinéastes français qui essaient de faire des films américains, en général c'est pire que tout. Mais Tavernier connaît manifestement son sujet et réalise ici un très beau film, plus complexe qu'il n'y paraît au premier abord. Pas vraiment un thriller ou polar même s'il semble commencer ainsi, pas du tout un film social même s'il en a des aspects, Dans la brume électrique est assez difficile à définir, si ce n'est par la brume de son titre.

Bon bref, un très bon film quoi. Et si vous voulez en savoir plus... ;)

Vu également. On se demande à quoi peut bien être due l'électricité de la brume dont il est question dans le titre sinon à un éventuel courant très basse tension qu'on cherche durant tout le film. Trop de lenteurs et un Tommy Lee Jones sous tranquillisants. La caméra qui s'attarde sur des paysages de carte postale à la façon d'un documentaire. Une somme de clichés de toutes sortes qui pourraient servir à réveiller le film s'ils étaient utilisés avec force pour planter un décor/une histoire solide, au lieu de verser dans le politiquement incorrect tellement bredouillant qu'il devient presque correct. Une histoire quasi inexistante et des longueurs à ne plus savoir qu'en faire, le tout accompagné d'une voix off dont on aimerait qu'elle laisse un peu sa place à l'action. Ennuyeux et surtout fort mal doublé, j'invite ceux qui seraient tentés de le voir à éviter la version française... Quant au plan de fin, c'est tellement téléphoné qu'on se demande s'il n'a pas été mis là dans l'espoir de relever un peu le niveau de l'histoire mais le moins qu'on puisse dire c'est que ça tombe à plat. Dommage.
 
Mon avis pour Dans la brume électrique : un bon film, avec un Tommy Lee Jones dans un rôle qui lui va à merveille. C'est plutôt bien filmé, et au contraire de toi, tibo, je trouve que la voix off est plutôt bien géré : pas trop de lourdeur ni de pathos...
Par contre, on a le sentiment de rester un peu sur sa faim. On suppute le dénouement de l'énigme plus qu'on nous le dit. D'aucuns préfèrent quand c'est comme ça, personnellement j'aurais apprécié que l'on s'y attarde un quart d'heure de plus.

Mais globalement, un très bon film. :zen:


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j'ai fini par voir Requiem of a Dream
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je comprends mieux pourquoi Darren Aronofsky était attendu au tournant avec The Wrestler.
j'avais vu The Fountain (enfin une partie parce que c'est vraiment nul:D:mad:) et je me demandais bien qu'est ce qui justifiait tant d'attente.

Requiem a Dream est excellent, prenant et dérangeant. pas hollywoodien, super bien monté, en downward spiral on va dire. en revanche je trouve que la musique (beaucoup utilisée par la télévision) a mal vieilli.
dépressif et âme sensible s'abstenir (j'ai vu qu'il était seulement moins de 12 ans, j'ai halluciné:eek:, Trainspotting était moins de 16).

Darren, écoute mon vieux, pour faire des films faut prendre un bon scénario, toi t'es pas doué pour les écrire tout seul. la prochaine fois tu réadaptes un très bouquin.
ça tu sais très bien faire. pense à Rachel Weisz:love:, qu'est-ce qu'elle va dire si tu te plantes encore :confused::hein::siffle::casse:
 
À propos de la Brume électrique, comme je le suggérais rapidement, l'intrigue policière n'est vraiment pas le sujet du film à mon avis. Si vous l'attendiez, je comprends que vous soyez déçus par l'intrigue. À mes yeux néanmoins, c'est un film d'abord poétique/fantastique/métaphysique, d'où la lenteur, la pesanteur, le fait qu'au lieu de mener son enquête le héros pêche, qu'il préfère discuter avec un bluesman qui n'a rien à voir dans l'histoire...

Après, on aime ou on n'aime pas, les goûts ne se discutent pas... ;) Mais typiquement, je ne me rappelle même plus de la scène finale, donc je pense que je n'ai pas fait spécialement attention à elle, considérant que le film était déjà bien assez riche.
 
J'ai vu hier soir sur RTL TVI

Rire et châtiment

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Réalisé par Isabelle Doval
Avec José Garcia, Isabelle Doval, Laurent Lucas

Synopsis :

Vincent Roméro est un brillant osthéopathe, drôle et dynamique, qui passe son temps à faire rire les autres. Mais un jour, sa femme Camille, qui ne supporte plus son égocentrisme, le quitte. Le soir même, au restaurant, un de ses amis meurt, victime de crises de fous rires. Tiraillé entre sa nature hilarante et sa sensibilité soigneusement enfouie, Vincent commence un voyage initiatique, à la recherche de lui-même.

J'ai bien aimé sans plus, j'ai trouvé une phrase drôle d'un journaliste de Télérama "José Garcia n'a jamais été aussi drôle. Pourvu qu'il n'y ait pas trop de morts dans la salle..." Guillemette Olivier

Personnellement le film ne pas fait franchement rire, je l'ai trouvé un brin branchouillard.
 
je viens de voir OS 117 Rio ne répond plus
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mort de rire pendant tout le film. c'est AMHA la meilleure comédie française depuis très très très longtemps.
mais le comique n'a rien à voir avec celui des ch'tis. c'est plus un comique de référence et que de situation (bien qu'il y en ait aussi).
donc les parents y trouveront leur compte, en revanche les enfants beaucoup moins à mon humble avis.
très bien rythmé, complément nonsense, sans faute de goût involontaire.
on sent qu'ils se sont vraiment marrés à faire le film.
 
je viens de voir OS 117 Rio ne répond plus
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mort de rire pendant tout le film. c'est AMHA la meilleure comédie française depuis très très très longtemps.
mais le comique n'a rien à voir avec celui des ch'tis. c'est plus un comique de référence et que de situation (bien qu'il y en ait aussi).
donc les parents y trouveront leur compte, en revanche les enfants beaucoup moins à mon humble avis.
très bien rythmé, complément nonsense, sans faute de goût involontaire.
on sent qu'ils se sont vraiment marrés à faire le film.

et par rapport a son premier film (la classe américaine), c'est du même niveau ? :o
 
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Réactions: DeepDark
pas vu le 1er en entier, je dirais que c'est mieux par rapport à ce que j'ai vu du 1er.

on est vraiment dans le 2ème degrès permanent et la dérision dans celui-ci.

Je pense qu'il ne parlait pas du premier opus d'OSS 117 mais de La Classe Américaine, du même réalisateur, qui en a fait quelques autres quand même entre les deux. Mais il demande juste parce qu'il veut des chips :o
 
Vu hier soir sur Arté

Le Talentueux M. Ripley

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Avec Matt Damon, Jude Law, Philip Seymour Hoffman

Synopsis :

Italie, fin des années cinquante. Le jeune Dickie Greenleaf mène la dolce vita grâce à la fortune de son père, en compagnie de Marge Sherwood. Plutôt irrité par son comportement irresponsable, Herbert Greenleaf, riche armateur, demande à Tom Ripley de ramener son fils en Amérique. Tom découvre un monde éblouissant, qu'il ne soupconnait pas, et ira jusqu'au meurtre pour conserver cette vie de rêve.

Remake pale de Plein Soleil (Matt Damon dans le rôle d'Alain Delon :D), trop lent et trop lourd.
Non si vous n'avez vu aucuns des deux regarder le film Plein Soleil qui lui est un chef d'oeuvre.
 
Vu également. On se demande à quoi peut bien être due l'électricité de la brume dont il est question dans le titre sinon à un éventuel courant très basse tension qu'on cherche durant tout le film. Trop de lenteurs et un Tommy Lee Jones sous tranquillisants. La caméra qui s'attarde sur des paysages de carte postale à la façon d'un documentaire. Une somme de clichés de toutes sortes qui pourraient servir à réveiller le film s'ils étaient utilisés avec force pour planter un décor/une histoire solide, au lieu de verser dans le politiquement incorrect tellement bredouillant qu'il devient presque correct. Une histoire quasi inexistante et des longueurs à ne plus savoir qu'en faire, le tout accompagné d'une voix off dont on aimerait qu'elle laisse un peu sa place à l'action. Ennuyeux et surtout fort mal doublé, j'invite ceux qui seraient tentés de le voir à éviter la version française... Quant au plan de fin, c'est tellement téléphoné qu'on se demande s'il n'a pas été mis là dans l'espoir de relever un peu le niveau de l'histoire mais le moins qu'on puisse dire c'est que ça tombe à plat. Dommage.

je partage entièrement ton avis ! ce film est encensé par les critiques mais à l'arrivée , une forte déception !! le doublage est déroutant !! :siffle: