Suite à de nombreux mp et cpb, je me permets de faire un petit post sur John Currin, l'auteur de mon avatar
. Il s'agirait juste d'un bref panorama de ses oeuvres...
Né en 1962 à Boulder au Etats-Unis, vit et travaille actuellement à New York.
Ce qui frappe chez Currin, bien qu'il ne soit pas le seul à revenir à la peinture (voir la "nouvelle école de peinture allemande" très à la mode
) est le caractère figuratif de ces toiles s'inscrivant dans la tradition de la grande peinture classique.
Comme de nombreux artistes, John Currin fonctionne pour ainsi dire par une suite de série d'oeuvre dont le dénominateur commun serais la représentation de la femme sous des angles différents.
Une forme d'étrangeté se dégage de ses figures féminines mais aussi un aspect presque malsain, et/ou pervers, dont on a du mal parfois, en tant que spectateur, de soutenir le regard.
Souvent la lecture de ses tableaux se fait en deux temps. On est tout d'abord intriguer par l'aspect classique de la touche et du sujet, mais après une meilleur observation, on remarque les détails qui confèrent à la toile cet étrangeté que je mentionne plus haut.
Place aux oeuvres (choix purement subjectif. j'ai néanmoins essayer de choisir des oeuvres représentative de ses différentes séries).
John Currin, the Bra Shop, 199è. Série ou Currin peint des femmes à la poitrine prédominante. Il est intéressant de remarquer la facture très lisse de la poitrine et des bras bien différentes avec la facture des visages, plus pâteuse (le visage de droite peu presque faire penser à ceux de Von Dongen, toute proportion gardée).
John Currin, Thanksgibving, 2003, huile sur toile.
Dans cette oeuvre, ce qui me frappe et m'amuse est les nombreux rappels à l'histoire de l'art. La précision des détails et le rendu des matières tel que la vase, n'est pas sans rappeler Campin ou plus généralement les oeuvres des primitifs flamands tandis que la figure central peut faire penser par le coup démesurément grand aux manièrisme italien avec Le Permesan en figure de proue.
John Currin, Les trois amies, 1998.
Là, en plus de la facture classique, il reprend un thème, celui des trois grâces, peut-être l'un des thèmes les plus courant tout au long de l'histoire de l'art.