Loi DADVSI: le logiciel Libre en danger

j'ai signé la pétition contre la loi aujourd'hui :D

En tout cas, si cette loi passe on ne pourra même plus télécharger librement de la musique dite actuellement " libre" , alors comme le rappelle le site "musique-Libre", dépéchons nous de télécharger, en toute légalité , avant qu'on ne puisse plus le faire .


http://www.musique-libre.org//article.php?sid=317:mad: :mad: :mad: :mad:
 
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                        <img src="http://monkeyfacepresident.online.fr/pub/illegal_wanted.jpg" alt="" width="175" height="142" border="0"/>
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                </div>
 
golf a dit:
Non, un constitutionnaliste :rateau:
elle n'est pas anticonstitutionnelle
elle ne remet pas en cause la constitution ?

il ne faut pas dire tout et n'importe quoi
ca fait maintenant 3 ans que je vais régulièrement à Bruxelles et ailleurs
histoire de repeindre les murs de nos vielles institutions qui sur ordre
d'un consortium financé par Microshit fait voter des lois fascistes
et anti-démocratique.

anti-constitutionnelle != anti-démocratique
 
Tu sais tatouille, tu n'es pas en train de coder, tu n'es pas obligé de faire des retours à la ligne, vBulletin s'en occupe à ta place :D
 
Je viens de lire dans le dernier svm mac que la direction générale des impôts allait faire migrer 80 000 postes vers la suite bureautique libre et gratuite openoffice 2.0 et délaisser ainsi office 97. cette mutation massive est censée permettre réaliser une économie de 29,3 millions d'euros sur 5 ans en licenses...
Je me demande si la loi sera vôtée alors que l'argentier veut faire des économies. Nous ne sommes plus à un paradoxe près...mais là, il ne s'agit pas d'un petit ministère mais sans doute du plus important... Doçnc attendons...;)
 
stephane6646 a dit:
Doçnc attendons...;)

De toutes façons on ne peut rien faire d'autre qu'attendre mais ça n'oblige pas à rester les bras croisés, on peut signer la pétition par exemple ;):D
 
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kathy h a dit:
Je ne sais pas si vous réalisez mais si cette loi passe c'est le début de la fin de la liberté sur internet, tout sera surveillé ( même vos mails ) Et si elle ne passe pas ils chercheront autre chose et si on laisse faire on se retouvera un jour ou l'autre confronté à ce problème.

Et Même ceux qui ne téléchargent jamais des fichiers "interdits" via des logiciels de P2P sont concernés,

En plus actuellement , pour les macusers, impossble de télécharger légalement des films il faut avoir windows....


EDit : depuis ce matin j'ai un problème sur macgé quand je veux envoyer mon message je tombe sur un message de safari comme quoi il ne trouve pas la page , ( je suis obligée de recommencer pusieurs fois ) j'espère que cela n'a rien à voir avec la mise à jour de sécurité que je viens de faire

"Safari ne parvient pas à ouvrir la page ?http://forums.macg.co/vbulletin/newreply.php?. Erreur rencontrée : ?connexion au réseau interrompue? (NSURLErrorDomain:-1005) Veuillez choisir ?Signaler un bogue à Apple? dans le menu Safari, indiquez le numéro de l?erreur, et décrivez ce que vous faisiez lorsque ce message est apparu."

ensuite quand ça marche je tombe sur le message de macgé me disant que je dois attendre 45 secondes, il y a un problème ce matin sur macgé ou c' est moi ?.???


:mad:

Si si Katy il y a plus de 50000 signataires de la pétition, la radio en parle la presse tu le dis toi même en parle ne reste plus que la télé. Plusieurs forums débatent de ce sujet soyons optimiste l'état serai le premier pénalisé dans l'utilisation des logiciels open source, le plus grave c'est le risque d'espionage industriel, il est dit sur un forum que même le pentagone est touché, puis c'est avec retard que nous copions les USA, la loi la bas n'est pas passée alors ! tous les espoirs sont permis
 
BioSS a dit:
Ca changera rien parceque ça passera pas..
Ou bien on fera marche arrière toute, comme l'ont fait les US avant nous. a+

Mais c'est bien ca qui doit faire peur...suivre l'unique modele americain...C'est un peu dangereux quand même.
 
.Steff a dit:
Mais c'est bien ca qui doit faire peur...suivre l'unique modele americain...C'est un peu dangereux quand même.
Justement, sur le coup, les américains sont plus clairvoyant et plus libéraux que nous.
 
Un arrticle à lire absolument = http://www.framasoft.net/article424.html

voici un extrait :


"..... Non les internautes qui partagent la musique ne recherchent pas la gratuité, ils recherchent la liberté, le partage et la capacité d?action. Les mêmes lobbies qui rêvent de les criminaliser (et avec tous ceux qui leur fournissent des moyens) nous affirment eux-mêmes qu?ils utilisent les abonnements à Internet à haut débit essentiellement pour partager des oeuvres protégées. Or le coût moyen de ces abonnements est de 360 ¤ euros par an auquel il faut ajouter une somme équivalente pour prendre en compte au prorata l?équipement utilisé à cet effet. Soit 720 ¤ par an et par abonnement. Soit aux prix moyens de détail effectivement payés 50 CD musicaux ou 40 DVD par an (ou une combinaison au prorata). Rappelons que seuls quelques % du prix de détail des CD musicaux rémunèrent les créateurs de toute sorte. Non seulement les internautes ne sont pas hostiles à payer pour la musique et les films, mais tout simplement, ils la payent déjà et abondamment, puisque dans le même temps, ils continuent à acheter des disques à niveau presque équivalent et des DVD en nombre sans cesse croissant. J?entend déjà le "mais cet argent ne va pas aux créateurs". Oui c?est vrai et les internautes en sont conscients et le regrettent puisqu?ils s?affirment à 83% prêts à payer une redevance sur leurs abonnements Internet à cet effet. Voilà pour ce qu?ils sont prêts à faire. Mais parlons maintenant de ce qu?ils demandent et refusent. Ils demandent de pouvoir écouter comme bon leur semble (sur le dispositif et avec le logiciel de leur choix) le contenu musical, ce qui est tout de même le moins qu?on puisse attendre de la révolution numérique. Ils demandent de pouvoir le partager avec leurs amis sans rien demander à personne. Ils refusent qu?on espionne leurs pratiques d?écoute individuelle, qu?on restreigne a priori ce qu?ils peuvent faire en matière de réutilisation des contenus musicaux en laissant des systèmes techniques décider du degré d?une légalité en lieu et place des juges.
Oui il est possible de mutualiser le financement social de la création musicale sans perdre rien des bénéfices du choix par chacun de la musique qu?il aime et en améliorant la rémunération des créateurs de toute sorte. Le vrai événement des 2 dernières années c?est la naissance en France (mais aussi au Canada, par exemple) de puissants mouvements proposant de nouvelles formes demutualisation sociale de la rémunération des créateurs. Ces mouvements réunissent des sociétés d?auteurs et d?artistes, des associations de consommateurs, familiales ou liés à l?enseignement. Ils proposent de créer un financement additionnel de la création musicale par la mise en place de redevances sur les abonnements au haut-débit (comme il en existe déjà sur les supports numériques vierges). Le paiement de cette redevance serait constitutif du bénéfice d?une licence légale (un droit d?usage créé par la loi) autorisant le partage de fichiers d?oeuvres sur les réseaux. Il reste des points importants à éclaircir : la redevance doit-elle être acquittée par tous les abonnés au haut-débit ou seulement par ceux qui souhaitent échanger des fichiers d?oeuvres ? Comment assurer que tous les créateurs musicaux bénéficient bien de la redistribution des sommes collectées ? Je défend personnellement qu?il est préférable que tous les abonnés acquittent la redevance (sauf ceux qui en seraient exemptés pour raison de faibles revenus) et qu?il est indispensable que son produit soit redistribué à tous les créateurs y compris ceux qui font le choix d?autoriser de toute façon le partage de leurs oeuvres. Mais quoi qu?on pense de ces réglages, la solution proposée s?impose comme crédible, faisable, et infiniment plus favorable à l?immense majorité des créateurs que le déploiement des DRMs (voir ci-dessous). Comment se fait-il que le SNEP n?ai pas demandé aux français ce qu?ils pensaient de cette solution en comparaison des mesures coercitives qu?il propose ?
La diversité culturelle est du côté d?un partage de fichiers légalisé, rien n?est plus dangereux pour cette diversité que les DRM et autres mesures techniques de protection et les formes extrêmes de protection juridique de ces mesures proposées dans la transposition par la loi DADVSI de la directive EUCD. Les DRMS (systèmes de gestion de droits numériques qui font dépendre en détail les usages de vérification sur les droits acquis par l?usager) et tous les systèmes de surveillance technique des usages individuels ont des rendements décroissants. Le coût de vérifier les usages croit au moins proportionnellement au nombre de titres surveillés (en réalité plus que proportionnellement) alors que les sommes collectées sont évidemment décroissantes. De ce fait les DRMs encouragent la concentration de l?effort commercial sur un tout petit nombre de titres, concentration qui n?a pourtant vraiment pas besoin d?encouragements. L?industrie éditoriale musicale connait en effet une concentration exceptionnelle : 3 sociétés y contrôlent 75 à 80% du marché mondial. Besoin d?un dessin ? Mais à l?autre extrême, les réseaux de partage de fichiers sont certes bien plus ouverts à la diversité, mais beaucoup moins qu?ils ne le seront lorsque seront levés le poids de la menace, de l?opprobre sur le partage dès l?école (opprobre co-financé par l?Etat et les lobbies pour notre grande honte à tous). En effet le caractère non publiquement affichable du partage de fichiers empêche l?investissement à long terme, il ralentit la maturation de comportements éthiques chez les usagers. Or l?auditeur qui recherche les hits n?a pas besoin d?investir à long terme, il lui suffit de mettre en ligne un hit pour savoir qu?il recevra les autres à très brève échéance. Il n?est donc pas surprenant que les hits du partage de fichiers immature soient les mêmes qui sont promus à longueur de journée sur les radios publicitaires des majors. A l?opposé le fan de telle musique rare, de tels documentaires obscurs a besoin de temps pour que l?effet de pot commun se développe. Les biens communs s?enrichissent avec le temps (n?est-ce pas justement ce qui fait si peur aux majors) alors que les hits sont fait pour se succéder à cadence toujours plus rapide.
Enfin l?enjeu de la loi DADVSI porte sur des libertés et des arbitrages fondamentaux. Liberté d?utiliser l?information pour créer et partager. Arbitrage fondamentaux entre le développement culturel et humain et les intérêts des lobbies des médias centralises qui nous montrent chaque jour qu?ils ne reculeront devant rien pour défendre leurs modèles commerciaux quels que soient les dommages collatéraux de cette défense. La seule, la vraie question, c?est quand saurons-nous dire non aux lobbies ? Avant ou après les DRMs biométriques ? Avant ou après la criminalisation des analystes comme votre serviteur ? Avant qu?on ait transformé le développement des logiciels libres en désobéissance civile ?
Mesdames, messieurs les parlementaires, vous avez le choix de le faire maintenant. De reconnaître la recherche et l?éducation comme activités fondamentales que ne peuvent entraver l?invocation même pas étayée de risque pour les profits. D?imposer aux mesures techniques de protection qu?elles respectent les droits fondamentaux que constituent les exceptions pour les besoins de la citation (y compris pour l?audiovisuel), de la critique, de la parodie et tous les nouvelles exceptions que vous aurez la sagesse de reconnaître. De rendre leur contournement légal toutes les fois qu?il est nécessaire à l?exercice de l?un de ces droits, ce que la directive EUCD autorise en son article 6.2.b. Et de renvoyer Vivendi-Universal et ses différents déguisements à l?exercice normal de l?activité économique sans leur attribuer le droit exorbitant de contrôler les actes de chacun pour les besoins d?un modèle commercial particulier.

Philippe Aigrain - "
 
De mon coté, je loue, légalement mes DVD, je ne pirate pas mes films et je ne paye pas de redevance TV car je trouve le programmes immondes. Du coup, je n'ai qu'un moniteur raccordé à un lecteur DVD (le tout sans tuner donc pour ne pas être assujetti à la redevance). Bref, j'essaies de rester le plus légale possible et voilas, les créateurs de DVD ont trouvé un nouveau moyen de protéger leurs galettes. Inclure des erreurs sur les films (pour faire court) et du coup, mon lecteur DVD qui a quoi, 2 ans, ne peut plus lire la plupart des films loués, il se met à déconner vers le milieux du film (la seconde couche je pense). Donc, en gros, je ne peut plus louer de films tranquillement car je risque de ne pas connaître la fin :( Et bien sur, encore moins en acheter car la le risque est encore plus gros (impossible de retourner un DVD ouvert).

Conclusion, je doit racheter un lecteur DVD actuel juste à cause de la protection des ayants droits. Si je téléchargais mes films, je n'aurais pas tout ces soucis, mais bon, voila, faut emmerder les gens honnêtes pour éviter qu'ils sombrent du coté obscure du piratage. C'est pourquoi quand je vais au cinéma on m'informe que je n'ai pas le droit de pirater, quand je regarde un DVD idem etc... Le pirates, eux ne voient pas ça et regardent bien tranquillement leur films pendant que moi, je fais le jeu de la surconsommation en changeant mon lecteur DVD qui ne devrait pas être obsolète et marche parfaitement pour les DVD normaux :(

Soit dit en passant, je vais être obligé d'acheter un lecteur DVD récent et tout ces modèles lisent les Div-X. Donc, je serai encore plus tenter de pirater.
 
Oui mais bon le format DivX ne sert pas qu'à lire les films piratés.

de la même manière que le frmat MP3 ne sert pas qu'à lire la musique piratée