Les rares fois où j’ai pratiqué la mécanique automobile, j’avais pour me guider dans cette fastidieuse et rébarbative tâche à accomplir, la revue technique associé au modèle de la bagnole. Sans ça, un document expliquant étape par étape comment procéder, tu peux être sûr qu'un truc va casser.
Je dois bien avoir toutes les RT de chacune des bagnoles qui me sont passées entre les mains.
Mais, tout n'est pas trouvable sur ces revues (pour certains modèles, je soupçonne un coup de pression des constructeurs - le plus souvent, analyse personnelle, sur les modèles allemands).
J'ai jeté un œil dans l'espoir de trouver une vue éclatée du circuit d'air. Que dalle.
Je n'aurais pas forcément suivi la procédure, s'il y en avait eu une, de toute manière.
Je ne suis pas parti comme un bourrin à l'assaut de la bagnole (sur de l'ancien comme ça, un truc cassé reste un truc cassé, la pièce de remplacement se faisant rare), j'ai pris mon temps (il n'y a guère qu'à moi-même que je peux faire payer la main d'œuvre), as usual.
J'ai, à peu près, tout repéré et rangé par éléments (mais...voir plus loin*)
Rien n'a été cassé, au démontage comme au remontage.
Une pièce ayant été particulièrement ardue à retirer au démontage à cause du tableau de bord que j'avais démonté sans l'enlever, j'ai dû me résoudre, finalement, à le tomber (donc aussi le volant, le commodo et deux ou trois conneries), ce que j'avais pourtant renoncé à faire. Ce qui, comme toujours, me mène à la même conclusion. Il est inutile de tergiverser et d'essayer de faire à l'économie quand c'est nécessaire et que ça peut éviter des emmerdements supplémentaires.
Sans le tableau de bord, j'y ai vu plus clair (et ça m'aura permis de refaire les protections des faisceaux électriques).
Tout est remonté maintenant et tout semble fonctionner.
J'avais prévu de tout finir hier (jeudi). J'aurais finalement terminé le boulot ce midi.
* Mais bon, sans que je réussisse à me l'expliquer, je me retrouve avec deux vis. J'ai la certitude qu'elles servaient sur le tableau de bord. J'ai tout inspecté plusieurs fois sans jamais trouver leur emplacement. Je m'avoue vaincu.