De la vie des macgéens

un article, non pas nominatif mais désignatif.
Ah ! Vision d'horreur ! Article désignatif ! Première fois que je vois ça en trente ans d'enseignement !

Dans le cas présent, c'est une préposition, introduisant un complément du nom. Dans "le mulot d'un ardéchois", le mot "ardéchois" sert à apporter une précision sur le nom "mulot". On sait ainsi que ce mulot appartient à un ardéchois.
Pour ton information, un article qui "désigne" (par exemple "cette souris" ou "ce chat" au registre des déterminants ; "celui-ci m'a étonné", "ceux qui ont participé" pour les pronoms) est dit démonstratif.
 
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Réactions: aCLR et boninmi
Ah ! Vision d'horreur ! Article désignatif ! Première fois que je vois ça en trente ans d'enseignement !

Dans le cas présent, c'est une préposition, introduisant un complément du nom. Dans "le mulot d'un ardéchois", le mot "ardéchois" sert à apporter une précision sur le nom "mulot". On sait ainsi que ce mulot appartient à un ardéchois.
Pour ton information, un article qui "désigne" (par exemple "cette souris" ou "ce chat" au registre des déterminants ; "celui-ci m'a étonné", "ceux qui ont participé" pour les pronoms) est dit démonstratif.
Je sais… À la relecture après envoi du message, je n’ai corrigé qu’une faute de genre sur un pronom. Je n’ai pas remplacé cet horrible qualificatif sorti de mon esprit – désignatif – par l’adjectif en vigueur dans la langue française – démonstratif – pour une bonne raison. Enfin plutôt deux…

J’aime me faire botter le cul ! Ouais, ouais, donner des coups sans s’attendre à en recevoir en retour c’est juste bon pour les sales gosses imbus et mauvais joueurs.

Et j’aime l’érudition des gens de lettres ! Par le passé j’ai eu recours à une correctrice pour remettre au propre des textes destinés à l’impression. Le ton finement moqueur qu’elle prenait pour pointer mes grossières fautes et me rappeler les règles générales, était source de rires entre nous. Elle aimait me faire la leçon. Et j’aimais me faire chahuter. On rigolait bien.

Tout ça pour dire que j’avais remarqué mon erreur mais je n’ai pas résisté à l’envie de te lire me faisant la leçon. Promis m’sieur le professeur, je remise cette horreur au tréfonds de ma nuque nue !
 
Et j’aime l’érudition des gens de lettres !
Moi, érudit ? Peut être me surestimes-tu quelque peu. Je ne suis que prof de lycée, (même si je serai peut-être bientôt muté en prépa, mais rien n’est moins sûr). Par contre, mes profs d’hypokhâgne et de khâgne, c’était autre chose… beaucoup étaient docteurs, et ils recardaient les élèves avec une aisance déconcertante ; sans compter qu’ils avaient réponse à tout. Eux, étaient de vrais érudits.
Et j’aimais me faire chahuter.
Comme le chantait Polnareff ?
 
La bière contre ce genre d"ennui ça aide, mais pas des hectos non plus...
Ma mère me sort un jour que pour son anniversaire je n'ai qu'à lui acheter du savon de Marseille. En précisant devant mon air ahuri et incrédule : "c'est contre les crampes". D'où mon regard toujours aussi ahuri et incrédule.
Bref, elle l'a lu quelque part, il faut mettre un savon de Marseille dans le bas du lit et, miracle, t'as plus de crampes nocturnes.
Je n'ai aucune raison de contrarier ma mère, je me rends dans une savonnerie artisanale (elles se réclament toutes d'être artisanales, remarque) et j'achète.
Je ne sais pas si ça fonctionne, mais ma mère n'est pas venue me dire que ça ne fonctionnait pas (peut-être pour éviter un sourire narquois de ma part).

Du bien fondé de la chose, je me permettrais simplement de vous citer un passage à ce propos. Passage trouvé sur le site web d'une savonnerie que je ne citerais pas (on s'en fout et c'est facilement trouvable).
"Bien que la recherche scientifique sur l'utilisation spécifique du savon de Marseille pour soulager les crampes nocturnes puisse être limitée, certains témoignages d’usages suggèrent que ce savon pourrait potentiellement offrir un soulagement. Un secret de grand-mère, est de placer un savon de Marseille au fond du lit pour prévenir des crampes, voire même des rhumatismes !"
Je vous laisse savourer la prudence du truc.
On ne pourra pas les accuser de publicité mensongère.
Je ne peux m'empêcher de penser à un sketch de Coluche.
"On s'autorise à penser dans les milieux autorisés qu'un accord secret pourrait être signé"
 
Le savon je connaissais mais concernant l'efficacité je reste très réservé. Par contre, la bière c'est parfaitement scientifique. J'ai appliqué la méthode pas plus tard que hier en regardant mon match.
Je me lève, je me dirige vers le frigo, je prends une bière et un verre. Je les porte jusqu'à mon fauteuil dans lequel je me rassoie. Je verse la bière dans le verre, je bois. Effort, récupération.
Bon, y'a des contre-indications à cause de l'alcool qui a tendance à accentuer la déshydratation. Certains préconisent la bière sans alcool mais je suis contre ce genre d'hérésies. Il vaut mieux prévoir une deuxième bière.