lupus yonderboy a dit:
Je n'ai pas connu Mac OS 9 et ses prédecesseurs, mais pour moi qui vient de Windows (avec une formation scolaire sur Unix), j'apprécie énormément l'organisation de Mac OS X. Elle est cohérente, bien que touffue, et le fait de pouvoir installer et désinstaller la plupart des logiciels par simple glisser-déposer, c'est un réel luxe par rapport à Windows.
la désinstallation par glisser-déposer existait également sur MacOS 9 et ses prédécesseurs. Ce qui scptche toujours des utilisateurs de windows c'est la possibilité de prendre le système, le coller ailleurs et le remplacer par un autre. Par simple glisser-déposer comme tu le précises. Chaque éléments du système peut être ôté, remplacé, sans risquer de plantage (au pire sans risquer de plantage grave). Pour moi c'est une liberté conséquente que ne permet pas MacOS 10. Cela est probablement le fait d'utilisation des 'ressources' sous MacOS pré-10. Qui permettent notamment une réécriture plus aisée des logiciels.
Travaillant en retouche d'image, en infographie et en PAO, je soumet les systèmes que j'utilise à rude épreuve (récupération de travaux 'exotiques, installation/désintallation de correctifs, plug-ins, ...). Une station de PAO par exemple est toujours 'une usine à gaz' sensible à la moindre contrariété (plantage postscript, polices vérolés, fichiers corrompus, esotérismes microsoftiens, ...). MacOS 9 permet de trouver rapidement la source d'un problème. Notamment parce que les éléments du système sont clairement identifié. Bref, sur une machine tournant sur MacOS 9, je suis
autonome comme beaucoup d'autres professionnels utilisant ce système d'exploitation.
Sous MacOS 10, lorsque je rencontre un plantage il faut déjà que je passe l'étape de la comprhéension du message d'erreur. Ensuite que je diagnostique le problème. Et le pire pour la fin, il faut que je trouve la
source du problème. Ah non, le pire c'est une fois que j'ai eu la chance (de cocu) d'avoir pu trouver et comprendre la source du problème, quoi faire ?
lupus yonderboy a dit:
Maintenant, s'il y a eu une perte de simplicité vis-à-vis des anciens Mac OS, c'est peut-être dommage, mais il aurait certainement été difficile à Apple de l'implémenter dans un système à base d'Unix. En tout cas, sans /sw/bin et consort, ça n'aurait pas facilité le portage d'appli Unix, ce qui aurait été beaucoup plus dommage, à mon sens.
C'est ce que je pense également. Mais à mon sens c'est extrèmement dommageable. Au risque d'en faire hurler certains, pour les utilisateurs ayant des impératifs de résultats, cette organisation n'est pas tant pratique que celle de MacOS 9.
lupus yonderboy a dit:
Quant à l'attribution de la RAM à une appli, d'après ce que j'en ai lu, la gestion de la mémoire de Mac OS 9 et - était plutôt médiocre (segments de mémoire attribués à une appli inamovibles et insécables). Là encore, la base Unix de Mac OS X a permis un progrès considérable : l'OS gère toute la mémoire et la sécurise intelligement, c'est ce qui diminue considérablement les risques de plantage et permet de faire tourner le Mac des jours durant sans problèmes de perte de mémoire, même avec des ouvertures et fermetures d'appli intempestive. Si j'ai bien compris, ce luxe était absent de Mac OS 9 et -, j'ai bon ?
Ce n'est pas moi qui ait lancé le troll sur la mémoire.
La gestion de la mémoire sur MacOS 10 m'a toujours parut être un réel progrés.