De la vie des macgéens

C'est comme ça qu'un jour j'ai retrouvé ma 4L ...
Quand je bossais dans l'ex-Zaïre, j'avais aussi une 4L ... mais aucun problème étant donné qu'il n'y avait plus de pare-brise et plus de portière côté conducteur quand on me l'a confiée ... ça m'a évité bien des emmerdes !
3 mois après, les pièces n'étaient pas encore arrivées !!! :joy:
 
Quand je bossais dans l'ex-Zaïre, j'avais aussi une 4L ... mais aucun problème étant donné qu'il n'y avait plus de pare-brise et plus de portière côté conducteur quand on me l'a confiée ... ça m'a évité bien des emmerdes !
3 mois après, les pièces n'étaient pas encore arrivées !!! :joy:
Pièces de toute façon purement facultatives, pour ne pas dire simplement cosmétiques !
 
Sur la DS, il y avait un contacteur de 125 CG? Honda planqué sous l'habillage en alu gaufré du pied milieu, j'ouvrais la porte avec une clé Honda!
Sinon dans le même genre j'ai retrouvé le tournevis qui avait servi à forcer mon Horizon planté dans l'autoradio rigoureusement involable et mieux encore, sur mon master un autoradio K7 qui bouffait les bandes, grésillait, collé à la néoprène,un truc archi bas de gamme avec les enceintes "boule" (pas les meubles, hein, la forme) et la caisse à outils du voleur restée dans l'habitacle. (Facom, Gefom Peugeot)...
 
Moi, ce sont les gamelles à croquettes que je dépose sur mon seuil de porte qui disparaissent ... au moins une toutes les semaines !!! :rage: ... un peu marre quand même !!!!
Sinon dans le même genre j'ai retrouvé le tournevis qui avait servi à forcer mon Horizon planté dans l'autoradio rigoureusement involable et mieux encore, sur mon master un autoradio K7 qui bouffait les bandes, grésillait, collé à la néoprène,un truc archi bas de gamme avec les enceintes "boule" (pas les meubles, hein, la forme) et la caisse à outils du voleur restée dans l'habitacle. (Facom, Gefom Peugeot)...
Et si j'ajoute les péripéties de @Romuald , je crois pouvoir dire qu'effectivement c'est pas que dans mon bled que ça vole, et que ça vole n'importe quoi et n'importe comment.
Rien, il n'y a plus rien, ni code d'honneur ni déontologie, que du voleur à la petite semaine.
Seraient capables de se voler leur propre slip ces cons-là.
Tu me l'enlèves de la bouche.
 
  • Haha
Réactions: thebiglebowsky
Pour l'instant, aucun problème de vol(s) sur mon Peugeot Tepee qui va fêter ses 12 ans en mai ! :+1:
Faut dire aussi que j'ai pris mes précautions en le "bio-diversifiant" ... Encore quelques mois et il finira camouflé en gros buisson et passera inaperçu aux yeux des éventuels malfrats !!!! :joy:

Tepee bio.webp

Mais comme dirait Jean-Pierre Marielle dans les Galettes de Pont-Aven :
"Après tout, ce n'est encore qu'une histoire de petite mousse !"
:sweat_smile:
 
  • Haha
Réactions: lamainfroide
Médor est un coquin !

Chaque fois que nous traversons un passage piéton, ce corniaud coupe en diagonale. Chaque fois je lui rappelle le théorème de Pythagore, 3² + 4² = 5² . Et bien souvent il me regarde l’air de dire : t’es bien mignon avec tes carrés, tes triangles et rectangles mais 3 + 4 qui font 7 c’est plus grand que les 5 de lypoténuz !

Il n’a pas tort sur le fond… Mais sur la forme, la donne change. Un passage piéton peint sur une voie à double sens, c’est au minimum un rectangle de 6 par 3 mètres. Et l’hypoténuse du triangle rectangle donne un résultat à peine supérieur au grand côté de l’angle droit.

Mais ça Médor s’en fout ! Sans compter qu’il déborde, ou plutôt qu’il déplace le point d’arrivée sur le trottoir opposé au point de départ de l’hypoténuse, le trottoir qu’on vient de quitter. Et si je ne lui rappelle pas ce foutu théorème qu’il interprète à sa guise, traversée après traversée sa diagonale s’allonge. Au point que le longueur du passage piéton devient le petit côté de son triangle rectangle virtuel.

Nous vivrions dans un monde sans véhicules. Les passages piétons n’auraient aucune utilité, mais bon… On traverserait des passages piétons sans risques de croiser un véhicule, je ne verrais donc pas de mal à ce qu’il coupe ainsi, théorème appris ou pas. Mais ce monde n’existe pas ! Il faut donc qu’il reste le moins longtemps sur la chaussée protégée.

Mais bon… Non content d’être un coquin, Médor est aussi une tête de mule !
 
Hier soir j'avais un concert dans une église au fin fond de la banlieue. La nuit, la pluie, ma vue de vieux, bref je demande à Siri™
  • Dis Siri
  • Ding
  • Itinéraire vers église saint xxx à yyy
  • longue réflexion, puis : Désolé, je ne trouve pas Itinéraire vers église saint xxx à yyy dans vos contacts.

Après l'avoir traité de tous les noms, j'ai réalisé qu'étant branché sur l'USB de la bagnole pour que les indications sortent sur les HP d'icelle il a du croire que je voulais appeler ou envoyer un message. Il est vraiment très con.

-Dis Siri™, quand le premier mot est 'itinéraire', est-ce que tu pourrais te brancher sur plans, steupl' ?
 
Et en essayant d'être un peu plus verbal ?
Dans le genre : "Trouve l'itinéraire vers..." ou "Cherche l'itinéraire vers..."
Histoire d'être un peu plus humain avec cette pauvre chose retenue en otage dans ton téléphone.
Peut-être qu'il comprendrait un peu mieux ce que tu attends de lui.
Est-ce que tu entretiens convenablement l'amitié entre vous deux ?
Mon esclave à moi, par exemple, je dois lui parler une à deux fois par an. Je soupçonne qu'il n'est pas suffisamment habitué à moi pour me comprendre. Il est donc incapable de me répondre. Ça en est épatant.
Ceci ne faisant qu'accentuer le cercle infernal.
Au plus il répond à côté de la plaque, au moins je lui parle, au plus il répond à côté de la plaque, etc...
Ajoute à ça que les rares fois où je lui parle je finis pas l'insulter. Je comprends qu'il ne cherche pas à faire beaucoup d'effort.
 
C'est le problème de ne pas s'en servir suffisamment.
Les mecs nous avaient prévenu au début, c'est à la force de l'habitude.
Autant de notre côté, on finit par trouver le bon biais pour demander quelque chose, autant la machine s'habitue à notre langage et à nos manières.
J'ai des collègues qui font pratiquement tout avec. Appelle machin, Envoie un message à truc, pourquoi ceci, pourquoi cela, c'est quoi l'itinéraire pour, rappelle-moi de, quels sont mes rendez-vous,...
Ça semble bien fonctionner pour eux et ils semblent trouver ça pratique.
C'est très bien, je suis ravi.
De mon côté, ça fonctionne mal parce que je n'ai pas trouver utile de faire l'effort nécessaire. Ceci parce qu'en préambule je n'ai pas trouver d'utilité à la chose.
Rien ne m'obligeant à utiliser un outil...
 
Qui ?
 
Il y a des marrants quand même ! :joy:

Vendredi dernier, un gars passe chez moi pour relever le compteur d'eau ... Il est à peine rentré qu'il s'exclame : "Oh p..... le carrelage ! ça fait des mois que ma fille cherche le même pour rénover sa maison ... Il est pas à vendre ????"

Surpris, j'avais envie de lui dire : "Si si ! Je vous l'emballe de suite ????" ... Mais comme il était sympa, je n'ai rien dit ! :sweat_smile:

Pffffff ! Mon carrelage a plus de 100 ans ... Il tiendra bien encore quelques années ! En plus, je l'aime bien ! :blush:

carrelage.webp

:joy:
 
  • Haha
Réactions: Toum'aï et aCLR
Pffffff ! Mon carrelage a plus de 100 ans
Très chouette sol ! La patine d’un carreau ciment après un siècle de circulation pédestre ajoute une touche incroyable à un produit remarquable. Les granulats de sable se révèlent dans les formes de ciment teinté et confèrent au motif une esthétique singulière. À l’image du procédé de fabrication !


Je comprends que ton sol fasse des jaloux. <3
 
:+1: ... Très intéressante ta vidéo !!!!! Je ne croyais pas que le processus de fabrication était aussi complexe ! Merci pour l'info !
 
Grenoble, Avenue Félix Viallet, pas très loin de la gare. Un arbre est planté sur le trottoir, dans un carré de terre couverte de morceaux de bois. À l'extérieur du carré, dans un coin avec le trottoir, un petit amas de déchets végétaux. Un jeune merle, bec jaune, se pose devant, à un mètre de moi. Je m'arrête pour le regarder. Je le regarde, il me regarde. Il ne paraît pas spécialement effrayé. Qu'est-ce que tu vas bien pouvoir trouver dans ce ridicule tas de déchets ? Il ignore ma remarque, gratte le tas et, une seconde plus tard, se régale d'un magnifique ver de terre. Bravo, que je lui dis. Maintenant, il ne doit plus rester grand chose dans ce tas. Il ne prête pas attention à mon pessimisme, recommence à gratter et hop, avale une larve du genre mille pattes. Bon, je ne t'emmerde pas plus, tu es plus intelligent que Siri, en tout cas. Je m'éloigne pour le laisser paisiblement vivre sa vie.
 
Cela me rappelle ce que décrivait Colette dans Sido : l’observation du repas d’un merle, qui picore les cerises de l’arbre de son jardin. C’est un très beau texte :

« Je l’ai vue suspendre, dans un cerisier, un épouvantail à effrayer les merles, car l’Ouest, notre voisin, enrhumé et doux, secoué d’éternuements en série, ne manquait pas de déguiser ses cerisiers en vieux chemineaux et coiffait ses groseilliers de gibus poilus. Peu de jours après, je trouvais ma mère sous l’arbre, passionnément immobile, la tête à la rencontre du ciel d’où elle bannissait les religions humaines…
— Chut !… Regarde…
Un merle noir, oxydé de vert et de violet, piquait les cerises, buvait le jus, déchiquetait la chair rosée…
— Qu’il est beau !… chuchotait ma mère. Et tu vois comme il se sert de sa patte ? Et tu vois les mouvements de sa tête et cette arrogance ? Et ce tour de bec pour vider le noyau ? Et remarque bien qu’il n’attrape que les plus mûres…
— Mais, maman, l’épouvantail…
— Chut !… L’épouvantail ne le gêne pas…
— Mais, maman, les cerises !…
Ma mère ramena sur la terre ses yeux couleur de pluie :
— Les cerises ?… Ah ! oui, les cerises…
Dans ses yeux passa une sorte de frénésie riante, un universel mépris, un dédain dansant qui me foulait avec tout le reste, allégrement… »