Qui mangeait des piles à profusion puisqu'on ne pouvait pas le brancher sur le secteur... :dead:Oui, j’avais un mange-disque en plastique rouge quand j’étais gamin, j’adorais !
Mon Teppaz je l'ai eu à 13 ans, le premier 45T que j'ai mis dessus, School's out d'Alice Cooper, le 2e, Paint it black des stones !Moi, j'avais un Teppaz qu'on appelait un électrophone et qui permettait d'écouter des 45 tours !
Moi, c'était "Satisfaction" ...Mon Teppaz je l'ai eu à 13 ans, le premier 45T que j'ai mis dessus, School's out d'Alice Cooper, le 2e, Paint it black des stones !
C'est à cause de la propagation ionosphérique.le son vient vers l'avant pour repartir doucement vers l'arrière et revenir ensuite, un peu comme les vagues et les marées
Il y a un super film qui en parle...j'écoutais Radio Caroline - radio pirate émettant depuis un rafiot dans les eaux internationales au large du royaume uni
Ce matin dans un article de Télérama :Il y a une vingtaine d'année, je me retrouve dans la rue des Martyrs.
Je me dit que peut-être que.
Je vais boire un café dans le bar tabac, dans la salle y avait pas François.
Mais je suis reparti avec la chanson dans la tête.
Putain, le looser.Ce matin dans un article de Télérama :
.../... un bouge qui n’a jamais existé : « À l’époque, il n’y avait aucun bar dans cette rue. Je l’ai même choisie pour ça : puisque la chanson décrit un patron armé, des drogués, des prostituées et des mecs tout le temps bourrés, je ne voulais faire prendre de risques à personne... ni en prendre moi-même ! »
ompous:
Note de moi-même : ça m'étonnait, vu la longueur de la rue et les quartiers traversés. Il y en a deux vers le bas, mais aucun du côté de Pigalle et au-dessus (merci gougueulstrittviou). Du coup pas étonnant que tu ne l'ais pas croisé
Mauvais vrrranzais ! :banghead:Une nouvelle histoire à raconter...
En ce moment, je lis L'arabe du futur 6 de Riad Sattouf.
Vers la moitié de ce roman graphique il raconte comment il est réformé du service militaire croyant y échapper avec la loi de Chirac qui le supprime, mais cette loi s'appliquait aux jeunes nés à partir de 79, lui est né en 78...
Je vous dis pas l'état du mec qui croyait s'y soustraire... Mébon, il passe à travers finalement.
Et là, je vais vous raconter comment moi j'ai fait... :writer:
Déjà, j'avais fait appliquer le report à 23 ans pour raison personnelle, ça pouvait être études, travail, ou autres appréciés par l'administration militaire.
Moi, l'année de mes 23 ans et avant, je travaillais en saison à la montagne l'hiver, l'été en colos.
Un jour, mon père m'attrape et me dis que les gendarmes sont venus chez lui et lui ont remis une injonction à ce que je me présente à Valencienne pour éviter d'être porté déserteur. Je devait ensuite faire les 3 jours (qui en fait ne duraient qu'un jour et demi), à Vincennes. Ils me fournissent un billet de train et une date, environ 3 semaines plus tard...
À ce moment, j'ai commencé ma préparation anti service.
Je suis allé voir un psy pour lui expliquer que je ne pouvait pas vivre en collectivité,(alors que j'ai fait plein de colos), j'ai pleuré un peu, il a écrit une lettre scellée que je n'ai jamais lu, et j'ai payé 200 francs la consulte...
Deuxième étape, je me suis enfermé dans une caravane à la campagne trois jours et trois nuit sans manger ni dormir, uniquement de l'eau, du café sucré et un tube de Guronsan. Au matin de la troisième nuit, un copain est venu me chercher pour me conduire à la gare avec interdiction de parler.
Je vais à Valencienne prendre mon papier de présence, part aussitôt à Vincennes pour les tests.
Arrivé là, je ne parle à personne, je ne vais pas à la cantine et alimente une parano afin de conformer mon esprit à mon projet de ne pas faire le service. Je passe les tests physiques correctement, l'après-midi les tests psycho-techniques aussi sauf le morse où je rends page blanche. Le soir, je refuse le ciné, la nuit je refuse de dormir et me mets près d'une lampe pour lire. Depuis le matin, j'ai dû croquer 3 Guronsan effervescents et boire au robinet ensuite pour pas être repéré à les prendre, (je vous dit pas le bide).
Au matin, c'est là qu'on demande ceux qui veulent voir le psy. J'y vais et durant l'attente, je sens bien que les 4 qui sommes assis à attendre dans le couloir nous sommes épiés.
Au bout de 2 heures, on me dis d'aller voir le médecin à qui je donne ma lettre. C'est un appelé, il lit ma lettre et me dit que ce n'est pas lui qui prendra la décision mais le médecin militaire, et là, je pleure vraiment, je suis ravagé...
Plus tard on me fait passer devant le médecin militaire et son assistant. Il me dit : "alors, on veut pas faire son service ?
Là j'essaye de parler et fond en larmes...
Il me tend le papier d'incorporation et me dit d'aller à la file d'attente du tamponnage. C'est là que j'ai vu un mec réformé qui pleurait expliquant à tout le monde qu'il aurait voulu passer son permis de conduire à l'armée.
Arrive mon tour, le militaire lit mon nom, consulte un dossier et tamponne mon papier...
RÉFORMÉ DÉFINITIF P5
En quittant la caserne pour reprendre le train pour Le Havre, j'ai eu peur d'être suivi et repris pour me mettre en HP.
Je n'avais pas dormi pendant 96 heures.
La première nuit, j'ai dormi 6 heures.
La deuxième, j'ai dormi 36 heures.
Il me manque une journée de vie, mais j'ai pas fait le service. Si j'avais été pris, je partais aussitôt dans l'est en infanterie.
C'est marrant ça !Une nouvelle histoire à raconter...
En ce moment, je lis L'arabe du futur 6 de Riad Sattouf.
Vers la moitié de ce roman graphique il raconte comment il est réformé du service militaire croyant y échapper avec la loi de Chirac qui le supprime, mais cette loi s'appliquait aux jeunes nés à partir de 79, lui est né en 78...
Je vous dis pas l'état du mec qui croyait s'y soustraire... Mébon, il passe à travers finalement.
Et là, je vais vous raconter comment moi j'ai fait... :writer:
Déjà, j'avais fait appliquer le report à 23 ans pour raison personnelle, ça pouvait être études, travail, ou autres appréciés par l'administration militaire.
Moi, l'année de mes 23 ans et avant, je travaillais en saison à la montagne l'hiver, l'été en colos.
Un jour, mon père m'attrape et me dis que les gendarmes sont venus chez lui et lui ont remis une injonction à ce que je me présente à Valencienne pour éviter d'être porté déserteur. Je devait ensuite faire les 3 jours (qui en fait ne duraient qu'un jour et demi), à Vincennes. Ils me fournissent un billet de train et une date, environ 3 semaines plus tard...
À ce moment, j'ai commencé ma préparation anti service.
Je suis allé voir un psy pour lui expliquer que je ne pouvait pas vivre en collectivité,(alors que j'ai fait plein de colos), j'ai pleuré un peu, il a écrit une lettre scellée que je n'ai jamais lu, et j'ai payé 200 francs la consulte...
Deuxième étape, je me suis enfermé dans une caravane à la campagne trois jours et trois nuit sans manger ni dormir, uniquement de l'eau, du café sucré et un tube de Guronsan. Au matin de la troisième nuit, un copain est venu me chercher pour me conduire à la gare avec interdiction de parler.
Je vais à Valencienne prendre mon papier de présence, part aussitôt à Vincennes pour les tests.
Arrivé là, je ne parle à personne, je ne vais pas à la cantine et alimente une parano afin de conformer mon esprit à mon projet de ne pas faire le service. Je passe les tests physiques correctement, l'après-midi les tests psycho-techniques aussi sauf le morse où je rends page blanche. Le soir, je refuse le ciné, la nuit je refuse de dormir et me mets près d'une lampe pour lire. Depuis le matin, j'ai dû croquer 3 Guronsan effervescents et boire au robinet ensuite pour pas être repéré à les prendre, (je vous dit pas le bide).
Au matin, c'est là qu'on demande ceux qui veulent voir le psy. J'y vais et durant l'attente, je sens bien que les 4 qui sommes assis à attendre dans le couloir nous sommes épiés.
Au bout de 2 heures, on me dis d'aller voir le médecin à qui je donne ma lettre. C'est un appelé, il lit ma lettre et me dit que ce n'est pas lui qui prendra la décision mais le médecin militaire, et là, je pleure vraiment, je suis ravagé...
Plus tard on me fait passer devant le médecin militaire et son assistant. Il me dit : "alors, on veut pas faire son service ?
Là j'essaye de parler et fond en larmes...
Il me tend le papier d'incorporation et me dit d'aller à la file d'attente du tamponnage. C'est là que j'ai vu un mec réformé qui pleurait expliquant à tout le monde qu'il aurait voulu passer son permis de conduire à l'armée.
Arrive mon tour, le militaire lit mon nom, consulte un dossier et tamponne mon papier...
RÉFORMÉ DÉFINITIF P5
En quittant la caserne pour reprendre le train pour Le Havre, j'ai eu peur d'être suivi et repris pour me mettre en HP.
Je n'avais pas dormi pendant 96 heures.
La première nuit, j'ai dormi 6 heures.
La deuxième, j'ai dormi 36 heures.
Il me manque une journée de vie, mais j'ai pas fait le service. Si j'avais été pris, je partais aussitôt dans l'est en infanterie.
Après les tests psycho-techniques, j'ai eu 16 sur 20, ils m'ont proposé aux EOR... :jawdrop:Quant à mon frère ainé, il n'a pas été accepté aux EOR.
J'étais un peu anti-militariste mais surtout je skiais tous les jours en saison à la montagne, et ça je ne voulais pas qu'on me le retire.J'ai eu le parcours inverse du tien !