Et avec la tête ? [V.4]

Les aoûtiens fixent d’un regard mauvais
Tous ces gais visages, blancs comme des navets
c'est pas logique...
Les juilletistes fixent d’un regard mauvais
Tous ces gais visages, blancs comme des navets des aoûtiens
 
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Thème : Les vacances

Mots :
  • Savon
  • Gare
  • Volume
  • Santé
  • Navet
 
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c'est pas logique...
Les juilletistes fixent d’un regard mauvais
Tous ces gais visages, blancs comme des navets des aoûtiens
Ben si c’est logique : début juillet, tous ont le visage blanc comme un navet, mais celui des juilletistes est gai, puisqu’ils partent en vacances, non ? Et début juillet, ce sont donc bien les aoûtiens qui ont le regard mauvais, puisqu’ils doivent encore bosser tout un mois…
 
M'en fous je me gare en dehors des clous; je préserve ma santé sans plus m'occuper des volumes de travail à rendre: Il ne restera que ma femme pour me passer un savon si je l'abreuve de navets télévisuels: JE PARS A LA RETRAITE! Bon dans un mois, c'est long...
 
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Thème : Les vacances

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  • navet


Gros mangeur de navet
Si bon pour la santé
Mais gare à mon volume !
Voilà qu’elle prend la plume,
Et me passe un savon !
« Bien trop gros pour me plaire,
Redeviens beau garçon,
Et je te laisse faire !… »
Alors pour les vacances,
Je me mets au régime.
Mais j’aurai ma vengeance,
Car tout ça n’est que frime !
 
M'en fous je me gare en dehors des clous; je préserve ma santé sans plus m'occuper des volumes de travail à rendre: Il ne restera que ma femme pour me passer un savon si je l'abreuve de navets télévisuels: JE PARS A LA RETRAITE! Bon dans un mois, c'est long...
Bienvenue dans ce fil... qui n'est pas forcément une... un forum de retraités !
 
Thème : Les vacances

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• Volume
• Santé
• Navet


Ses premières vraies vacances commençaient dans ce pays étranger. Sa santé s’améliorait après son opération et il espérait que le soleil de ce pays lui enlèverait sa couleur de navet pour un beau bronzage.
En sortant de la gare, il choisit de couper à travers champs pour rejoindre le patelin où il resterait une semaine avant d’aller dans une plus grande ville.
La fille qu’il avait connue sur un site de rencontre habitait dans ce bled paumé et ils partiraient trois semaines ensemble après cette semaine chez ses parents.
La pluie se mit à tomber d’un seul coup drue et violente. “Un savon et je prends une bonne douche” se dit-il en riant malgré l’averse.
Son rire s’éteignit dans sa gorge quand il s’enfonça d’un bon mètre dans la terre meuble. “Merde, des sables mouvants !”
Il se mit à hurler à plein volume en s’enfonçant inexorablement.
La fille qui l’attendait en regardant par la fenêtre la pluie tomber avec une puissance incroyable se dit : “Pourvu qu’il ne coupe pas à travers champs”.
 
.../...
La fille qui l’attendait en regardant par la fenêtre la pluie tomber avec une puissance incroyable se dit : “Pourvu qu’il ne coupe pas à travers champs”.
Alors, là, c'est glauque...:oops:;)
 
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( Jusqu'au 25 juillet : )

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Thème : Les vacances

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Les vacances...
Une sorte d'immuable rituel dont presque personne ne semble pouvoir se lasser, même pas quand les mêmes personnes se rendent toujours plus ou moins aux mêmes endroits, pour s'engloutir dans les mêmes foules, presque toujours aux même périodes de l'année...

Allez hop, un peu de linge, une petite déclinaison de différents savons liquides sous différentes formes... Mais ça, c'est généralement facile à acheter n'importe où...
Quelques autres petites choses et la valise est prête.

La gare est peut-être l'un des moments les plus divertissants de l'exercice imposé qu'est ce faux périple.
La foule est amusante, avec ceux qui sont pressés ou déjà en retard, et du coup encore plus stressés que si les vacances n'avaient jamais été inventées.
Les hésitants, les paumés, les inquiets, qui se demandent toujours si ils sont sur le bon quai, qui regardent jusqu'à plusieurs fois par minute les panneaux d'affichage...
Les habitués et les débrouillards qui savent quoi faire et qui sont déjà aussi détendus que si le lieu de villégiature était déjà atteint .
Et puis les éternels amoureux aux séparations déchirantes ou aux retrouvailles euphoriques...

Une gare n'en serait plus une sans les annonces diffusées à un volume suffisant pour importuner tout le monde, mais rarement avec la qualité de son qu'il faudrait pour que les messages soient toujours bien compris...

Tant qu'on a la santé, des vacances valent toujours le voyage, c'est le cas de le dire, d'autant plus si l'on évite les dates où la foule est la plus compacte dès la gare jusqu'au lieu de destination...
Ou si l'on arrive à trouver des endroits qui ne seront pas envahis par les touristes...

Bref, les vacances ne sont jamais si satisfaisantes que lorsqu'on essaie (presque) de réinventer le concept...
Un endroit plus ou moins improbable, une période tranquille, des endroits discrets...
Presque une "aventure", idéalement en dehors des endroits habituels de villégiatures...

Sinon, autant rester devant sa télé à regarder un navet pur jus.
 
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Réactions: aspa et Gerapp38
Bonjour,
J’ai déjà soumis une première contribution sur le thème, mais je me permets d’en présenter une deuxième, un peu longue mais totalement autobiographique. On peut le considérer hors concours si l’on ne peut soumettre qu’un seul texte.


Mes plus anciens souvenirs de départs en vacances remontent à la fin des années soixante, quand les parents nous réveillaient avant le lever du jour, mes aînés et moi, pour aller prendre, littéralement, le premier train au départ de la gare de notre petite ville noire de poussier. Nous voyant quelque peu amorphes après une nuit perturbée par l’excitation des préparatifs, ils nous pressaient de nous laver la figure à l’eau et au savon et de bien déjeuner car il nous faudrait prendre au moins trois trains dans la journée, parfois quatre selon les années : il fallait donc anticiper tout éventuel retard dans les correspondances.

Le premier train nous amenait au chef-lieu régional en une heure. Là, mon père nous installait dans le train suivant, un inter-cités qui nous rapprocherait de notre but, tandis que lui faisait demi-tour, à temps pour commencer sa journée de travail : il ne nous rejoindrait qu’au mois d’août dans ses montagnes natales.

C’est donc avec ma mère que continuions notre périple. Bercés par un fort roulis et par le martèlement entêtant des essieux, nous regardions les paysages défiler à la fenêtre, variés et pourtant familiers : plaines vallonnées plantées de maïs, lacs bordés de cyprès, vallées encaissées avec leurs installations industrielles palpitantes, une longue halte à la frontière, un tunnel interminable, et enfin une plaine qui paraissait infinie, écrasée de soleil. Arrivait l’arrêt dans une gare en cul-de-sac dans la capitale économique du pays, une sorte de cathédrale d’acier et de verre qui, dans les heures méridiennes, semblait plonger le train dans un four. La climatisation n’existait pas dans les trains à l’époque : on se contentait d’ouvrir grand la fenêtre du compartiment pour espérer provoquer un léger mouvement de cet air brûlant. On guettait le passage, sur le quai, du vendeur de glaces et de boissons fraîches. Nous surveillions également les annonces diffusées à plein volume que l’écho rendait ardues à déchiffrer : nous craignions les retards de l’express venant du Sud dont notre train assurait la correspondance. Quelques chocs et déplacements nous informaient de la modification de la composition de notre train : des motrices fumantes et sifflantes nous séparaient des voitures qui continuaient vers d’autres destinations et greffaient sur notre convoi des voitures provenant d’autres horizons. Pour finir, une nouvelle locomotive s’accouplait à la tête du train, le chef de gare agitait sa palette et nous repartions enfin, entamant sur cette immense plaine la deuxième moitié de notre trajet vers l’Est.

Les montagnes au Nord se rapprochaient progressivement et c’était alors à nous de changer de train. Cette fois, pour transbahuter les bagages, mon père n’étant pas avec nous, nous les enfants étions plus sollicités, malgré la fatigue cumulée due à la courte nuit passée et à la chaleur de la journée : nous avions l’impression d’avoir du sang de navet ! Mais nous y arrivions, doucement mais sûrement ; il n’y a qu’une seule fois où je me souviens que ma mère avait hélé un porteur pour nous aider, car il avait fallu courir pour arriver à temps sur le quai où passait la dernière correspondance vers le Nord.

Ce dernier trajet durait une demi-heure, et nous arrivions dans la petite ville où l’on n’avait plus qu’à prendre l’autocar pour parcourir la route étroite et zigzaguante qui remontait la vallée. Le chauffeur klaxonnait à chaque virage, et, pour nous, ce joyeux trille semblait avertir de notre arrivée tous les enfants qui seraient nos compagnons de jeux pour les deux mois à venir.

Ce séjour dans la fraîcheur et l’air pur des montagnes nous requinquait la santé avant que nous devions revenir fin août à la morne vie citadine et scolaire.
 
On peut le considérer hors concours si l’on ne peut soumettre qu’un seul texte.
Rien n'empêche de partager plusieurs textes, aucun risque de prendre un savon !
Vous êtes peu nombreux à proposer des textes de gare.
Autant proposer du volume à lire.
Les œuvres de l'esprit sont bonnes pour la santé.
Et ainsi maximiser ses chances de récolter la palme plutôt que les fanes de navet !
:up:
 
Modo s'y met ! Chapeau !

Thème : Les vacances
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• Volume
• Santé
• Navet
 
OK d’accord, un dernier et j’arrête.
Ça pourrait être un texte dicté à une IA débutante :

Nous le savon tous, il faut dire aux Russes : « vous navet pas le droit d’envahir l’Ukraine ; si vous cons santé à ouvrir des tractations, vous pourrez nous éclairer de volume hier sur vos raisons, sans conserver cette attitude de rein gare ». En plus, ça nous fera des vacances.
 
Afin de profiter des vacances, loustic raccourcit la durée de cet épisode du jeu.
La date limite du dépot des textes est ramenée à dimanche prochain 16 juillet minuit.
Lundi loustic passera la main au suivant...
 
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