De la vie des macgéens

Moi ce que je préfère c'est la chasse au dahu....
 
  • Haha
Réactions: thebiglebowsky
Va bientôt falloir renommer le fil en 'De la vie des chats des macgéens' :grimacing: :mouse:
Non ! Nous on nourrit les oiseaux. Et les écureuils viennent aussi bouffer dans la même mangeoire.
Mésanges charbonnières, mésanges bleues, chardonnerets, pinsons, citelle torchepot, quelques moineaux, un vrai ballet.
 
aucune private joke.
Dans ma jeunesse, les chats qui pullulaient étaient éradiqués au fusil avec balles pour chamois.
Rien de plus.
Ma grand-mère te tirait un chat à 100 mètres avec la 22 long rifle. En mouvement le chat. Elle était redoutable, une vrai Lee Oswald.
Dans le jardin, il y avait un chemin qu’on nommait « l’allée des chats ». Ses trophées reposaient en-dessous avec quelques belettes et autres fouines. Autres temps, autres mœurs.

J’ai hérité de son don au tir mais je vis en milieu urbain alors les chats des voisins peuvent dormir tranquilles. D’ailleurs, je ne leur fais pas peur, je suis plutôt la bonne poire qu’ils aimeraient tous asservir.
 
  • Haha
Réactions: boninmi
Bon, excusez-moi, je bloque un peu sur cette histoire de chamois, de balles visiblement spéciales (et, semble-t-il, spécialement destructrices), de chasse au félin disproportionnée et autres "joyeusetés".
Effectivement, tout ceci m'échappe. Pour les raisons que :
  • je ne suis pas un chasseur. Ni pour me nourrir (depuis ma naissance, je me nourris de ce que l'on trouve dans les magasins - situation un peu facile, je vous l'accorde, car elle me permet de ne pas avoir l'impression d'être un assassin d'animaux). Ni pour le plaisir (ça n'est pas de famille d'aller marcher dans la nature avec un flingue - mon beau-père a bien essayé une fois de m'emmener à la chasse, qu'il pratiquait uniquement pour le plaisir de se tirer de chez lui et, accessoirement, de finir la matinée au bistrot avec ses copains, mais j'ai calé devant l'horaire matinal, la perspective de me peler le fion et la certitude de m'emmerder au bout de 10 minutes).
  • je n'ai jamais vécu dans un milieu où une quelconque présence animale pouvait être dommageable et où il était opportun d'en découdre avec l'indésirable. J'ai bien passé quelques années d'enfance dans divers pays d'Afrique, mais je n'ai guère croisé que de rares serpents plus effrayés par moi que je ne l'étais pas eux.
  • j'ai pour habitude de ne pas aller dans les endroit où je pourrais être la proie plutôt que le prédateur. Il y a déjà suffisamment de boulot pour éviter certains de nos semblables.
Bref.
 
  • Haha
Réactions: boninmi
Bref quoi ? Ta justification n'était pas brève. Quel est ton but ? Nous faire comprendre que tu ne pratiques pas la chasse et que tu n'y adhères pas ? On est nombreux ici à être dans ton cas je pense, y compris en ayant déjà eu l'expérience de la chasse. Et malgré nos parcours et notre rapport aux armes et à la violence forcément différents, on est nombreux aussi à avoir piètre opinion de ceux qui tirent sur les chats. Il semble pourtant y avoir une exception, qu'on trouve en relisant les derniers posts de ce fil.
 
Depuis le temps que je voulais vous causer d'un truc dont je ne voyais pas d'ouverture pour me lancer. En effet, la dernière fois que j'ai essayé de m'écarter du sujet unique immiscé par les habitués, les félidés, je me suis retrouvé à espliquer pour qui pour quoi d'où que c'est-y je lançais ça… Mais là ! j'ai une belle opportunité !

Les extensions du corps humain ! Ces artéfacts faisant de nous des êtres supérieurs. Même si dans le monde animal on trouve untel utiliser une brindille pour déloger et se régaler de fourmis, untel pour casser les fruits à coques avec une pierre. Dans le règne de l'anthropocène, les extensions sont légions !

J'étais tombé pendant la période des fêtes sur un excellent article traitant des augmentations sur le corps humain. Mais impossible de le retrouver dans l'historique de Safari ! L'article commençait avec les biotechnologies qui permettrait un jour à l'homme de ressembler à Cyborg – un héros de l'univers DC comics. Mi-homme mi-machine, les start-ups lèvent des millions d'euros, dollars ou yuans pour atteindre ce rêve.

Mais nous y sommes déjà. Ou plus exactement nous y sommes depuis bien longtemps !

L'article remontait l'historique des prolongements du corps humain lui permettant d'assoir sa domination sur le monde. Au silex taillé du néolithique, les intervenants préférèrent se concentrer sur l'écriture et son outil, le stylo ! La première arme établissant un puissant rapport de domination parmi les individus.

Depuis la plume d'oie taillée et trempée dans l'encrier pour inscrire sur le vélin les signes d'un langage interprétable par les rares initiés, nous avons créé moultes artéfacts augmentant nos capacités. Et parmi ceux-ci, le tromblon figure l'extension si non supérieure à toutes, tout au moins offrant un sentiment de supériorité sur les autres, humains et espèces confondus.

Dégommer une bestiole à cent mètres ou détruire une cité à des milliers de kilomètres devient un jeu d'enfant quand on dispose du bon prolongement au bout du doigt. Se déplacer à vive allure au volant d'un monstre d'acier ou enjamber l'océan sans ressentir la moindre fatigue à bord d'une aéronef est à la portée de tous ceux disposant du permis ad hoc et des bras pour manœuvrer l’engin.

Bref… Ça ne me dérange pas que vous causiez de vos exploits armés. J'ai moi-même un petit palmarès ! Mais ne dégoutez pas les autres de vous lire. Je ne vais pas vous ressortir la blague des inconnus sur le bon et le mauvais chasseur, l'intervenant du dessus l'a plutôt bien défini. Nan ! Concentrez-vous sur ce que je viens de raconter, hé hé !

Bon week-end les copains !
 
Dernière édition:
Vous l'aurez compris, tout est affaire de domination ! Peu importe le domaine d'expérimentation, le rapport dominant dominé dépend de l'extension, du prolongement corporel mis à la disposition de chacun (même si dans notre modèle capitaliste on parle plus volontiers d'acquis par chacun)

Une automobile tournant sur trois cylindres n'a aucune chance de rivaliser à l'accélération avec une huit cylindres, même avec le vent dans le dos. Quand dans une autre discussion Louisjoudig avance qu'un déplaçoir – comprendre une automobile – de la taille et la puissance d'un camion assoit un statut social, il a raison. Seulement cela ne suffit pas à expliquer le pourquoi de l'achat. Une trois cylindres en titane plaquée or 22 carats – si elle était disponible en concession – coûterait sûrement plus chère qu'une huit cylindres en alu à la peinture métallisée. Mais ce n'est pas ce que l'on attend d'une auto. Lorsque l'on fait corps avec une extension permettant un déplacement sans trop d'efforts, on s'attend à ce que ces déplacements répondent au doigt et à l'œil. Et plus ce prolongement du corps est véloce et confortable, plus le sentiment de puissance et domination s'installe dans l'inconscient. C'est humain ! Et rien ou presque ne peut contrecarrer cette chimie du cerveau.

C'est la même chose avec les artéfacts militaires. Un lance-pierre, une arbalète, une carabine à lunettes ou un canon à missiles ne visent pas le même dégât.

Par contre, pour revenir à l'article lu et évoqué plus tôt, les prolongements technologiques et informatiques envisagés par le secteurs des bio-technologies ont peu de chance d'aboutir. Ces surhommes sont une chimère. Jamais un disque dur implanté dans le corps humain ne permettra d'y transférer la mémoire. Tout au plus cette mémoire digitale stockera des données captées par d'autres appendices technologiques. Et rien ne dit que l'individu pourra interagir directement entre sa mémoire naturelle et cette mémoire additionnelle.

Bref… Je pourrai vous saouler des heures avec ça mais bon… J'ai du grain à moudre !
 
Bref quoi ? Ta justification n'était pas brève. Quel est ton but ? Nous faire comprendre que tu ne pratiques pas la chasse et que tu n'y adhères pas ? On est nombreux ici à être dans ton cas je pense, y compris en ayant déjà eu l'expérience de la chasse. Et malgré nos parcours et notre rapport aux armes et à la violence forcément différents, on est nombreux aussi à avoir piètre opinion de ceux qui tirent sur les chats. Il semble pourtant y avoir une exception, qu'on trouve en relisant les derniers posts de ce fil.
Bref, je cherchais un sens caché à ce "fusil à chamois", tout étranger que je suis à la chose (par manque d'opportunité, mais aussi maintenant par choix) alors qu'il n'y en avait pas.
C'est tout penaud que je vous déclare que je suis désolé, par ma première question, d'avoir orienté la discussion sur le sujet.
Voilà le bref qu'il fallait comprendre.

C'est la même chose avec les artéfacts militaires. Un lance-pierre, une arbalète, une carabine à lunettes ou un canon à missiles ne visent pas le même dégât.
Au hasard de mes pérégrinations youtubesques (je m'interrogerais plus tard sur pourquoi certaines vidéos me sont proposées), je suis tombé sur une vidéo tentant de dresser la liste des plus gros calibres jamais inventés (que ce soient des pistolets, des fusils ou des canons).
Il était intéressant de voir que dans leur souci d'avoir la plus grosse certains n'avaient pas hésiter à inventer des trucs proprement inutilisables.
Smith et Wesson 500 : il pèse 2 kg et tire des balles de 6 cm de long. Il a tellement de recul que tu peux te casser le poignet, voir prendre le canon dans la tronche. T'as autant de chance de te faire mal à toi-même qu'au mec d'en face.
Piper 600 : il pèse 6 kg, mesure 55 cm et tire des balles de 7 cm. Tu ne le tiens pas à bout de bras, mais bon, t'as un gros flingue. Si quelqu'un t'attaque, la meilleure réplique est encore de lui balancer dans la tronche.
Mais ça c'est du petit joueur.
Pendant la seconde, le furieux moustachu voulait le plus gros joujou, il l'a eu. Le Schwerrer Gustav.
Canon ferroviaire de 1300 tonnes, tire des obus de 4,8 tonnes (diamètre 80cm) pour une portée de tir de 47 km. Ça fait des dégâts, mais ça se déplace démonté, il faut 54 heures à 250 personnes pour monter l'engin, 45 minutes pour charger l'obus, sans compter l'ajustage du tir. Tout le temps nécessaire à ceux d'en face pour te piler la tronche. Ce qui, coup de bol pour eux, n'est jamais arrivé, remarque. Sur les deux fabriqués, un seul a servi (pour ne tirer que 48 fois). Les deux ont été détruit par les allemands pendant la débâcle.
Le pire dans tout ça ? J'ai personnellement perdu 20 minutes de ma vie à regarder ces conneries.
Et tu peux être certain que si j'ai appris quelque chose sur l'instant, je l'aurais oublié d'ici 2 semaines.

Ah et ho les gars, je vous ai parlé de ça ? (attention, grand écart, je saute du coq à l'âne).
Je lisais un article la dernière fois sur un bouquin de Romain Gary (Au-delà de cette limite votre ticket n'est plus valable : histoire d'un mec qui souffre ou crois souffrir de sa vieillesse naissante - je résume approximatif, je ne veux pas dévoiler).
Je me suis rendu compte que, malgré ce que je croyais, je n'avais jamais lu un roman de Gary (ni de Ajar, d'ailleurs). Pire, je le prenais pour un autre (honte sur moi).
Je l'ai lu, donc. Ou plutôt, dévoré.
Mais comment j'ai pu passer à côté de cet écrivain ? Et pourquoi on ne m'a jamais parlé de lui pendant mes études (l'école n'est pas là aussi pour nous faire découvrir notre culture ?) ?
C'est bien écrit, c'est beau, c'est intelligent, parfois drôle, quelques fois impertinent.
Quelle découverte.
 
  • J’aime
Réactions: boninmi
Ah et ho les gars, je vous ai parlé de ça ? (attention, grand écart, je saute du coq à l'âne).
Je lisais un article la dernière fois sur un bouquin de Romain Gary (Au-delà de cette limite votre ticket n'est plus valable : histoire d'un mec qui souffre ou crois souffrir de sa vieillesse naissante - je résume approximatif, je ne veux pas dévoiler).
Je me suis rendu compte que, malgré ce que je croyais, je n'avais jamais lu un roman de Gary (ni de Ajar, d'ailleurs). Pire, je le prenais pour un autre (honte sur moi).
Je l'ai lu, donc. Ou plutôt, dévoré.
Mais comment j'ai pu passer à côté de cet écrivain ? Et pourquoi on ne m'a jamais parlé de lui pendant mes études (l'école n'est pas là aussi pour nous faire découvrir notre culture ?) ?
C'est bien écrit, c'est beau, c'est intelligent, parfois drôle, quelques fois impertinent.
Quelle découverte.
J’ai connu l’œuvre de Romain Gary grâce à Bernard Pivot et Apostrophe. J’ai revu d’ailleurs cette émission sur le site de l’INA, celle où le neveu de Romain Gary s’expliquait sur la mystification Ajar. Je n’avais pas douze ans, je ne me suis pas jeté sur les romans, mais les noms me sont restés pour plus tard. J’ai tendance à retenir les noms.

Je suivais Apostrophe quasiment tous les vendredi soirs, longtemps je n’y comprenais pas grand chose, mais j’attendais le Ciné Club qui venait à la suite (nota: j’avais la chance de ne pas avoir école le samedi mais le mercredi matin). Et puis avec l’âge est venu l’intérêt, la curiosité, une certaine compréhension, j’ai fini par aimer autant Apostrophe que le Ciné-Club qui suivait.

L’école… la culture… il faudrait encore que les profs en aient… et puis les programmes après 1968… tout se vaut paraît-il… la preuve que non.

M’enfin, je viens de finir La face sombre de la Reine, de Marie Nimier. Il fait suite à La Reine du silence, où elle parle de son père, ou plutôt de l’absence de son père. J’ai quelques livres de Marie Nimier mais je n’ai jamais lu un livre de Roger Nimier. J’ai essayé une fois mais ça m’a paru terriblement daté. Il faudra néanmoins que je lise Les épées ou Les enfants tristes, pour voir.