Suite à l'écoute d'un mix du père Khyu (le Kiwi Monkey, je crois), j'ai craqué pour le remix de Disco Lies (The Dusty Kids Fears Remix) de Moby, sur le Store.
J'ignorais que l'herbivore publicitophile avait sorti une nouvelle galette fin mars.
J'avais décroché totalement avec l'album 18, écuré par l'utilisation ad nauseam de la (quasi ?) intégralité de l'album à des fins publicitaires.
Disco Lies, l'original, est plutôt du genre feignasse commerciale (en gros, du Guetta, guère mieux) mais le mix de Dusty Kid élève le morceau, très long, bien 9mn et change clairement l'ambiance: ça monte lentement, ça s'assombrit, ça suinte de ces sons acides qui marquent les nuits blanches, qui respirent la fumée et les produits illicites, les yeux qui piquent, l'eau tiède quand il fait soif. Les vocals disparaissent, ne restent que les traces de voix qui parlent d'insomnie dans des villes étrangères. Et vers la 7e ou 8e minute, ça monte, parenté évidente, on retrouve une vieille connaissance: je n'ai plus qu'une envie, le monstrueux Go et les restes de Laura Palmer.
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